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Waste me, my friend ☾ Yassen & Zoya [+18]

Zoya M. Krushnic
Consumed by the shadows
Zoya M. Krushnic
Élève de Serpentard
Maison/Métier : Serpentard, Septième année
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Pseudo : Hessnellia Âge : 28 Parchemins : 907 Gallions : 400 Date d'inscription : 12/12/2016

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Waste me, my friend
Yassen Yordanov &  Zoya Krushnic



Lundi 06 Mars 2000
Nuit de nouvelle lune
Salle commune des Serpentards, Poudlard, Écosse
Les nouvelles règles étaient ridicules, et surtout, bien peu pratiques. Déjà, nous nous retrouvions coincés dans la salle commune dès le début de la soirée, mais en plus il nous était impossible de sortir sans être accompagnés, même de jour ! À ce rythme, mes réserves de matériel allaient être vidées en moins d'une semaine. Quelques mois plus tôt, cela ne m'aurait pas trop posé de problème. À cet instant pourtant, cela me semblait être l'horreur. Je voyais mes réserves baisser, et je commençais peu à peu à angoisser. Parce que j'en avais besoin. Depuis que j'avais passé cette soirée avec Kamen, depuis que j'avais découvert la puissance des poisons, je ne voulais pas m'en séparer. Surtout qu'au même moment, mon cher père m'avait envoyé un des plus rares et dangereux - surtout interdit - grimoire de Magie noire, dans lequel se trouvaient de nombreuses recettes de poison. J'étais toujours au stade expérimental, j'avais mis du temps à tester de nouvelles concoction, car après tout, j'avais tout de même peur. La soirée au Hog's head allait restée gravée à jamais dans ma mémoire. Je me rappelais du choc, de la douleur, de la terreur qui m'avaient envahis. Je n'utilisais pas les mêmes doses, et je me les offrais toujours d'une main tremblante. Les autres drogues, moldues ou bien potions inoffensives, je m'en enhivrais toujours régulièrement. Les jours où j'étais sobre se faisaient rare, au point où l'on me trouvait étrange lorsque je l'étais. Je voyais difficilement le temps passer, puisqu'il me semblait soit trop long, soit trop court, puisque j'en oubliais la moité. Malgré tout, mon cerveau semblait avoir le vilain plaisir de se souvenir de tout ce qui était mauvais dans ma vie, mais pas du reste - s'il y avait réellement du bon dans celle-ci. Je pouvais voir le monstre que j'étais, me rappeler de la victime que j'avais fait, mes mains décorées de sang lorsque je faisais du mal, ou celles d'Andreï sur moi, lorsqu'il me faisait du mal.

Cette fois, comme tous les autres mois auparavant, je sentais un malaise m'englober. La lune ne pointait pas son nez dans le ciel. Je sentis mes muscles tendus, j'avais la nausée. Si je m'en voulais d'être un monstre, j'aimais également l'être. Cette contradiction de mon être était à la source de mes malheurs, sans que je puisse m'en détacher. Mon état de lycan faisait part entière de moi. Je l'avais adoptée depuis longtemps, dès le début, même. Pour cette raison, je chérissais cet astre, et pleurait son absence. À chaque pleine lune, j'étais libre. À chaque nouvelle lune, j'étais enfermée. Le vide en moi était envahissant. Je m'y perdais, y laissant pratiquement toujours ma raison. Cela faisait déjà plusieurs fois que je mélangais les drogues et les potions en ces soirs funestes pour oublier ce néan. Cette fois, j'avais besoin de plus. Minuit était passé depuis un bon moment déjà. Je n'arrivais pas à dormir. Je n'avais consommé qu'un joint avant de retrouver mon lit, désespérée. Dès l'instant où les lumières s'étaient éteintes, où ma tête s'était posée sur mon oreillée, je savais que je n'allais pas dormir. Il me fallu que quelques heures avant de m'avouer vaincue. Il me fallait plus. Décidée, je passai ma main sous mon lit pour en sortir une valise, que je trainai hors de mon dortoir jusqu'à la salle commune. D'un coup de baguette, j'allumai les chandelles pour éclairer les lieux, avant de m'installer sur un sofa, valise déposée sur la table. Je l'ouvris pour dévoiler mon matériel de potion, ainsi que plusieurs ingrédients, certains étant bien rares ou même interdits. Je fouillai dans le paquet de parchemins qui s'y trouvaient, tous des recette écrites de ma main. Je ne pouvais pas prendre la chance de transporter mon grimoire avec moi. Je commençai un mélange expérimental, basé sur une potions que je faisais souvent, et un poison que je n'avais jamais testé. Tout était calculé, tout se passait sans mal, jusqu'à ce que je réalise qu'il me manque un ingrédient. Le mélange était d'un rouge vif et brillant, presque métallique. Je continuais de le mélanger, tout en fouillant avidement dans ma valise, en vain. Je n'avais plus de feuilles de datura. Ces quelques secondes d'inattention suffirent pour gâcher tout mon travail. Le mélange passa du rouge à un noir verdâtre, avant de s'assécher. Rageuse, je poussai mon chaudron sans me soucier de la flamme sur laquelle il se trouvait. Ce dernier s'écrasa au sol alors que j'échappai un juron face à la brûlure que je venais de me faire à la main. Saleté d'école de merde.

Je grognais, peut-être même que je criais, aucune idée. D'un mouvement de bras, je fis tomber ce qui restait sur la table, avant de planter un couteau dans cette dernière. J'en avais marre. Je n'en pouvais plus de ce château, de ces règles, de cette vie. Je voulais partir. Je voulais retourner au fond de la Sibérie et y mourir congelée. Derrière-moi j'entendis des craquement, une porte qui s'ouvrait et des pas qui s'enchainaient. Sans réfléchir, j'attrapai une fiole vide que je lançai en la direction de celui qui venait vers moi. Cette dernière se fracassa sur le mur, juste à côté du visage de... Yassen. Oh putain, pour un instant, j'avais cru que Dimitrov s'était pointé le bout du nez. Dans un soupir, je me laissai tomber sur le sofa, à la fois soulagée et misérable.


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Yassen Yordanov
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Yassen Yordanov
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Yassen & Zoya
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Il regardait le plafond en prenant de bonnes respirations. Inspirer. Inspirer la rage, inspirer le chaos, inspirer tout ce qui le rendrait le plus fort, inspirer la haine, inspirer la magie, inspirer les futurs combattants, inspirer les prochaines générations. Expirer. Expirer la fumée. Expirer les lueurs. Expirer le mauvais.

Inspirer la rage pour expirer la fumée.

Expirer les lueurs pour inspirer le chaos.

Il ne parvenait pas à trouver le sommeil. Se retournant pour la millième fois, il observait ses camarades de dortoir qui dormaient profondément. Kamen ne faisait pas exception ; Yassen le regardait pendant quelques secondes. Son frère avait des cernes plus creux que jamais. Il tremblait de temps à autre dans son sommeil, comme une feuille, probablement les effets secondaires d’une mauvaise potion. Il ne pouvait pas en vouloir à son jumeau ; chacun d’eux ne cherchait qu’à fuir leurs propres démons.

Passant ses mains sur son visage avant de les passer dans ses cheveux, le jeune homme tenta de comprendre pourquoi il ne ressentait rien. Il ne ressentait pas la moindre rage, mais il ne ressentait pas non plus de satisfaction ou de plaisir. Cette simple idée le terrorisait ; était-il devenu un monstre pour que son cœur ne devienne aussi froid ?

Il ne voulait pas devenir un monstre, pourtant, le petit prince.

Il ne voulait surtout pas devenir comme son père.

Machinalement, il passa la main sur la colombe sur son cou. Ce tatouage, il le partageait avec son frère, mais dans le sien, il y avait une erreur dans le creux de l’aile parce que l’encre avait débordé, parce qu’il avait bougé quand la baguette avait été sur sa peau, parce qu’il était l’erreur, parce qu’il avait toujours été la putain d’erreur. Leur père, il n’avait voulu que d’un héritier, il n’avait voulu que de Kamen, lui était en trop, il était lui le jumeau de trop, il n’était pas né en premier, il n’aurait pas dû naître. Y penser lui inspirer la rage, lui inspirait le chaos, ce qui ne tue pas te rend plus fort, ce qui ne tue pas te rend plus fort.

Sa tête allait exploser.

Il aurait aimé avoir un joint pour se détendre et pour penser à autre chose. Il ne pouvait cependant pas se permettre un tel luxe ; avec les nouvelles règles, il ne pouvait plus fumer comme il l’entendait. Il ressentait le manque, il tremblait, il avait besoin de cette brume comme son jumeau avait besoin des poisons ; c’était seulement grâce à elle qu’il pouvait cesser d’être guidé par la violence de son père.

Pour le moment, il tentait de diminuer la cadence, mais la colère coulait au travers de ses veines. Fermant le poing sous ses couvertures, il jeta un œil à la fenêtre. Il n’arriverait pas à dormir. Se relevant, il descendit dans la salle commune où il pourrait tenter de se calmer comme le lui enseignait sa fiancée. Il avait failli la tuer ; Mérope avait attrapé son poing à la dernière seconde lors de leur rencontre. Yassen se souvenait parfaitement de ce moment ; pendant un bref moment, il avait eu envie de la meurtrir. Une fois qu’elle aurait été au sol, il aurait passé ses deux jambes autour de son bassin, il aurait serré ses mains autour de son cou, jusqu’à ce qu’elle se brise, cette petite poupée de porcelaine que son père lui avait ramenée des terres britanniques, lui en refusant une autre, lui refusant une jolie princesse russe.

Son cerveau semblait ne se souvenir que des bons moments, il se doutait bien, le petit prince que c’était pour cela que la chute était aussi dure ; il aimait la violence, il ne pouvait pas vivre sans violence ; elle était présente dans ses meilleurs souvenirs, comme si elle était imprimée au plus profond de lui, comme si elle avait laissé des traces au fond de son palpitant. Il avait le cœur qui battait la chamade, le petit prince, il n’aimait pas ce genre de pensée ; dans ces moments, il se disait que lui aussi, il aurait pu tuer le bâtard, et ce n’était pas ça qu’il voulait être. Yassen ne s’aimait pas sobre. Yassen ne s’aimait pas sombre. Pourtant, il ressentait un bonheur indicible devant la souffrance.

Il s’en voulait d’être un monstre, mais en même temps, il aimait l’être.

Le vide grandissait et grandissait et grandissait alors qu’il descendit l’escalier en colimaçon pour atteindre la salle commune. Il ouvrit la porte ; une fiole vide éclata tout juste à côté de sa tête. Un fragment de verre coupa sa joue ; le sang coula sur la peau blafarde du jeune homme. Passant sa main, il la regardait pour constater la présence du carmin. Il avait mal au cœur, mais en même temps, il jubilait, ce sang était pur, ce sang était le sien, ce sang le rendait vivant. Fermant le poing, étendant le liquide sur sa paume, il releva ses yeux clairs vers la jeune femme. Il transpirait la hargne, il grognait : « Tu vises comme une fille. » C’était une insulte qu’il ne prenait même pas la peine de dissimuler ; il considérait Zoya plus que tout au monde, mais elle le décevait.  « T’aurais fait ça au club, j't’en aurai foutu une. » À savoir si c’était parce qu’elle s’en était prise à lui, le président du club de combats, ou simplement parce qu’elle n’avait pas visé juste ; la dernière option était plus envisageable. Il avait besoin de cette douleur, il ne pouvait pas vivre sans elle, en le ratant, elle ne lui avait donné qu’un faible goût de ce mal, et maintenant, la bête était réveillée et elle en voulait plus.

Essuyant le sang sur son pantalon, le petit prince se rapprocha de la cheminée, constatant la présence d’un couteau dans la table, d’un chaudron au sol. Il avait perdu de sa bonne humeur et de sa personnalité pétillante. Un rapide tour de table lui permettait de constater une chose : « Il t’manquait d’la datura. D’l’herbe aux fous. » lâcha Yassen. Il connaissait bien les propriétés des poisons, pas autant que son frère, mais suffisamment pour maintenir une conversation et chercher les plantes qui seraient intéressantes pour ses propres moments de détente. Yassen se laissa tomber sur le sofa, qui fit un bruit quand il s’écrasa dessus. Les pauvres ressorts allaient péter. « J’le sais, c’presque pas possible d’en trouver dans c’te foutue école. C’pour ça que Kamen passe son temps à expérimenter ; pour rechercher l’effet d’la datura, sans datura. » Yassen regarda les chandelles sur la table. Le feu lui faisait toujours penser à son frère : brillant, lumineux, mais surtout dangereux. C’était seulement maintenant que les gens commençaient à en prendre conscience. Yassen continua : « Il compense avec d’autres ingrédients : les queues de rat, l’venin de serpent. Faut s'débrouiller quand on n'a rien d'autre que d'la vermine. » Faut faire avec les Sang-de-Bourbe, se retint-il d'ajouter. Yassen commençait à bouillonner intérieurement. Inspirer. Expirer. Inspirer. Expirer.

Ces conseils ne valaient rien.

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Zoya M. Krushnic
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Waste me, my friend
Yassen Yordanov &  Zoya Krushnic


Normalement, je lui aurais répondu quelque chose du genre : Tu n'oserais pas te faire humilier devant les autres, Yasha, dont l'usage d'un diminutif visait à l'offusquer un peu plus, et m'offir un petit rire. Sauf que je n'étais pas d'humeur à rétorquer de la sorte. Je tremblais encore sous la rage qui m'avait envahie quelques instants plus tôt. N'importe qui d'autre ayant pénétré la salle à ce moment aurait reçu bien plus qu'un petit morceau de verre au visage. Sauf que je savais bien qu'il ne valait pas de me battre contre lui. Il était après tout naturellement plus fort que moi. Dans une situation comme celle-ci, où je n'étais qu'impulsion, je ne pouvais que voir défaite, car ma ruse n'aurait pas été dans mes plans. Seulement une rage pure et violente. L'adrénaline était bien loin d'être à son maximum, mais je pouvais sentir sa légère présence. Je la connaissais si bien, tant elle me visitait régulièrement. La douleur de ma main nouvellement brûlée n'était toujours pas parvenue à moi. Ça viendrait. Éventuellement, cela me démangerait. Pour l'instant, je me contentais d'écouter, yeux fermés, Yassen déblatérer à proposer de la datura et des expérimentatios de son frère. Soupir.
«Depuis quand es-tu devenu un expert des poisons ? Ce n'est pas ta spécialité à ce que je saches.»
Non. C'était celle de celui qui portait le même visage. Oh et comment son frère savait en faire de bien puissants. Il était sans contredit spécialiste, lui. Tournant le dos au jumeau, je fouillai dans ma valise pour en sortir un petit sac contenant un pauvre fond d'herbe. Probablement tout ce qui me restait. Pas besoin de lui demander, je savais qu'il en voudrait. Faible consolation pour moi. Je sortis du papier et m'installai pour commencer à rouler. Ainsi concentrée, j'arriverais à me calmer, ou du moins, à me changer les idées ne serait-ce que quelques minutes.
«D'ailleurs, où est Kamen quand on a besoin de lui ? »
Je ne levai point la tête, m'attardant à préparer le papier de ce qui allait être le dernier joint pour un bon moment, probablement pour bien longtemps, à voir comment les choses se déroulaient. Sans trop savoir si ces dires allaient l'offusquer, je ne m'en préoccupai point. D'un mouvement lent, étrangement naturel, je portai le joint à mes lèvres et l'allumai d'une flamme au bout de ma baguette. Une première bouffée envahit mes poumons, décontractant mes muscles sur son passage. D'un cracha d'air, j'évacuai ce qui me restait de rage, bien qu'elle n'allait jamais être réellement effaçée. Puis, je le tendis vers l'autre Serpentard pour qu'il s'en empare. Tournant finalement la tête vers lui, je pus sentir, aussi faible était-ce, l'odeur du sang qui avait décoré sa joue quelques minutes plus tôt. J'étais sans contredit bien sensible à cette effluve, qui ne manqua pas de me faire réagir mes sens. Un peu de salive emplis ma bouche, que j'avalai sans questionnement. J'aurais voulu me mordre les lèvres, mais je n'en fis point. Ce n'était pas un sentiment incontrôlable, je n'étais pas folle ou addict non plus. Il s'agissait tout simplement de mon instinct canin qui parlait en délicat écho dans mon esprit. Rien pour me faire perdre la tête. Surtout que depuis quelques mois, je ne savais plus quoi penser de cette envie du sang que j'avais. Y succomber, ou y résister ?

« Alors, tu m'en fous une ou pas ?»
Mon expression, tout comme ma voix, fut neutre. Ceci dit, je blaguais qu'à demi. Même que j'étais totalement sérieuse, mais la situation aurait parue si absurde aux yeux des autres que ça ne pouvait qu'avoir l'apprence d'une blague. Yassen savait que j'aiamais me battre, que j'avais cette rage en moi que lui connaissait si bien. Cette fois, pourtant, c'était différent. Le combat n'était pas mon objectid, tel qu'il l'était normalement. Il s'agissait d'un moyen pour arriver à une toute autre fin : celle de la souffrance. Je me revoyais dans les bras de son frère, à hurler de douleur et de peur, puis à me sentir si faible que n'importe quel idiot aurait pu me prendre la vie. Je voulais avoir mal comme ça avait été le cas avec Kamen. Je voulais être détruite comme le poison avait brûlé mes veines.

Souffrir pour me détruire,
Me détruire pour éviter le pire.


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Yassen Yordanov
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Yassen Yordanov
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Normalement, elle lui aurait répondu, mais cette fois-ci, elle ne faisait que trembler, comme une personne mourante qui tremblait sous le froid qui transperçait son âme, froid qui attendait de s’étendre dans ses os, de se fondre la terre pour que l’agonisante ne puisse devenir une fleur. Cette fleur, elle se ferait écraser plus tard, humilier, cette fleur, Yassen cracherait dessus, comme en ce moment, où chacun de ses mots est un crachat sur un visage trop lisse, trop propre ; Zoya, pour une rare fois, il la voit comme une fille et ce n’est pas à son avantage, elle devrait fuir, elle devrait prendre les jambes à son cou.

Il n’aimait pas les morts, Yassen, mais il aimait la mort, il aimait voir les visages se décomposer en remarquant que la personne aimée ne se réveillerait plus jamais. Il aimait la souffrance sur les masques des gens ; il l’aimait tellement que même sa sœur en était décontenancée. Elle tentait de lui apprendre que la torture était meilleure que le dernier souffle, mais elle ne comprenait pas que son frère aimait les moments fixes, aimait quand la personne ne bougeait plus. C’est ce qu’il recherchait dans les combats, Yassen, le point où la personne ne serait plus capable de se lever, qu’elle rendait les armes, et que lui avait gagné, conquérant. Les batailles, c’était la mort, c’était les morts, qu’il pouvait vivre et revivre au gré de sa volonté.  

Zoya lui demande quand il est devenu un expert des poisons. Un sourire amusé se glisse sur les lèvres du jeune homme ; il y avait tellement de choses que les gens ne savaient pas sur lui. Bien évidemment que les poisons n’étaient pas sa spécialité ; Yassen allait sur le front, combattait. S’il avait un intérêt pour les plantes, c’était uniquement pour savoir lesquelles lui seraient le plus utile pour planer. Le datura était trop dangereux à fumer, mais il ne pouvait s’empêcher de penser qu’un jour, il essaierait. Il se fichait des conséquences, il était à un point où il était prêt à tout faire pour ressentir quelque chose, lui qui se sentait mourant, qui se sentait vide de l’intérieur. Il aimait la mort, Yassen, mais il n’aimait pas l’agonie, surtout quand c’était la sienne.

La jeune femme sort un sac du fond de la valise. Yassen fixe l’herbe comme un lion regarde un morceau de viande. Il aurait pu s’en vouloir d’être aussi dépendant, mais en ce moment, rien n’importait. Le sevrage ne lui réussissait pas du tout ; il n’était pas lui sans les herbes. Ce qu’il avait fait à Greengrass le lui rappelait chaque jour ; il s’en voulait de lui avoir fait autant de mal, mais en même temps, il ne parvenait pas à être entièrement désolé. Encore aujourd’hui, il sentait la puissance dans ses veines alors qu’il avançait vers elle, que ses mains étaient passées sur les fesses de la demoiselle, les serrant, se demandant à quel point elle serait étroite quand elle l’accueillerait en lui. Cette pensée le dégoûte, mais le fait bander en même temps. Désinvolte, il se contente de dire : « Kamen dort. » Il ne va pas dans les détails. Il préfère laisser son frère en dehors de ces problèmes, il en a suffisamment comme cela. « Tu devras combler tes besoins toute seule. » Son ton est sardonique, le sous-entendu est évident. Il espère qu’elle roulera le joint plus vite avant qu’il ne pète les plombs. Du coin de l’œil, il la regarde faire, il a envie de lui dire que ce n’est pas nécessaire, qu’il pourrait tout prendre directement, qu’il n’avait pas besoin de papier, qu’il voulait tout ressentir, tout détruire, tout le mal, tout ce qu’il avait en lui. Il se fiche de savoir si elle lui préfère son jumeau ou non ; en ce moment, ce n’est que le joint qui compte.

Quand la jeune femme porte celui-ci à ses lèvres, il la regarde, il pense au fait qu’elle a la même élégance que son meilleur ami quand il passe un cigare au coin de ses lèvres. Il n’en connaît pas beaucoup qui peuvent fumer le cigare, mais le Petterson, il est d’une classe au-dessus, il vit comme un riche alors qu’il est un voleur. C’est dans ces moments que Yassen, il se dit que c’est idiot de vivre comme une personne honnête ; l’important, c’est la fin, elle peut justifier n’importe quoi. Comme à chaque fois qu’il pense à Helge, le jeune homme sent quelque chose de bizarre se retourner dans son estomac. Il déteste cette sensation. Il ne veut pas en pincer pour un homme, le libertin, mais il ne peut rien faire, le cambrioleur accapare chacune de ses pensées.

Quand Zoya lui tend le joint, il le prend, il le fait tourner entre ses doigts fins, il le porte à ses lèvres, il en tire une bouffée, penche la tête vers l’arrière, recrache des cercles de fumée. Il se sent revivre. Il peut enfin respirer. Il peut enfin penser. Il redonne le joint à sa camarade. Celle-ci avait la tête tournée, mais ses lèvres étaient sèches. Yassen pense à son meilleur ami, passe sa langue sur les siennes. Pour se distraire, il tire un peu plus sur le joint. Cela endort le monstre habituellement, mais pas cette fois-ci, comme si le jeune homme s’était habitué aux effets des drogues. Il avait trop fumé depuis son arrivée en Grande-Bretagne pour compenser le manque des combats et maintenant, plus rien n’y faisait, plus rien ne pouvait remplacer l’adrénaline, la frénésie des batailles. Il allait devoir trouver un autre exutoire, quelque chose d’autre à noircir que ses poumons pour éviter le noir dans sa tête.

Elle lui demandait alors s’il comptait lui en foutre une. Son expression était tellement neutre qu’il se demandait pendant un moment si elle plaisantait. Ce n’était pas son genre, mais Yassen non plus ne se sentait pas comme son genre aujourd’hui. Il ne frappe habituellement pas les femmes. Il se retourne vers Zoya, il rapproche son visage du sien. Il s’exprime en russe, crachant sur l’anglais qu’on le force à l’utiliser pour faire connaissance avec les étrangers, lui qui en a marre de prostituer son être pour entrer dans la convenance des gens : « Bien évidemment que je vais t’en foutre une. » Sa voix est rauque, son visage se rapproche de celui de la jeune femme. Il sent l’herbe, la sueur, un peu le sang, mais plus que jamais, il s’en fiche de son image. Il tend son bras droit en direction de la table, il prend le couteau planté dans celle-ci. Serrant le poing autour du manche, il le brandit en direction de Zoya, lacérant sa joue et le bord de son oreille, bien plus profondément qu’elle ne l’avait fait avec lui. Le couteau s’enfonce dans le bras du canapé. Yassen ne se serait jamais permis le geste s’il n’avait pas senti que son amie avait aussi envie de se détruire ; ils étaient deux, à vouloir se casser et se briser. « Tu mérites de crever. » lâche-t-il. Le geste le contredit. Lentement, il passe sa main sur le visage de la jeune femme, son pouce sur la coupure, il étend le sang sur la joue de la demoiselle avant de le glisser sur les lèvres de cette dernière, imitant le maquillage de ces pauvres connasses de Françaises. Il regarde ce sang, son cœur bat à toute vitesse, et il n’en peut plus, Yassen, ses lèvres s’écrasent contre celles de Zoya, il l’embrasse sauvagement. Dans toute cette barbarie, cette bestialité, on retrouve de l'inquiétude, mais surtout, on ne retrouve que deux mots.

Abîme-moi.

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Kamen dort. Je soupirai à ces mots, agacée. Je n'étais pas du genre à dépendre de qui que ce soit, même la simple idée que cela puisse être le cas me dégoûtait. Sauf que l'orgueil était le dernier de mes soucis, ces derniers temps. Andreï, témoin de mes horreurs, avait insufflé son poison en moi, et Kamen était celui qui m'en avait offert un plus puissant, assez puissant pour surpasser tous les autres. Combler mes besoins moi-même, oui, c'était facile à dire. La première bouffée du joint que j'avais allumé fût agréable, mais bien loin d'être satisfaisante. Cette herbe n'était rien, elle ne faisait rien qui puisse me soulager. Car même sous les effets alourdissants de la marie-jeanne, je restais une bête dangereuse, mortelle. Le vide en moi, lors de l'absence de cette lune, me rendait si désespérée que j'étais aussi agressive que la bête elle-même. Je ne m'en sortais tout simplement jamais. Par le passé, j'avais toujours gardé mes ongles longs et pointus, pour me sentir bête même lorsque l'astre lunaire ne pointait pas son nez. Je les gardais acérés pour garder en tout temps un souvenir de ma condition. Depuis la pleine lune de décembre, j'avais gardé mes ongles le plus court possible, comme pour nier le fait que j'avais tué. Même lors des nombreux banquets, j'avais gardé ma consommation de viande à un minimum. Mon corps me le faisait comprendre, hurlant sans cesse d'en prendre plus, comme si je n'arrivais pas à me sevrer d'une puissante drogue. J'avais cette soif de sang que je refusais de combler. Mon teint et ma musculature en avaient pris un coup, étant pâle et plus frêle que par le passé. Je n'en étais pas faible pour autant, seulement moins forte que par le passé. Je me laissais dépérir. Il fallais avouer que d'être loin de mon père m'enlevait cette envie incessante de m'entraîner, d'être plus forte et dangereuse. Je me laissais aller, je me laissais sombrer.

Après tout, là était la décision qui m'était venue alors que j'agonisais dans les bras de Kamen. M'affaiblir. Plus j'étais faible, moins la bête ne pourrait être destructrice. Était-ce donc là mon choix ? Empêcher la bête de vivre pleinement ? Moi qui avais toujours adoré me prélasser sous les rayons de la pleine lune, en attente de l'arrivée de la bête ? Moi qui avais dit à Orion d'apprécier son état ? J'étais ridicule, mais me laisser faiblir était le choix le plus facile pour l'instant, en attendant que je saches réellement ce que je voulais. Du sang. Voilà ce qui me faisait si envie à cet instant. Le sang, peu importe lequel. Je pouvais sentir ce manque en moi m'envahir. Je fermai les yeux une seconde pour me détendre, prenant un grande respiration. Mauvaise idée, l'odeur du sang, aussi subtile pouvait-elle être, m'envahit d'un coup, encore une fois. Merde. Lorsque j'ouvrai les yeux, Yassen était rendu tout près de moi. Sa réponse fut à la fois attendue et inattendue, probablement au même niveau que ma question l'avait été pour lui. Bien évidemment que je vais t’en foutre une. Je restai indifférente, sans trop savoir quelle réaction je devais avoir. J'avais posé la question avec une calme et une neutralité poignante, et il m'avait répondu de même. Aucune parcelle de mon être ne flancha lorsqu'il menaça mon visage de la lame qu'il avait empoigné. Je restai silencieuse lorsque cette dernière s'enfonça dans ma joue. Le liquide brûlant s'étendit sur ma joue, seul témoin de la blessure qu'il venait de m'infliger, vu l'absence de forte réaction de ma part. Tandis que le couteau s'éloignait de mon visage, l'odeur m'engloba, traçant son chemin jusqu'au plus profond de mon être. Même l'odeur de mon propre sang me faisait réagir, car pour la bête, j'étais une autre humaine. Mon estomac se tordait, non pas de peur ou de douleur, mais de faim. Une faim qui ne pourrait être entièrement comblée, une faim de violence et de destruction. Tu mérites de crever.

« Tu ne sais même pas à quel point. »
Pour la première fois depuis le début de la nuit, un léger sourire se traça sur mes lèvres. Non pas de bonheur, non pas d'amusement, mais plutôt de complaisance. Il avait compri. Je m'étais trompée. Au final, je n'aurais probablement pas besoin de son frère, Yassen saurait peut-être me détruire, à sa manière. À peine avais-je eu le temps de passer ma langue sur mes lèvres pour nettoyer le sang qu'il y avait étendu qu'il m'embrassa avec force. Mon coeur s'agitait, car je pouvais sentir toute l'agressivité qu'il y mettait, ce à quoi je répondis avec hargne. Ma poigne se resserra dans son dos, où mes griffes l'auraient transpercés si je ne les avais pas taillées. Si j'avais pu, je lui aurai mordu la lèvre jusqu'à le faire saigner, mais j'étais beaucoup trop consciente des dégâts que je pouvais faire, même sous forme humaine. J'étais désespéré, mais pas idiote. Je ne voulais pas lui rendre ma malédiction, je ne voulais pas me le mettre à dos. À ce niveau, je sus que j'allais le décevoir. Mon autre main se porta à sa joue blessée, que je serrai jusqu'à ce que je puisse sentir le sang frais s'en échapper. Je passai mon doigt dessus pour en récolter le liquide, avant de me détacher de ses lèvres. D'un mouvement rapide, je portai mon doigt à ma bouche, pour goûter son sang. Je fermai les yeux pour savourer, en exstase. J'entendis la bête en moi se réveiller malgré l'absence de la lune. Mes dents se serrèrent, toujours à me retenir trop d'agressivité envers lui. J'avais cette forte envie de me jeter sur lui, de le lacérer bien plus qu'il ne venait de me le faire. Mais je ne pouvais point. Je ne savais pas jusqu'à quel point mon sang et ma salive pouvaient entrer en contact avec le sien avant que ça ne pose problème. Je savais que salive et salive ne causait aucun mal. Mon sang contre sa salive ? J'osais croire que ça ne causerait aucun mal - de toute manière il était déjà trop tard si tel avait été le cas, sachant qu'il m'avait embrassé après avoir étendu mon sang sur mes lèvres. Ma salive contre ses plaies, par contre, n'était pas un risque à prendre. Surtout pas de morsure, surtout pas de contact direct entre ma langue et ses coupures. Et si je me laissais trop aller, peut-être n'allais-je jamais arrêter ? Peut-être allais-je laisser la bête gagner à jamais ? Je n'étais pas prête à ça, mais l'envie y était. Je ne pus empêcher mes pensées de se tourner vers Kamen, à qui j'avais pratiquement fait le même rituel; sans la rage et l'envie d'attaquer. S'ils partageaient le même visage, leur regard et leur attitude différait. À cet instant, je le compris plus que jamais. Kamen n'avait fait que gentiment offrir ce que je lui avais demandé. Yassen prenait férocement sans même me demander, bien qu'il s'agissait de ce que je voulais secrètement. Et pourtant, leur sang disait le contraire. Celui du premier jumeau s'était révélé être très amer, pollué par les poisons qu'il s'offrait sans cesse. Celui du deuxième était bien plus doux, quelque peu terreux, herbacé pour être plus précis. La question ne se posait même pas, le second était bien plus agréable à savourer.
« Tu goûtes bien moins âcre que ton frère. »
Sorti un peu de nul part, sans réelle intention derrière mes paroles, je me contantais de lui faire comprendre que son sang m'était bien plus agréable. Il pouvait bien en faire ce qu'il voulait, de mes paroles.


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Yassen Yordanov
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Yassen Yordanov
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Yassen & Zoya
Party boys don't get hurt, can't feel anything, when will I learn, I push it down, I'm the one "for a good time call". Phone's blowin' up, ringin' my doorbell,  feel the love. 1, 2, 3, 1, 2, 3 drink. Throw 'em back, till I lose count

Tout doucement, le visage de la jeune femme se recouvre de carmin. Elle aussi se pare de ses couleurs de guerre comme elle le faisait quand elle se retrouvait seul en compagnie des hommes que le garçon entraînait. Cependant, dans ces terres, dans ce monde qui n’était pas le sien, il ne pouvait pas mener bataille. Alors, il devait enterrer sa rage ailleurs, dans les drogues, dans les crimes, dans les combats, dans les fêtes, dans les boissons, mais plus rien ne suffirait pour le faire sourire et ramener le petit garçon enthousiaste qui ne désirait que passer du bon temps en compagnie de ses proches.

Yassen avait compris. Il fallait laisser un peu de place au monstre pour que l’enfant ne puisse survivre, mais personne ne voulait connaître ce côté de sa personnalité; tout le monde aimait la bonne humeur, les sourires, mais son cœur ne voulait rien d’autre que carnage et désastre. Plus jamais il ne dépendrait de qui que ce soit, tout le monde n’attendait que le bon moment pour planter des couteaux dans le dos. Lui, il était tellement meilleur, il poignardait toujours de l’avant, peu importe que ce soit ses amis ou ses ennemis, il les traitait de la même manière, car il était un guerrier. Son cœur bat vite, sa main tremble, en même temps, il ne s’est jamais senti en aussi pleine possession de ses moyens. La drogue ne semblait plus avoir d’effet, jamais il n’avait vu aussi clairement, jamais il n’avait autant voulu ce qu’il s’apprêtait à chercher.

Zoya ferme les yeux et se laisser emporter par l’odeur du sang. C’est la seule qui peut comprendre l’amour que le jeune homme ne peut manifester envers cette fragrance, la seule qui soit suffisamment près de son monde pour qu’il ait un peu plus de respect envers elle que le reste de la gente féminine. Allongée sur le canapé, ses cheveux sombres s’étalent, n’attendant que lui pour humer leur parfum, se repaître de ces fragrances féminines.

En même temps, elle affiche une totale indifférence devant la scène, devant la lame, le sang qui coule sur le divan de la salle commune qui accueillerait bientôt leurs ébats, elle n’a pas la moindre réaction, comme si tout cela ne la touchait pas le moindrement. Il peut voir la luxure dans le fond de son regard. Il la note dans le fond de ses prunelles sombres, dans la façon dont sa bouche est entrouverte, aguicheuse, comme si elle n’avait pour but que de le narguer. C’est ce que le jeune homme se dit, et il en est certain quand il note le sourire complaisant de la demoiselle. Dans son regard, il y a une lueur malsaine alors qu’il sait que la jeune femme veut la même chose que lui.

Quand il l’embrasse, il se perd, il laisse sa langue se faufiler dans la bouche de la demoiselle, sans attendre la moindre permission. Le baiser est bon, langoureux, il ne retire ses lèvres que pour mieux les reprendre pour la suite. La poigne de la demoiselle se resserre dans son dos, il se repositionne, il la domine de toute sa hauteur, crachant contre les ongles si courts qui ne s’enfonceront jamais dans son dos. Yassen cesse le baiser, non sans un filet de bave. Son regard est sombre, le message est clair, il en veut davantage, qu’elle cesse de le prendre pour un faible, de se retenir, de faire la poupée de porcelaine entre ses mains, à croire qu’elle avait oublié les bienfaits de l’entraînement. Il la casserait en deux s’il le voulait, mais il ne passe pas de commentaire, il préférerait bien plus la plier que la casser.

La main de la jeune femme se porte à sa joue blessée, la pince pour faire couler le carmin. Yassen sent son sang couler, chaud et humide contre sa peau, collant et poisseux sur la main de la demoiselle. Quand cette dernière porte son doigt à sa bouche, le jeune homme en a conscience, ce geste marque un point de non-retour. Quand elle lui confie qu’il goûte bien moins âcre que son frère, un grand sourire éclaire son visage. « Tu n’as pas idée. » Elle pouvait bien en faire ce qu’elle voulait, de ses paroles. « Tu peux me faire mal. » ajoute-t-il, inflexible, lui rendant le même sourire complaisant qu’elle ne lui avait adressé plus tôt. Qu’elle soit plus intense, qu’il n’ait pas l’impression de faire l’amour avec une morte. Sinon, il allait devoir prendre les grands moyens et s’imaginer baiser la Azarova. « Cette fois, je t’en donne la permission. »

Cela n’importe pas de savoir si c’est de l’humour ou non. Il joue avec la cravate de la jeune femme, la tortille entre ses mains, avant de l’utiliser pour la ramener contre ses lèvres, quêtant un nouveau baiser, moins sanguin cette fois-ci, mais tout aussi affamé. Comme pour l’empêcher de s'échapper, de tourner la tête, il passe sa main sur sa joue, laissant l’autre descendre sur sa poitrine, entourer son sein ferme dont il prendrait le plus grand soin plus tard, il se le promettait. Déboutonnant la chemise, il dévoile le cou de la demoiselle, la carotide qui n'attend que lui. Il se penche vers elle, dépose des baisers avant d'aspirer la peau, jusqu’à ce que celle-ci prenne une couleur rosée, une belle marque que sa propriétaire porterait dans les prochains jours à venir. De cette soirée, elle ne ressortirait pas sans que sa chair ne montre qu'elle ait appartenu au Yordanov.

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Zoya M. Krushnic
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Pourtant, le caractère de Yassen était bien plus âcre que celui de son frère. À mon avis, ce n'était pas une mauvaise chose. Au contraire, cela le rendait bien plus intéressant. Par sa simple odeur, par ses simples mouvements, par sa simple respiration, je sentais qu'il avait une amertûme qui me complétait bien. Son corps près du mien faisait bien plus de sens que si ça avait été celui de son identique frère. Tout comme cette envie, cette féroce envie, était si sensée. Naturelle, même, je savais que la bête en moi - et nous ne parlons pas ici du loup - avait envie de ça, à cet instant. La bête avait envie de se défouler, de hurler et de faire hurler. Mais l'humaine refusé à moitiée. Je sentais mes muscles se tendre, prêts à aggriper le bulgare et lui lascérer le dos. Je sentais ma mâchoire se serrer, prête à enfoncer mes crocs dans sa chair. Mais je ne pouvais pas. Il ne connaissait pas les conscéquences que ma salive pouvait avoir sur son sang. Il ne savait pas ce que j'étais, et à cet instant, il me voyait comme une simple fille, faible et sans défense. Sauf que même cette définition n'était pas la mienne. Si je n'avais pas été maudite, je me serais entièrement donnée à cette débauche, avec une agressivité qui m'était instinctive. Sauf que Yassen insistant. Sauf que mon sang bouillait en moi, cette envie de plus en plus présente. Le sang était l'odeur qui prédominait dans mon fin odorat. J'avais soif. Soif de sang, soif de douleur, soif de sensations, soif de lui. Il m'approcha de lui à nouveau, m'embrassa en resserant ma cravate. Qu'il tire plus fort sur celle-ci, qu'il m'étouffe et me fasse ressentir quelque chose. Mais il se contenta de mettre ses mains sur moi, de découvrir mon corps dont, s'il y posait se regard, il remarquerait les nombreuses cicatrices. Si son toucher ne répondait pas à mes envies destructrices, mon corps réagit toutefois positivement. J'avais besoin de me perdre.

« Parce que tu crois que j'en ai besoin? »
Mes paroles n'étaient point une provocation, bien qu'une certaine arrogance teintait ma voix. Avoir sa permission, comme s'il ne me l'avait pas déjà donné. D'un mouvement brusque, j'agrippai sa chemise pour l'ouvrir d'un coup, craquant la couture des boutons par le fait même. Ces derniers tombèrent au sol tandis que je dévoilai le torse du Yordanov. Pendant ce temps, lui portait une attention particulière à mon cou, qu'il avait lui-même dévoilé. Ma main libre son chemin sur son buste. Si mes griffes avaient étées ascérées, elles y auraient laissé des traces. Entre l'odeur du sang, de la peau et du désir, une fumée se dévoilà, ce qui me fit échapper un soupir de complaisance. Le bulgare décrocha finalement ses lèvres de sur ma gorge, ce qui me laissa la chance de soutenir son regard. Je portai ma main à mon cou, consciente de la marque qu'il venait d'y laisser. Du bout des doigts, j'attrapai le joint qui brûlait encore à nos côtés, laissé à l'abandon. Sans détacher mes yeux de ceux de Yassen, j'en pris une grande bouffée. Je voulais qu'il voit que, malgré mon manque d'agressivité physique, mes pensées étaient d'un érétisme féroce. Je ne voulais pas rester emprisonnée dans ma propre rage, je devais la partager. J'aggripai son cou pour l'approcher de moi, déposant mes lèvres sur les siennes afin de lui offrir la fumée qui, quelques secondes plutôt, avait empli mes poumons. Les effets de l'herbe engourdissaient mes pensées. À peine mes lèvres détachées des siennes, je les gardai près, si près que je pouvais toujours le goûter. Et la fumée me montait au nez. Un sourire en coin se dessina sur mon visage avant que je ne mordre sa lèvre du bas. Sauf que je ne me rendis pas jusqu'au sang, je n'étais pas devenue soudainement stupide, bien qu'emportée par la situation. Je reculai. J'en voulais plus, bien plus.

Ma tête se tourna un instant, juste assez pour que la lame entre à novueau dans mon champ de vision. Lui faire mal, c'était ce qu'il voulait. C'était ce que je voulais. La bête voulait mordre, mais elle ne pouvait pas. La lame pouvait faire l'affaire. D'un mouvement de hanche et d'épaule, je renversai le brun pour être au dessus de lui. Mes doigts s'enroulèrent autour du couteau pour le retrier du canapé. La lame vibra sous le mouvement, son qui, pour moi, fit monter la tension d'un cran. Le bruit du combat, le bruit de la violence. Je portai ma bouche à son oreille pour y sussurer quelques paroles.

« Les traces que je laisse ne disparaissent pas, Yordanov. Sois-en conscient. »
Il y verrait probablement des sous-entendus, quelque chose à lire entre les lignes. Pourtant, ses mots étaient si réels, si précis, qu'il était difficile d'y croire. Et s'il savait. S'il savait que mes griffes et mes crocs laissaient des cicatrices éternelles. S'il savait que j'avais une envie irréprésible de lui en infliger. Cette lame était une arme mortelle, mais rien à mes côtés.




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Yassen Yordanov
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