Sabal de VandekeybusConsumed by the shadows Maison/Métier : professeur d'art à l'école poudlard, tel un prophète dans le désert le voilà à tenter d'apprendre à voir aux plus déterminés des aveugles. Célébrité : jeffrey dean morgan Pseudo : baba yaga Âge : 27 Parchemins : 375 Gallions : 106 Date d'inscription : 10/02/2017
| Jeu 16 Mar - 23:58 |
| FOOLS OF THE MOON sabal & basile Plus les jours passent, et plus le réveil est confortable. Tu crains de ne t'y faire, à ton présent. Malheureux, tu n'apprendras jamais. Le soleil au travers des vitraux ne te donne plus envie de vomir, parfois il te fait même sourire. L'humidité du château, tu ne la confonds presque plus avec celle de ta cellule, avec celle de l'horreur. Avant Poudlard avait des allures d'Azkaban agrandit, maintenant c'est un purgatoire en devenir. Peut-être ton séjour ici te purgera-t-il, ou peut-être sera-t-il ton doux tombeau. Plus les jours passent, et plus tu vas mieux. Peut-être est-ce là l'épreuve du temps, ou peut-être est-ce tes incessants aller-retour à l'infirmerie. Les crises dans tes mains ne diminuent pas, mais elles font moins mal, elles sont moins fulgurantes. A Azkaban, personne ne te soignait, on te laissait geindre dans ton coin, pourvu que ça donne une leçon aux autres prisonniers. Parfois c'était toi, et parfois c'était d'autres. Au fil du temps, vous aviez fini par reconnaître vos cris. Tu savais a qui appartenait tel pleur, tel plainte. Tu en avais appris plus sur les faiblesses et les craintes de tes camarades de malheur, que de tes amis lors de tes années de liberté. Pauvre âme désenchanté que tu es Sabal. Les hurlements t'ont enseigné les prénoms et les souvenirs, les pertes douloureuses et les amours sensibles. Personne ne veut finir à Azkaban, personne ne veut finir entre les mains des mangemorts. Et maintenant, plus personne ne s'effondrera sous la baguette du mage noir...Enfin, si tout ça n'est pas simplement une illusion de ton esprit devenu fou par l'enfermement. A Azkaban on te laissait décharné, ici, on te soigne. Zirwya, elle est là. Si elle n'est qu'une création de ton esprit, elle est certainement la meilleure idée que tu n'es jamais eu.
La marche blanche a laissé Poudlard dans une ambiance de questionnements latents, de tentatives incertaines. Reprendre la vie comme avant ? Impossible. Tu ne peux pas, et les élèves non plus. Tu ignores encore pourquoi de telles décisions ont été prises, tu n'as pas pensé à poser de questions. D'un côté, tu sais que tu n'auras pas de réponses. Tu n'es personne ici, qu'une figure de petite autorité comme tout nouveau professeur d'option qui existe. La plupart des élèves ne t'ont pas en cours, les autres participent à peine. Oui Sabal, tu n'es personne. Alors pourquoi te confier autant de rondes ? Pas que tu te plaignes, ça t'occupe d'une certaine manière. Et tu aimes bien Poudlard la nuit, c'est calme, tant que tu ne tombes pas sur un ou plusieurs élèves en pleine tentative de fuite. Mais la plupart du temps, le bruit de tes pas est suffisant à les faire déguerpir et tu n'es pas obligé de jouer au grand méchant loup. Sauf un. La terreur, ta sourie. Basile. Tu ne cherches pas réellement à le prendre sur le fait, à vrai dire, ça t'amuse de ne pas y arriver. Tu l'entends, parfois même tu sais qu'il est là, quelque part, qu'il te regarde, qu'il attend que tu réalise qu'il est là. Au début tu ne prêtais pas réellement attention au jeune homme. Un élève, comme les autres. Qui essaie d'enfreindre le règlement, comme les autres. Puis il t'a échappé une fois , deux fois, trois fois, quatre fois. Maintenant tu ne comptes plus et tu espères qu'il t'échappera encore longtemps. Ca t'amuse, ce petit jeu. Tes pas résonnent contre les marches de l'escalier menant aux cachots et au sous-sol du château. La course commence à une heure, et se termine lorsque ton tour de garde prend fin. Tu t'approches de la salle commune des poufsouffles, tu sais qu'il en est déjà sorti. Tu entends presque son souffle contre ta nuque. Petite sourie provoquant le loup. Est-ce bien raisonnable comme jeu Sabal ? Avec les nouvelles règles ? N'es-tu pas toi-même en train de les enfreindre ? Tu ne devrais pas l'encourager, mais tu as envie. Parce que c'est stimulant, de ne jamais réussir à le voir vraiment. Juste son ombre, au loin le bruit de ses pas. Là. Tu l'entends, il monte les escaliers. Tu rigoles doucement, tu te retournes et tu te mets en chasse. Attention petite sourie, tu arrives.
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