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Lever le sombre voile (Lionel)

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Lever le sombre voile
Il y a des choses que nous désirons garder pour nous afin de ne pas peiner les autres, ne pas leur faire de mal, qu'ils ne nous remarque pas... Qu'ils restent heureux et qu'ils possèdent toujours une bonne image de nous... Mais ce n'est malheureusement pas possible... La pire des vérités peut parfois sortir de la pire des façons... C'est là que nous découvrons qui sont nos véritables amis. - Alvérize.
Le bout des doigts qui glissent lentement contre la surface froide du bois, mes paupières qui se ferment, ma respiration qui tombent vers la plus basse qu'elle peut avoir. Petits bruits incessants des doigts qui décident de faire sa symphonie contre la table basse. Un verre à la main, presque vide, je me laisse bercée par la chaise qui fait de petits mouvements d'avant en arrière. Je porte ce poison à mes lèvres. Il se verse lentement sur ma langue pour s'engouffrer au fond de ma gorge, disparaissant dans mon estomac pour ensuite se propager dans mes veines. J'ai commencé à ressentir les effets de l'alcool il y a de cela plusieurs minutes, mais je ne m'étais pas arrêtée de boire pour autant. Je prends une grande inspiration avant de boire d'un trait le reste de mon verre et de me lever. Le geste brusque fait tourner ma tête et manque de me faire perdre de pied. Je m'arrête juste à temps avant d'avoir le visage contre terre. Je m'accroche d'une main contre la table basse près de moi et je m'aide ainsi à me redresser. Sans honte, puisque personne n'était là pour me voir ainsi. Me faire du mal par la boisson était rendu chose courante, rituel dégoûtant et éprouvant. Mes mémoires s'effaçaient ainsi sous l'effet de brouillard de ces liquides divers. Je bois jusqu'à ce que mon corps ne puisse plus le supporter et que l'inconscience vienne me prendre. Ces ténèbres qui viennent m'envelopper et font tout disparaître de ce qu'il y a de mauvais, mais pour que tout recommence le lendemain venu. Une routine maudite.

Je fais un pas. Puis un autre. Mes pieds traînent sur le sol avant que je ne puisse atteindre la fenêtre de ma boutique. Parfois, je décide de boire ici, parfois chez moi, une petite maison non loin d'ici. Que quelques minutes de marche seulement. Mes genoux finissent par flancher. Le choc, je ne le ressens pas à cause de cet engourdissement grandissant. Mon esprit s'emberlificote. Mes coudes se déposent sur la bordure de la fenêtre alors que mes yeux se perdent sur le néant de l'horizon. Ces vilaines gouttes cristallines viennent perler au coin de mes yeux et je ne peux même pas les empêcher de venir rouler sur mes joues pâles par les nuits que j'ai manquées, par l'éveil qui m'a soutenu, agrippée par le cou sans même que je ne puisse me défaire de son emprise. Mon front vient rencontrer le bois, brutalement. Le choc, cette fois, me fait littéralement perdre pied et je me retrouve à valser sur le côté, les jambes glissant sous l'engourdissement général. Le verre fait une volée et se fracasse en plusieurs morceaux sur le sol. Mon corps subit un soubresaut. Mes paupières s'ouvrent brutalement et je me redresse. Ma main se pose au mauvais endroit et cela me fait jurer à voix haute, chose que je fais si rarement... Un morceau de verre s'est enfoncé dans ma chair et le sang perle lentement pour venir, faire, échouer des gouttes écarlate sur le bois. Mes yeux s'abaissent pour regarder le sang qui s'accumule de seconde en seconde et je finis par soupir avant de me lever le plus lentement possible. Je fais de mon mieux afin d'éviter les morceaux de vitre sur le sol. Pas à pas. Je parviens à gagner la porte d'entrée de la boutique. Ma main se referme sur la poignée de la porte et la tourne tranquillement de ma main valide.

Pourquoi est-ce que je souhaite ouvrir la porte exactement ? L'idée est si lointaine déjà que je viens de la perdre. L'explication a filé entre mes doigts et je ne la retrouve plus. Vraiment ? Je marmonne quelque chose d'inaudible alors que je fais un pas vers l'avant, mais avant que je ne puisse aller plus loin, je percute quelque chose. Attendez. Ce n'était pas quelque chose. C'était quelqu'un. Mais mon corps a déjà glissé vers l'arrière et il vient s'écraser contre le parterre. Lourdement, pour le peu que je puisse véritablement être lourde vu ma faible carrure. Bordel ! Ma tête tourne. Très vite même. Mes lèvres se pincent à cause de cette chute plus ou moins ridicule. Mes yeux n'affichent pas clairement les détails autour de moi. Lorsque ces deux orbites mélangées de bleu et de vert se posent sur une silhouette masculine, ils remontent pour atteindre ce qui semble être un visage. Toutefois... Les détails ne sont pas très clairs...

Soudain, quelque chose semble me frapper. Un mélange de peur, de tristesse et d'incompréhension se peignent sur mon visage. Ce n'était pas possible... Ce ne l'est pas en réalité, mais mon cerveau est si embrumé que je ne sais même pas ce qui est vraiment vrai en ce moment même... Mes lèvres tremblent légèrement alors que j'observe toujours l'homme qui se dresse devant moi, toujours ainsi contre terre sans avoir bougé. ''- C'est impossible....'' Murmurais-je d'une voix brisée, mais assez audible pour que l'homme que je connaissais, mais que je ne considérais pas comme sa véritable identité, puisse m'entendre. ''- Je t'ai vu mourir sous mes yeux, Ezekiel...'' Ce que je ne savais pas, c'était que l'homme qui se tenait dans l'embrasure de la porte n'était nul autre que Lionel, un gryffondor qui venait parfois dans ma boutique et dont j'avais prise l'habitude d'aborder. Nos conversations étaient plaisantes. Je n'ai jamais eu de mal à m'entendre avec lui. J'ai toujours été là pour le conseiller en herbes et potions s'il en avait le besoin. J'étais intoxiquée au point où je confondais mon ancien fiancé à Lionel. Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine, voulant en sortir. J'avais mal. Très mal. Mon corps même s'était mis à trembler, car ce n'était pas possible...! Je ne savais pas ce dont j'avais vraiment l'impression d'offrir en image à celui qui est devant moi, mais elle n'est pas celle que je projette à l'habitude. Elle est bien différente... Quelque chose cloche, ce n'est. Dans quoi étais-je tombée...?
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Lionel Lemaire
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Lionel Lemaire
Élève de Gryffondor
Maison/Métier : première année en politique magique, rugit son appartenance à la maison des lions.
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lever le sombre voile
alvérize & lionel
Et depuis, les éclairs me rappellent à la guerre, comme si au combat mes convictions redevenaient fières. J'ai embrassé trois fois la main de Lucifer et j'ai brûlé au loin, au bien trop loin de toi. Je déteste ma vie, c'est long ma vie sans toi. Je sais trop que ma place est dans tes bras.

Le bout des pieds qui glisse contre le sol. Les bottes du jeune homme taquinent la terre, elles sont sales, recouvertes de ses dernières aventures dans la forêt où il avait pris soin de son serpent et des animaux qui croisaient sa route. De tout le village, ce que Lionel préférait le plus, c’était la petite colline près de la Cabane hurlante. Assis sur la plaine, il profitait du bon temps en se reposant. Fermant les yeux, il tentait de se rappeler sa France, de ne pas oublier Beauxbâtons, comme si le souvenir des bons moments garderait le bonheur encore un peu plus vivant. Il s’ennuyait de sa campagne, de sa maison perdue dans les arbres, de l’animalerie familiale. Parfois, il tentait d’écrire à sa famille d’adoption, mais son hibou finissait toujours par revenir. Le lion faisait de son mieux pour cacher son inquiétude, mais il espérait que rien de grave ne soit arrivée à sa mère et à son père.

Profitant de cette fin de semaine, le jeune homme marche dans le village. Pour une rare fois, on le trouve seul, sans ses amis, sans même une fille qui serait accrochée à son bras, qu’il embrasserait sur la tempe de temps à autre. Il était trop connu, le lion, pour ses nombreuses conquêtes, pour son sens de l’amitié et de la justice qui effleurait les limites du radicalisme. Un pissenlit sur l’oreille, il chantonne une chanson de Sardou, les mains dans les poches. Il tente d’oublier la dernière fois qu’il avait marché seul à Pré-au-Lard, lorsque tout avait mal fini.

Sans savoir comment, quelques semaines auparavant, le jeune homme avait erré, s’était dirigé vers la Tête de Sanglier. Le lieu était terriblement mal famé, mais avec la réputation qu’il se coltinait, le Lemaire n’avait pas vraiment eu peur en entrant dans le bar. Ces gens étaient comme lui, des raclures et des incompris. Assis sur un tabouret, Lionel avait alors commencé à boire. Un verre. Deux verres. Trois verres. Cinq verres. Il avait perdu le compte. Il avait voulu oublier. Il avait voulu oublier qu’il avait perdu Opale, qu’il avait perdu Ajaib, il avait voulu oublier qu’il avait perdu Adélaide, qu’il avait perdu Berttie, qu’il avait perdu ses parents, qu’il était en train de perdre tout à ce quoi il s’était toujours accroché. Au final, il n’avait rien oublié. L’alcool avait ouvert les blessures, coupé tous les points de suture et les mémoires qui auraient dû s’effacer n’étaient devenu que des douloureux fantômes.

En quittant le bar, il avait titubé, il n’était plus parvenu à voir clair. Il s’était rattrapé maladroitement sur le mur de briques de la maison avoisinante, éraflant ses paumes au passage, sans en ressentir réellement la douleur.  Les pensées tournaient dans sa tête sans qu’il ne puisse les contrôler. Il aurait voulu parler, mais sa bouche était pâteuse.

« Les gens comme eux ne t’aimeront jamais. »  « Les gens comme eux, ils se soucient des autres, ils aiment tout le monde, comment pourrais-tu croire qu’ils aimeraient seulement une personne, tu es égoïste mon pauvre Lio… » « Un gars n’aime pas un autre gars… » « Est-ce que c’est si mauvais… » « Ils vont dire que tu fais exprès… » « Pas capable de trouver la bonne nana… » Un prénom s’était échappé de ses lèvres. « Sakura. » Il s’était effondré. Quand il s’était réveillé, c’était dans une maison, petite, chaleureuse, qui lui avait donné l’impression de retourner chez lui. La propriétaire de Pippins Potions s’était occupé de lui et lui avait donné de quoi soulager son mal de tête lancinant.

Aujourd’hui, il avait décidé d’aller la remercier d’avoir pris soin de lui. Il lui avait acheté un chaudron en carapace de crabe de feu. Il l’avait emballé dans un sac avec du papier de soie, usant de tout son sens de l’esthétique français pour que le tout soit à son goût. Se dirigeant vers la boutique de potions, il cogne à la porte, trois coups secs qui résonnent dans le vent de fin de soirée.

Burton vient finalement lui ouvrir la porte. C’est ce qu’il déduit, mais en entendant le fracas, le lion entre précipitamment dans la pièce. La jeune femme est assise par terre. Ses cheveux bruns sont emmêlés, ses joues sont mouillées et les larmes semblent avoir coulé. Il y a des éclats de verre partout, du sang coule sur ses mains. Son regard est si triste que Lionel se sent instantanément mal à l’aise, avec son cadeau dans une main. Lorsque les yeux de la femme se perdent sur le menton et les côtés du visage du jeune homme, il songe vaguement qu’il a oublié de se raser. Il arborait une petite barbe, beaucoup moins fournie que celle de son meilleur ami, mais qui faisait tout de même sa fierté.

L’apothicaire murmurait que c’était impossible, qu’elle l’avait vu mourir devant ses yeux, mais le plus étrange était surtout qu’elle venait de l’appeler Ezekiel. Ce fut de justesse que le jeune homme ne réplique qu’il s’était simplement évanoui en raison de l’alcool, et que son nom était Lionel. Un peu troublé, le jeune homme regarde autour de lui et il voit un cadre-photo. À l’intérieur de celui-ci, Alvérize danse en compagnie d’un homme, qui ressemble parfaitement au lion. Ezekiel… mort sous ses yeux…

Lionel savait ce que c’était que de perdre la personne que l’on aimait. Il avait perdu Adélaïde, sa petite amie, lors de la Grande bataille de Poudlard. Pendant un an, il l’avait cru morte jusqu’à ce qu’elle ne revienne à Poudlard. Ça l’avait rendu si heureux. Même s’il savait que ce qu’il faisait n’était pas véritablement bon, il ne pouvait pas s’empêcher de vouloir donner le même bonheur à Alvérize, même si ce dernier était temporaire… S’il faisait semblant d’être Ezekiel, cela la rendrait heureuse et elle ne boirait plus autant, elle ne se retrouverait plus dans un tel état de désespoir.

Lionel s’accroupit, pour être à la hauteur de la jeune femme. Il pose son sac sur le sol, il prend la main de Burton pour retirer avec délicatesse les éclats de verre. « Les gens que l’on aime ne meurent jamais véritablement. » Il a l’impression de se revoir devant Adélaïde, quand il l’avait recroisé au début de l’année. Il avait cru qu’elle était morte, lui aussi, même s’il ne l’avait jamais vu mourir devant lui. Il avait passé un an, un an à aimer une morte. Alors, il décidait de reprendre les mêmes mots que la morte lui avait donné pour justifier son retour. « Je n'ai jamais cessé de penser à toi... Je... Je ne pouvais pas t'oublier. Même quand je suis parti me battre, même quand j'ai quitté Beaux…. Pré-au-Lard. Tu étais avec moi, dans mes pensées. »  Il continue de nettoyer la plaie, sort sa baguette pour la refermer, avec douceur. « Je savais que nous nous retrouverions, il fallait que je fasse tout ça avant... pour moi, pour toi, pour nous. » Il ne savait même plus ce qu’il était en train de dire. Sans le vouloir, Lionel s’entraînait dans des problèmes, des très gros problèmes.

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