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Version 7
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stars may collide, but I love you until the end of time [Aldous]

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There you are, sweet nightmare
Aldous B. Koch & C. Aëlys Legibovna

ϟ Avril 2000
« PEEVES ! » Seul un ricanement vint répondre à la fureur qui émanait de cette exclamation, tandis que déjà le fantôme farceur s’évadait, lançant aux pauvres malheureux qui croisaient son chemin, tout ce qui lui tombait sous la main. À cette heure avancée de l’après-midi, il s’était constitué une réserve de gâteaux à la crème, et ne se faisait pas prier pour arroser les étudiants autant que les enseignants de son nouveau passe-temps de l’instant. Ce n’était que de justesse que le professeur d’occlumancie avait échappé à l’attaque, se protégeant de cette vilénie grâce à un Poufsouffle de quatrième année qu’elle avait attrapé par le col. Le pauvre étudiant s’était retrouvé couvert de crème et de bout de gâteaux, mais rien qui ne soit fatal ou ingérable avait rétorqué la russe, repoussant l’étudiant pour se mettre à la poursuite du fantôme. Comme si la folie du château ne suffisait pas, il fallait que cette maudite âme s’y mette elle aussi, semant la pagaille et la terreur sur son chemin. Jurant dans sa langue natale, elle menaça de tout et de rien le spectre, mais plus encore de trouver un moyen d’asservir son âme afin qu’il se tienne tranquille. Si cela avait été désiré plusieurs fois, jamais personne encore n’avait trouvé le moyen de réellement lier un fantôme, ni même tenté de le faire : les retombées étaient trop subjectives. En cet instant pourtant, la nécromancienne se moquait éperdument des conséquences d’un tel acte, tant la colère lui semblait une excellente excuse pour mettre son plan à exécution, mentalement parlant tout du moins. Elle avançait d’un bon pas, suivant la folie de l’apparition, évitant soigneusement les bouts de gâteau disséminés au sol, évidemment, à la pensée que le pauvre concierge allait devoir nettoyer tout ça, elle esquissa un sourire mi-figue, mi-raisin avant de reprendre son avancée. Bien entendu, ce fut sans surprise qu’elle constata que ce maudit fauteur de trouble grimpait à l’étage supérieur, l’obligeant à prendre les escaliers têtus, et plus encore depuis que le château semblait lui-même devenu fou. Pourtant, nulle tentative pour la mener ailleurs, pour une fois, l’incitant à prendre une mine de victoire satisfaisante tandis qu’elle reprenait la chasse au poltergheist. Il n’était vraiment pas difficile de traquer l’infernale, tant les protestations des victimes étaient flagrantes et les miettes de son forfait visibles.

Tournant dans un couloir plus ou moins désert, la russe échappa une nouvelle fois de peu à l’attaque du fantôme qui visiblement l’attendait, attrapant la première silhouette qui s’était présentée à ses côtés, et qu’elle avait sans doute prit pour un étudiant, l’obligeant à être un bouclier terriblement efficace contre la nouvelle attaque de Peeves. Le bruit du cake s’abatant sur la silhouette lui fit comprendre que l’attaque avait cette fois été bien plus grande que toutes les autres réunies et que ce n’était vraiment que par chance qu’elle y avait échappé. « Je suis déso… » Bien entendu, elle ne put que s’interrompre, ses prunelles de jade se glissant dans l’acier de son détracteur le plus amer et entêté : Aldous Koch. « Oh ce n’est que vous. Bien, vous vous en remettrez. » acheva t’elle, s’esquivant pour ne pas salir sa tenue du jour, une robe écrue, synonyme que les beaux jours étaient de retour. C’était tout naturellement qu’elle avait troqué son air sérieux pour quelque chose de plus avenant. Même ses cheveux n’étaient plus serrés dans un chignon, mais rapidement nattés sur le côté. « Ooooh !! Le beau couple que voilà ! Un part de gâteau de mariage pour les deux tourtereaux ?? » Écarquillant les yeux, la russe n’eut que le temps d’ouvrir une porte au hasard, attrapant l’auror pour qu’il s’y réfugie avec elle, la fermant aussi rapidement, devinant le bruit des gâteaux s’écrasant contre la porte. « Je vais le tuer. Je vais le remettre dans un corps neuf, le tuer et l’asservir, maudit fantôme ! » gronda t’elle contre la porte, attendant quelques secondes avant de tourner la poignée pour sortir du placard. En vain. La poignée semblant tourner dans le vide. « C’est une plaisanterie ? » murmura t’elle.

Et c’en était une. De bien mauvais goût, alliant un fantôme avec deux étudiants inconnus, et auquel le château s’était lui même rallié, empêchant les deux adultes de sortir de leur prison… plus ou moins temporaire. « Profitez bien de la lune de miel les tourtereaux ! » put-elle entendre de l’autre côté de la porte, tandis qu’elle tambourinait du plat de la paume contre le bois. C’était pourtant une si belle journée… Pourquoi fallait-il qu’elle soit coincée avec LUI de surcroit ? Elle qui avait tout fait pour ne plus jamais se retrouver avec lui, qui avait tout mis en œuvre pour qu’il ne puisse plus mener son enquête, prévenant son paternel, disséminant de faux indices, protégeant plus que jamais ses secrets. Oui, elle avait tout fait pour ne plus jamais le retrouver sur son chemin, et quoi ? Elle était coincée avec lui, dans un placard à balai. « C’est un cauchemar… » marmonna t’elle pour elle-même, avant de finalement se tourner vers l’auror. « Pas.un.mot. » laissa t’elle filer entre ses dents avant de commencer à chercher une solution pour quitter cet endroit trop exigüe. Pourquoi fallait-il que les placards à balais soient si petits ?
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"Stars May Collide, but I Love You Until the End of Time"
Aldous B. Koch & C. Aëlys Legibovna

ϟ 22 Avril 2000


J'déambule. Une énième ronde. Une énième lutte contre l'sommeil. J'suis épuisé en c'moment. Sur les rotules avec l'enquête qui m'pompe toute mon énergie. J'ai même plus la foi d'emmerder la Duchesse et d'bosser sur son cas. Avec c'cadavre trouvé et la pression du Ministère et du Dirlo d'mes deux pour étouffer l'affaire, j'suis juste sur l'point d'péter un câble. Et j'pense à Maugrey. Il disait tout l'temps qu'c'était dans ces moments-là qu'l'ennemie frappait. Qu'c'était qu'on d'venait une proie facile. Vigilance constante. Comme si c'était possible H24, quand ton corps suit plus, quand ton esprit est à bout d'force. Qu'y a rien ni personne pour t'donner l'courage d'continuer, à part ton foutu ego qui t'pousse à rien lâcher. Même les élèves ont du l'remarquer. J'suis plus aussi réactif, moins agressif, presque laxiste parfois. Parc'que j'en peux plus. Comme si c'était pas suffisant, j'avais l'pressentiment qu'un truc atroce allait s'produire. Une sorte d'prémonition qui dormait au fond d'mes entrailles, attendant l'moment d'sortir en criant "tu vois, gros, j'te l'avais dis qu'ça sentait la merde !". Pas moyen d'savoir d'où ça pouvait v'nir. J'suis tellement à bout. Ca fait des nuits qu'j'ai pas fermé l'oeil et qu'j'fonctionne en mode automatique comme une machine avec deux heures d'cauchemars et deux litres d'café dans la gueule pour t'nir. Paraît même qu'ça s'voit sur ma gueule. J'évite assez les miroirs pour pas en rajouter, mais faut dire qu'j'ai des cernes violettes qui s'mélange à ma balafre et m'donne l'impression d'avoir pris des bourres-pifs toute la journée. Ca et ma tronche d'déterré, j'avoue qu'j'fais plus flippé encore qu'd'habitude. C'est p't'être seulement pour ça qu'j'ai encore pas merdé quelque part. Parc'que j'fous suffisamment les foies à ceux qu'j'croise pour éviter les emmerdes ...

Il arpente dans un couloir où il n'y a personne. Les cours sont presque terminés pour cette fin de matinée. Quand la cloche sonnera, ce sera la débandade. La horde de crétins sortira des salles de classes comme un troupeau de gnous qui se rueraient à la Très Grande Salle pour s'en mettre plein la panse. Pourtant lui, a tout sauf envie de manger. Cela fait plusieurs semaines que ses tourments lui coupent l'appétit au profit de beaucoup de cigarettes fumées. Seul plaisir coupable qu'il peut s'accorder en restant parfaitement lucide pour l'exercice de sa fonction. C'était d'ailleurs assez perturbant de le voir si investit par la mission officielle qu'on lui avait confié. Que son esprit ne papillonne pas à cent lieux de là, à enquêter sur d'autres affaires plus obscurs et plus viles qui déchargeraient davantage son âme de sa haine et de sa rage. Mais même la bête tapie au creux de ses entrailles se tenaient tranquille. Comme si l'épuisement de son corps et de son cerveau l'empêchait de le dévorer de l'intérieur. Comme s'il devait fonctionner au profit de la survie de son âme. Son pas est plus lent que d'ordinaire, son regard moins perçant, ses réflexes amoindris. Sa baguette pointe toujours à 180° autour de son corps enveloppé de son manteau aux nombreuses poches frémissant toutes d'objets de surveillance magique. Il réalise en fouillant l'une d'elle, qu'il n'a pas sa flaque. Le poids rassurant du cadeau de son mentor ne pèse pas contre son torse. Une panique torve ceint un moment son abdomen alors qu'il fait farouchement demi tour et gagne ses appartements pour la retrouver. Posée là où il l'a laissé la veille, enfin plutôt très tôt ce matin, quand il s'est abandonné au sommeil pour quelques heures.

J'pense à trop d'choses, mes neurones prennent aucun r'pos. C'genre d'trucs aurait jamais pu arriver avant. Jamais. J'range ma flasque dans ma poche et j'reprends ma ronde en allant direct au troisième étage. Et pendant c'temps, j'cogite encore. Ombre, qu'est c'qu'elle veut, qu'est-c'qu'elle cherche, qu'est-c'qu'elle sait, avec son odeur de cendre qui m'tord le bide et ses yeux d'biche qui m'fixent sans cesse ? Maddox, qu'est-c'qu'il lui arrive, qu'est-c'qu'il est entrain d'vivre, est-c'que c'est l'épidémie qui lui tombe sur la gueule, est-c'que c'est pas l'prochain qu'on va r'trouver décédé, gisant au milieu des bois ? Greengrass, qu'est-c'qu'elle fout au milieu d'la nuit à traîner dans les couloirs, pourquoi elle m'a provoqué comme ça alors qu'd'habitude elle joue l'innocente, pourquoi j'l'ai laissé partir au lieu d'la suivre ? Ruskova ... J'ai à peine l'temps d'penser à elle qu'j'me fais attraper par l'col d'mon manteau et qu'j'reçois un violent coup dans l'dos. La Duchesse s'est planqué en fermant les yeux, contre mon torse, alors qu'c'connard d'Peeves vient d'me coller un putain d'gâteau à la crème d'mes deux entre les omoplates. J'la vois qu'esquisse un r'gard pour vérifier qu'sa robe blanche est pas tachée avant d'commencer à s'excuser. J'hausse un sourcil. Elle vient d'piger qu'c'était moi. Elle r'prend sa voix glacial et m'lâche, commence à partir quand l'fantôme s'met à glousser des salop'ries. D'ordinaire, j'aurais vu rouge et j'aurais balancé des sortilèges sur sa gueule de petit trou du cul d'mes deux. Mais aujourd'hui, j'fais rien. J'me laisse attraper encore une fois par la Ruskova qui m'pousse avec elle dans un foutu placard à balais, en s'servant d'moi comme bouclier avant d'fermer la porte. Vlan.

Le claquement sonore est décuplé par la rafale de gâteau qui s'écrasent contre le battant sans discontinuer alors qu'Aldous réalise la soudaine proximité avec la Duchesse, l'obscurité du placard et l’exiguïté manifeste du lieu. Depuis son enlèvement, il avait développé une claustrophobie assez importante, supportant mal l'enfermement, et encore plus dans les pièces étroites. Là encore, il ne dit rien quand la blonde maugréé après l'esprit frappeur. Ce n'est que lorsqu'il entend ses tentatives répétées -et inefficaces- pour ouvrir la porte du placard, qu'il comprend et réalise la situation. Enfermé. L'angoisse sourde qui naît dans son ventre n'a nulle pareille. Comme s'il était revenu dans sa cellule. Captif. Son cerveau ne répond plus. La panique l'envahit et ses paumes tremblent. Il entend à peine Peeves s'en aller en ricanant, des gloussements d'étudiants l'accompagnant dans sa fuite, la Ruskova qui s'évertue à frapper contre la porte en déchargeant sa colère. C'est comme si les murs se refermaient autour de lui. Le plafond coulissant pour frôler le haut de son crâne. Immédiatement, il ressent un froid abyssal lui glacer les os. Prisonnier, il se met soudain à beugler comme un animal blessé. Il écarte sans ménagement d'un violent coup dans l'épaule la poupée russe, la repoussant vers le fond du placard. A hauteur de la porte, il lève sa baguette et lance tous les sorts d'ouverture, de déverrouillage, de bris qu'il connait à haute voix. Une voix qui n'a plus rien d'assurée ni d'insolente et qui vibre d'un timbre presque brisé.

"..."

Après de longues minutes à s'acharner contre le battant en bois de toutes sa magie, Aldous se met à cogner. Cogner de toutes ses forces. Envoyant ses poings s'écraser sur les montants en bois, ses jointures se brisant dans d'affreux craquements d'os alors qu'il frappait encore, encore et encore sans réaliser que le sang coulait abondamment de ses plaies. Il ne sent pas la douleur, seulement la peur viscéral d'être enfermé et ce besoin de sortir. Il grogne, feule, gémit presque avant d'écraser son front contre la porte dans un ultime échec. Sa respiration est haletante, il commence à s'asphyxier, sa gorge nouée l'empêchant de reprendre son souffle. Son coeur cogne de toutes ses forces dans sa poitrine, comme si le myocarde réalisait lui aussi qu'il était pris au piège entre les deux poumons avides d'air qui le comprimaient. La tête lui tourne, le vertige lui donne la nausée. Ses mains brisées tremblent encore plus fort et bientôt il réalise que l’œdème, les fractures, les hématomes et les plaies sont si importants qu'il ne peut plus plier les doigts. La peur l'enlace par le dos, s'insinue partout en lui et il se laisse alors glisser à genoux, son visage frottant le bois en ramassant le sang et les éclats d'os qui maculent sa barbe, ses cernes pourpres, et sa cicatrice dévorante. Il n'ose pas se retourner car le son seul qui sort de sa bouche purpurine ressemble beaucoup trop à un sanglot.
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