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Une fois, c'est une erreur, deux fois, c'est une mauvaise habitude. (Moïra & Jules)

Invité
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Une fois, c'est une erreur, deux fois, c'est une mauvaise habitude. (Moïra & Jules) Empty


Il faisait beau, aujourd’hui. Enfin, beau, tout était relatif. Il faisait quelque peu gris, même si parfois, le soleil perçait les nuages pour éclairer la terre, avant de disparaître à nouveau. Il faisait presque chaud, aussi. Presque. Les anglais se promenaient en tee-shirt à manches courtes, de même que les russes. Étrangement, les français gardaient leurs vestes. Il ne faisait pas encore assez chaud pour ces élèves habitués au climat doux et clément du Sud de la France. C’est à cause de climats comme ça que la France manquait beaucoup trop à Moïra. Poudlard, elle n’aimait pas ça. Le château était étrange, la magie s’y détraquait, et l’ambiance n’était pas au beau fixe à cause des disparitions et des restrictions toujours plus nombreuses. Tous les jours, en se réveillant, elle espérait que ça n’avait été qu’un mauvais rêve, et qu’elle était de retour dans l’aile des Lilas, qui servait de dortoir à son écurie. Mais tous les matins, elle se rendait compte qu’elle était chez les Serdaigle, dans ce château austère qu’elle supportait de moins en moins.

Elle se sentait aussi bien à Poudlard qu’elle ne l’aurait été dans une prison.

Ils n’avaient plus aucune liberté. Les Aurors patrouillaient sans cesse, les surveillant en permanence comme s’ils étaient des apprentis mages noirs, et pas des gamins encore en âge d’apprendre. Ils ne pouvaient plus se déplacer nulle part sans être accompagnés par un adulte, et ils n’avaient plus le droit d’utiliser leur magie sans autorisation. Quelque part, Moïra se sentait infantilisée. Interdire à un sorcier d’utiliser sa magie, c’était comme interdire à une hirondelle de s’envoler. C’était un non-sens évident. Et être suivie, partout, tout le temps… Ça la rendait tendue. Même pour aller aux toilettes, il leur fallait un chien du ministère derrière les pattes. Qu’est-ce qu’on leur cachait, à la fin ? Elle détestait ne pas savoir. Elle détestait vraiment ça. Mais elle jouait le jeu, acceptant d’être perpétuellement traquée, ayant compris que si elle résistait, elle attirerait l’attention sur elle, et elle aurait des problèmes sans doute plus graves qu’une banale heure de colle. Autant faire profil bas, dans ce cas.

Même dans le parc, les Aurors patrouillaient. Ils ne les collaient pas, mais veillaient à ce qu’il ne se passe rien. Assise à l’ombre d’un arbre, Moïra en avait déjà vu passer une bonne dizaine alors qu’elle n’était assise que depuis quelques minutes. Chacun d’entre eux avait posé son regard inquisiteur sur elle, regard qu’elle avait préféré ne pas relever. Elle ne faisait rien de mal, après tout. Elle lisait. Elle lisait des contes populaires russes, qu’Oktavia lui avait gracieusement prêtés pour qu’elle enrichisse sa culture générale avec des histoires venues d’autres pays que le sien. Et il fallait avouer que les histoires russes étaient plus radicales que les histoires françaises : ça parlait beaucoup de mort, de gens punis pour leurs erreurs, de malédictions et de toutes autres joyeusetés. Elle trouvait ça très intéressant, bien plus intéressant que les princesses et princes charmants des contes français qui l’endormaient au bout de cinq minutes. Enfant, elle avait refusé de se définir en princesse, et avait clairement spécifié à ses parents qu’elle ne comptait pas attendre le prince charmant. Ça les avait fait sourire plus qu’autre chose.

Au bout de quelques minutes de lecture, quelque chose s’interposa entre le faible soleil et elle. Pensant qu’il s’agissait d’un nuage, Moïra ne releva pas la tête. Il ne lui fallut cependant que peu de temps pour comprendre que si c’était un nuage, il était sacrément consistant, quand même, assez pour avoir deux pieds posés au sol. Alors elle releva la tête, curieuse de savoir qui venait l’interrompre dans sa lecture. Thomas, sans doute. Non, il ne serait pas resté planté comme un idiot devant elle, il se serait assis et lui aurait embrassé la joue en silence pour ne pas la déconcentrer. En voyant de qui il s’agissait, elle retint à grand-peine un soupir profondément agacé.

Oh non, pas lui.

« Bonjour, Jules. »

Jules de Sainte-Colombe. Son ancien fiancé. Ils étaient jeunes, à l’époque, et l’un comme l’autre s’étaient détestés pour une chose dont ils n’étaient pas responsable. Moïra avait fini par s’y faire : le nom des Sainte-Colombe était suffisamment prestigieux pour qu’elle accepte de supporter ce crétin. Mais elle avait changé d’avis en voyant ses fréquentations, et en comprenant qu’il ne faisait pas que les fréquenter amicalement. Et si coucher avec un homosexuel ne la dérangeait pas – au moins une fois, pour avoir la descendance, et on n’en parle plus jamais – coucher avec un homosexuel qui couche avec des nés-moldus et, selon les rumeurs, avec des moldus aussi… C’était hors de question. Sans réfléchir, elle s’en était plainte à ses parents, et ils en avaient parlé aux de Sainte-Colombe. Le mariage avait été immédiatement annulé, les de La Rivière ne pouvant supporter l’affront qui leur était fait, et Jules avait eu des ennuis avec sa famille, à cause d’elle, parce qu’elle l’avait outté sans réfléchir.

Elle était jeune, à l’époque.
Mais à bien y réfléchir, elle ne regrettait pas vraiment son geste.
Et depuis ce jour, Jules ne pouvait pas la voir en peinture.
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Une fois, c'est une erreur, deux fois, c'est une mauvaise habitude. (Moïra & Jules)
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