Lumos


Les gobelins de Mumblemumps
Le staff à votre service
Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
Découvre tout ici
L'épidémie dévoilée !
Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse,
les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
Jette un oeil au nouvel épisode !
Besoin d'adultes !
Nous manquons d'Aurors à Poudlard et à Pré-au-Lard, de Professeurs et d'habitants de Pré-au-Lard
nous en attendons avec impatience !
Pour en savoir plus
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez

[Roulette] Mais c’est bien mieux quand on est deux, quel pays merveilleux ! ♪ (Moïra & Nead)

Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
[Roulette] Mais c’est bien mieux quand on est deux, quel pays merveilleux ! ♪ (Moïra & Nead) Empty

Mais c’est bien mieux
quand on est deux,
Quel pays merveilleux ! ♪


Le cursus de politique magique lui plaisait. Elle avait eu des doutes, mais maintenant elle savait. Le professeur était bon, même si parfois un peu excentrique. Clairement, il savait de quoi il parlait, c’était une bonne chose. Elle aurait détesté avoir fait tout ça pour, au final, se retrouver avec un incapable. Les cours étaient intéressants, quoique compliqués, et l’histoire de la magie était rendue sympathique par la présence de son frère, qui voulait continuer à suivre cette matière. Elle était aussi avec Belladona et Nathaniel en cours, ce qui était assez plaisant. Elle passait plus de temps avec Nathaniel qu’avec Belladona, puisqu’il était son ami d’enfance, et son fiancé depuis peu, mais elle ne mettait pas la Gryffodor de côté pour autant. Cette fille comptait aux yeux de son frère, au point qu’il en mettait son mariage et son nom de famille en péril pour elle. Il aurait été malavisé de sa part de ne pas tenter de faire au mieux sa connaissance, surtout après ce qu’il s’était passé à Pré-au-Lard entre elles deux.

C’était d’un pas plutôt tranquille qu’elle remontait vers la tour des Serdaigle, dont l’entrée était située au sixième étage. Nul besoin de se cacher dans des tonneaux, derrière un mur ou un tableau ; Rowena Serdaigle avait préféré un heurtoir à tête d’aigle, qui posait des questions de culture générale aux petits aiglons qui voulaient rentrer dans leurs dortoirs. Les premiers jours avaient été plutôt amusants ; c’était peut-être méchant, mais voir tous ces premières années entassés autour du heurtoir à la recherche de la bonne réponse, ça faisait sourire. Heureusement qu’ils pouvaient compter sur leurs aînés pour les aider à rentrer. Elle se demandait sur quelle question elle allait tomber. Le heurtoir pouvait parfois être assez mesquin, surtout quand il voyait plusieurs élèves s’entasser autour de lui. Plus il voyait de Serdaigle en train de chercher, et plus il montait en difficulté. Elle était bientôt arrivée à la tour de Serdaigle, d’ailleurs. Par prudence, elle préféra ne pas prendre les escaliers. Ces derniers étaient complètement détraqués, elle risquait de passer trois heures coincée entre deux étages. Elle poussa la porte des escaliers, s’y engouffra, et pila d’un coup.

« Ouhla… Ce ne sont clairement pas les escaliers, ça. »

Pas vraiment. A moins que les escaliers ne ressemblent à un monde guimauve qui plairait aux amoureux les plus démonstratifs, mais dans une version déformée et distordue de la chose ? Un coup d’œil lui apprit que derrière elle, la porte avait disparu. Génial… Elle était dans la salle détraquée. Pour une raison qu’elle ignorait, cette fichue salle lui était tombée dessus, et ce qu’elle prenait pour la porte des escaliers était en réalité la porte de la salle la plus agaçante de Poudlard. Les mains sur les hanches, la française soupira. Au temps pour le calme de sa salle commune. Apparemment, la salle détraquée n’avait pas l’air prête à la relâcher. Enfin, tout restait à voir. Généralement, cette pièce n’agissait pas sans une bonne idée derrière la tête. Il suffisait de trouver quelle était cette idée, et ce serait bon… Sans doute ?

« D’accord. C’est très beau. On dirait un dessin animé. Oui, je sais ce que sont les dessins animés. Je sais, c’est fou. Tu me laisses sortir ? »

La salle ne lui répondit pas. Ou si, elle lui répondit, en faisant sortir deux singes illusoires de derrière des lotus en fleurs. Sérieusement ? La française grimaça. Elle le voyait venir de loin. De très loin.

« Il est hors de question que je chante. »

Une porte apparut entre deux arbres, et disparut aussitôt, faisant soupirer d’agacement la jolie française, qui comprenait bien qu’elle n’avait pas le choix. Il fallait qu’elle chante. Ah, la barbe ! De mauvaise grâce, elle s’exécuta. Heureusement qu’elle était seule dans la pièce…

« Je connais un endroit charmant
Où les singes sont complètement déments
Où le lourd parfum des lotus en fleur
Vous donne des vapeurs ♪ »


Comment connaissait-elle les paroles ? Un coup de la salle détraquée, sans doute, qui ne se détraquait que quand ça l’arrangeait, apparemment. Parce qu’elle n’avait pas du tout l’air détraquée, en ce moment même. La porte entre les deux arbres ne réapparut pas. Retenant un soupir, la française continua donc sa petite humiliation passagère.

« Quand l’hippopotame boit du vin de palme
Quand le rhino balance au son du tam-tam
La vie des flamands roses n’est pas morose
Quand ils volent vers les étoiles ♪ »


La brune espéra que la salle lui épargnerait le refrain. Il n’en était rien. Très franchement, ça commençait à courir sur les nerfs de la Serdaigle. C’était quoi cette école débile, avec sa magie qui débloque, ses escaliers caractériels, ses esprits frappeurs, ses tableaux trop bavards, et ses salles animées d’une volonté propre ? Bon sang. Elle voulait tant retourner à Beauxbâtons. Si ça n’avait pas été pour Thomas, elle n’aurait jamais abandonné son école parfaite pour cet endroit aussi sinistre que dangereux. Ou bien pensait-elle ça sur le moment, parce que la moutarde lui montait au nez ? Possible. Elle voulait sortir de là… Et elle en connaissait le moyen, même s’il ne lui plaisait pas.

« À Upendi
Où la passion est un fruit
Tout le monde est ravi de cette folie
Quand on plane toute la nuit
À Upendi
On oublie tout, on est heureux
Mais c’est bien mieux quand on est deux
Quel pays merveilleux ! ♪ »


Il y eut un déclic, et la porte se rouvrit. Pas celle derrière elle, malheureusement, mais une loin devant. Ne perdant pas un instant, la brune se hâta avant que la salle ne change d’avis, et ce fut avec soulagement qu’elle mit la main sur la poignée. La porte, cependant, s’ouvrit toute seule, et quelqu’un lui rentra dedans, la bousculant, et tombant au sol avec elle. Il était lourd. C’était un garçon. Et la porte venait de se refermer et de disparaître.

« Non, la porte ! Bon sang, mais c’est quoi cette école de fous ?! »

La française se redressa, assez remontée contre la salle détraquée. Puis quand son regard tomba sur le garçon qui était entré, elle comprit, et elle grinça des dents. Nead Sawbridge. Ce Poufsouffle avait le béguin pour elle. Et la salle ne s’était pas gênée pour concocter le décor le plus idyllique pour les deux tourtereaux.

Mais c’est bien mieux quand on est deux
Quel pays merveilleux ! ♪
Revenir en haut Aller en bas
S. Nead Sawbridge
Consumed by the shadows
S. Nead Sawbridge
Élève de Poufsouffle
Célébrité : Frank Dillane
Pseudo : Blimey! Âge : 30 Parchemins : 178 Gallions : 267 Date d'inscription : 07/09/2017
http://www.mumblemumps.com/t2361-sinead-nead-sawbridge-empty-vei http://www.mumblemumps.com/t2364-nead-sawbridge-they-built-you-up-and-broke-you-down-again http://www.mumblemumps.com/t2384-nead-sawbridge-you-never-liked-to-get-the-letters-that-i-sent#61199 http://www.mumblemumps.com/t2071-journal-de-blimey#61215
[Roulette] Mais c’est bien mieux quand on est deux, quel pays merveilleux ! ♪ (Moïra & Nead) Empty

✞ Décembre 1999. ✞
She said we were never feeling bored.
Ça f’sait des années que j’vivais ici dix mois sur douze, que j’parcourais ces couloirs matin, midi et soir. Pourtant, j’trouvais encore l’moyen d’pas savoir où j’étais, d’me perdre l’matin en allant bouffer mes tartines ou d’me r’trouver dans les cachots quand j’devais aller à la tour d’astronomie. Ces escaliers, j’y avais jamais rien compris. Ils tournaient toujours dans l’sens contraire de c’que j’voulais et rev’naient jamais là d’où ils étaient partis. J’avais bien tenté d’prendre des raccourcis, mais j’avais jamais réussi à m’les imprimer. Alors j’perdais autant temps qu’j’me perdais moi-même. Tant pis. Parfois, c’beau bordel m’faisait découvrir des salles magiques, des trésors oublié. L’seul problème, c’est qu’j’savais jamais comment y r’tourner.

Et ce soir, y avait aucune raison pour qu’ça change. Alors qu’j’déambulais dans un couloir, persuadé d’y être déjà passé, j’me sentais bien con d’pas savoir où aller. J’savais qu’la salle commune des poufsouffles était dans l’sous-sol, au moins j’la retrouvais à peu près facilement. En général. Mais, j’avais en tête d’passer à la bibliothèque. Les mecs s’étaient bien foutus d’ma gueule ; qu’est-ce que j’allais foutre à la bibli dés la rentrée, après tout ? Mais j’les avais ignorés et j’m’étais cassé sans trop les écouter. La vérité, c’était que c’t’année j’aimerais bien être un peu moins con, et p’t’etre un peu moins mauvais. Les résultats d’mes derniers examens avaient pas été si catastrophiques ; ma mère en avait même chialé. J’avais pas eu que des Piètres à mes BUSES et c’était juste un truc de fou. J’savais pas encore c’que j’voulais faire, mis j’avais bien compris que si j’étais pas fichu d’sortir aut’ choses que des pétards mouillés d’ma baguette, faudrait p’t’etre au moins qu’j’me bouge le cul pour apprendre. J’étais pas sûr qu’ma motivation reste bien longtemps, alors c’était maintenant ou jamais.

Seulement, fallait bien qu’j’me rende à l’évidence : la bibliothèque, j’y avais presque jamais foutu les pieds. Comment j’étais censé la r’trouver ?! Alors j’marchais et j’tournais et cette putain d’tapiss’rie, j’l’avais pas déjà vu plusieurs fois ? Et puis, mes yeux s’sont posés sur cette porte qui m’disait rien, qu’j’étais presque sûr d’pas avoir poussée, encore. Alors qu’j’la regardais, le verrou émit un bruit, comme m’invitant à la passer. J’levais les yeux vers l’plafond, m’demandant si c’bon vieux Poudlard avait pas pitié d’moi. Sûr de moi (ça pouvait pas être pire, t’façons), j’m’avançais donc d’un pas décidé, r’montant mon pantalon sous ma robe de sorcier.

Pourtant, quand j’pousse la porte, tout s’passe pas comme prévu. Alors qu’j’étais sûr d’tomber sur un passage secret, un escalier m’amenant à la bibliothèque, bref quelqu’ chose d’inanimé, mon corps entre en contact direct avec celui d’une nana. J’me prends les pieds dans tes jambes et comme le boulet qu’j’suis, j’te tombe d’ssus comme une masse alors qu’derrière moi, la porte s’referme dans un cliquetis sonore. J’t’entends bien avant d’te voir et j’reconnais ta voix claire et… visiblement agacée, comme à chaque fois qu’tu m’parles. (moïra) Non, la porte ! Bon sang, mais c’est quoi cette école de fous ?! Déjà tu t’releves, m’poussant à moitié sur l’côté. Moi j’serais bien resté sur toi, y avait plus inconfortable. Alors j’roule sur l’dos, portant mes yeux sur l’plafond. Sur l’sol, on était aussi bien installé qu’ailleurs, après tout. Tu m’regardes un peu mal et moi ça m’fait sourire. (nead) T’es belle quand t’es pas contente, t’sais ? J’ricanne parc’que j’sais déjà qu’tu vas pas aimer qu’j’te dises ça. Mais j’le sens pense, alors j’le dis. J’passe mes bras sous ma tête, après tout t’es plus interessante qu’la bibliothèque et sûrement au moins aussi intelligente. J’ai gagne au change. (nead) Pourquoi tu t’es rel’vée ? T’as vu ce plafond de fou ? Mais j’comprends pas pourquoi y a des singes comme ça. C’quoi c’t’ambiance jungle ? J’me r’dresse sur un coude pour voir l’reste de la salle et j’me marre à nouveau. T’as bien raison, c’est rien qu’une école de fous, mais c’pour ça que j’l’aime c’château. J’sais pas où on est mais la déco vaut l’détour. On entend des animaux et j’crois même distinguer d’l’eau qui coule. (nead) attends, y a une rivière dans c’t’e salle ? J’me r’dresse d’un mouv’ment souple et j’passe ma robe d’sorcier par dessus ma tête d’une facilité déconcertante. Les robes d’sorcier, ça m’avait toujours fait chier, alors j’enl’vais souvent. Ma chemise était à moitié prise dans mon pantalon, mais j’m’en foutais. J’balance l’bout d’tissus réglementaire, bien décidé à explorer un peut tout ça. J’me r’tourne vers toi. T’as beau être la plus belle nana que j’connaisse, j’dois avoué que l’espace d’un instant, j’ai oublié qu’t’étais là, obnubilé par la folie furieuse de c’te salle. (nead) Viens, on va explorer. J’te prends la main et j’t’entraîne avec moi au travers d’la végétation bizarroïde.
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
 
[Roulette] Mais c’est bien mieux quand on est deux, quel pays merveilleux ! ♪ (Moïra & Nead)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Une fois, c'est une erreur, deux fois, c'est une mauvaise habitude. (Moïra & Jules)
» Quand décembre revient Quand la neige, neige... [PV Keir]
» Jon ~ Aux pays des Schizo
» Mila au pays des hamburgers
» Speed Dating (S. Nead Sawbridge & Capucine E. Maurel)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mumblemumps :: Gobstones :: obliviate :: SAISON 2-
Sauter vers: