Lumos


Les gobelins de Mumblemumps
Le staff à votre service
Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
Découvre tout ici
L'épidémie dévoilée !
Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse,
les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
Jette un oeil au nouvel épisode !
Besoin d'adultes !
Nous manquons d'Aurors à Poudlard et à Pré-au-Lard, de Professeurs et d'habitants de Pré-au-Lard
nous en attendons avec impatience !
Pour en savoir plus
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez

sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday

Sakura Swanson-Okada
Consumed by the shadows
Sakura Swanson-Okada
Élève de Serpentard
Maison/Métier : 7e année
Célébrité : Masaki Sato
Pseudo : Estelle ⊹ .sparkle Âge : 33 Parchemins : 502 Gallions : 641 Date d'inscription : 28/03/2017

Feuille de personnage
Liens:
Inventaire:
Barre de vie:
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday 1478294386-bout-gauche0/0sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday 14844311  (0/0)
http://www.mumblemumps.com/t1519-sakura-i-m-famous-it-s-my-job http://www.mumblemumps.com/t1523-sakura-don-t-mess-with-me http://www.mumblemumps.com/t1635-sakura-laissez-un-message-apres-le-bip http://www.mumblemumps.com/t2674-journal-de-sparkle-estelle
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday Empty

Sakura & Moïra
I'd trade all my tomorrows
for one single yesterday
Sakura s’était réveillée en retard ce matin-là. Elle avait raté le petit-déjeuner et le premier cours de la journée. Comme elle avait faim et qu’elle n’avait rien à manger, elle avait fouillé dans les affaires de ses camarades et avait fini par trouver une boite de cookies. Sakura hésita un instant quand elle se rendit compte que la boite appartenait à Lou, qui était plus ou moins en froid avec elle pour une raison qui lui échappait encore. Finalement, elle haussa les épaules et emporta la boite avec elle sur son lit. Puisqu’elle lui faisait déjà la tête, autant lui donner une réelle raison. La Serpentard entama la boite et commença à manger en essayant de ne pas trop faire de miettes. Combien de temps allait-elle pouvoir rester dans son dortoir avant qu’on ne vienne la chercher ? Elle imagina alors le directeur de la maison débarquer et la voir en pyjama. Peut-être qu’elle devrait aller s’habiller. Au cas où. Finissant de manger à sa faim, elle rangea le reste des gâteaux dans son tiroir et prit un de ses cahiers. Elle déchira une page et mit un petit mot pour Lou : Promis, je te rachète des gâteaux bientôt. Sakura. Au pire, elle verrait le mot de Sakura et saurait que c’est elle, au mieux Sakura aurait le temps d’en acheter avant qu’elle constate qu’ils avaient disparu. Ces cookies pouvaient s’acheter à Pré-au-Lard, elle profiterait donc de la prochaine sortie pour les remplacer. Une fois son estomac satisfait et sa conscience tranquille, elle se mit à s’étirer, puis à faire quelques pas de dance. La scène lui manquait, mais aussi les répétitions, les autres membres du groupe, les fans. Quand elle y pensait, elle était triste. L’avait-elle oubliée ? Elle comptait retourner au Japon pendant les vacances de Noël, mais les élèves étaient restés coincés au château et elle n’avait pas eu le choix. L’idole se demanda alors comment allait Kaho, sa meilleure amie moldue du groupe. Il lui était impossible de lui donner des nouvelles de Poudlard, alors de temps en temps, elle chargeait sa sœur qui étudiait à la maison d’envoyer un e-mail à Kaho et aux autres de sa part. Si seulement il y avait internet dans ce château, elle pourrait le faire elle-même.

Après sa micro séance d’entraînement, Sakura sortit de la chambre en direction des douches. Elle prit tout son temps, puisqu’elle était actuellement en train de rater le deuxième cours de la journée. Sous les douches, elle chanta. Chanter lui manquait aussi. Certes, il y avait la chorale de Poudlard, mais ce n’était pas pareil. La nostalgie la mettait de mauvaise humeur. Elle termina rapidement de prendre sa douche et s’habilla avec son uniforme de Serpentard. Dans la salle commune, Sakura ne croisa que les quelques élèves d’autres années qui n’avait pas de cours à ce moment-là. Ils ne prêtèrent pas attention à elle et elle non plus d’ailleurs. Si elle voulait assister à son troisième cours de la journée, elle ferait mieux de se dépêcher un peu, un cours d’Histoire de la magie. Sakura redoutait de se rendre à ce cours depuis la punition du professeur deux semaines plus tôt. Elle l’avait forcée à rester à la bibliothèque jusqu’à ce qu’elle rende un devoir parfait. Devoir qu’elle n’avait finalement pas rendu parce qu’il avait été détruit dans une explosion mystérieuse à la bibliothèque qui impliquait Bergamote, de Serdaigle, et Marina, de Poufsouffle. Quand elle arriva au premier étage, là où se trouvait la salle, elle se rendit compte qu’en prenant son temps dans l’escalier, elle était encore en retard. Elle se dépêcha donc de frapper à la porte et d’entrer. Seulement, quand elle entra dans la salle d’Histoire de la magie, il n’y avait personne. « Hein ? Ils sont où ? » Cette salle était ouverte, mais pourtant il n’y avait qu’elle. En y regardant de plus près, ce n’était pas la salle d’Histoire de la magie, mais la salle d’Étude des moldus. La japonaise regarda autour d’elle, partagée entre l’étonnement d’être dans la mauvaise classe et le fait d’être en retard en Histoire de la magie, mais aussi la curiosité de découvrir ce qu’ils pouvaient bien raconter sur les moldus. Y avait-il des objets moldus ici ? Sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte, elle était déjà en train de fouiller. Sakura n’était pas moldue, mais grâce à sa carrière, elle était devenue une star dans leur monde, au Japon. Une bonne façon de soigner sa nostalgie était de se faire une piqure de rappel sur ceux qu’elle avait beaucoup fréquenté. Elle s’approcha d’une boule à neige contenant une petite ville. Elle se souvint de la première fois où elle en avait vu un et elle avait cru qu’il y avait une vraie ville enfermée à l’intérieur.
Mumblemumps ϟ Tous droits réservés.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday Empty


Moïra détestait l’étude des moldus.

Ce n’était pas un secret de son camarade de table, puisqu’il s’agissait de son frère jumeau, Thomas. L’un comme l’autre s’agaçaient d’avoir dû prendre cette matière inutile et de sacrifier autant de leur précieux temps pour des futilités pareilles, mais manque de chance pour eux, l’étude des moldus était au programme des GISIS qu’ils visaient, à savoir la politique magique pour Moïra, et les finances magiques pour Thomas. Au moins avaient-ils le plaisir de se croiser durant ces cours, de pouvoir s’asseoir côte à côte pour subir ce supplice en silence. Dès l’année prochaine, ce serait terminé, puisque le seul cours qu’ils auraient en commun ne serait pas enseigné par le professeur d’étude des moldus, mais par leurs professeurs de GISIS respectifs. Il leur serait alors difficile d’être ensemble, raison pour laquelle ils profitaient de l’année commune qu’il leur restait, s’asseyant côte à côte dès lors qu’ils le pouvaient. Comme pendant ce cours aussi répétitif que lassant, durant lequel ils se devaient cependant d’être aussi attentifs qu’assidus puisqu’un Effort Exceptionnel était requis aux ASPIC de leurs GISIS respectifs. Bien entendu, l’aiglonne visait l’Optimal. On ne s’attendait pas à moins, de la part d’une de La Rivière.

Le cours fini, les deux français quittèrent la salle de classe. Son sac, d’un coup, lui semblait plus léger qu’au début de l’heure. Sans doute le soulagement que cette mascarade soit terminée. Non sans mal, cependant, puisque le professeur leur avait donné comme devoir cinq rouleaux de parchemins sur l’Europe moldue et l’espace Schengen. Comme cela touchait à la fois les domaines politiques et financiers, les deux héritiers savaient qu’il leur faudrait mettre des bouchées doubles, ou ils ne seraient pas ratés au tournant. Et bien qu’elle ne s’intéressât pas le moins du monde à la politique moldue, Moïra avait vite compris qu’en Angleterre, il valait mieux faire profil bas et sagement suivre les cours qui lui étaient dispensés. Poudlard avait souffert de gens comme elle, pensant que seule la sorcellerie avait droit de règne sur le monde, et que les moldus n’entraient pas en ligne de compte. Mais les gens comme elle avaient perdu, et tant que les amis des moldus tiendraient Poudlard et l’Angleterre, il valait mieux qu’elle se contente de faire honneur à son nom de famille en se contentant de se fondre dans les eaux calmes de la rivière.

« J’ai une heure de libre. Toi aussi, si je me souviens bien ? »
« Exact. Je pensais me mettre au devoir. On va à la bibliothèque ? »

Thomas fit la moue. Se replonger aussi sec dans l’étude des moldus ne l’emballait pas du tout, mais il savait que s’il voulait profiter du savoir et des lumières de sa sœur, c’était maintenant ou jamais. Parce qu’une fois qu’elle aurait fait ce devoir, il serait très dur pour lui de la convaincre de s’y remettre à nouveau pour lui donner un coup de main.

« J’imagine que je n’ai pas le choix. Allons-y, alors. »

L’aiglonne esquissa un léger sourire. Il imaginait bien, puisqu’il n’avait, effectivement, pas le choix. Enfin si, il l’avait, mais il n’aimait pas travailler seul, alors il se calquait sur le rythme de sa sœur. Très vite, ils atteignirent la bibliothèque de l’école, et se mêlèrent aux élèves qui planchaient déjà sur les cinq rouleaux de parchemin. Le premier, Thomas sortit son livre de cours de son sac pour le poser sur la table et l’ouvrir à la bonne page. L’imitant, la française porta la main à son sac pour attraper son propre livre, mais ses doigts ne rencontrèrent que le vide. Voilà qui était étrange. Le livre d’étude des moldus était pourtant assez massif, et lui sciait l’épaule à chaque fois qu’elle devait le transporter pour la journée. Intriguée, elle se saisit de son sac pour le poser sur la table, et l’ouvrit un grand pour regarder à l’intérieur. Puis elle ferma les yeux pour pousser un profond soupir, faisant se lever vers elle le regard de son jumeau.

« Un problème ? »
« J’ai oublié le livre en cours. »
« … Tu as quoi ? »

La française ne répondit pas. Elle n’oubliait, généralement, jamais ses livres de cours. Qu’elle ait pu oublier celui-là prouvait bien à son jumeau que l’étude des moldus ne l’intéressait vraiment pas. Mais de là à oublier un livre ! Elle n’avait plus qu’à aller le chercher maintenant.

« J’y retourne. Je n’en ai pas pour longtemps. »
« Tu veux que je vienne avec toi ? »
« Ça devrait aller, ne t’en fais pas pour moi. »

Thomas grogna quand elle lui sourit, mais il ne bougea pas quand elle remit son sac pour quitter la bibliothèque. Elle savait pourquoi il agissait comme un protecteur envers elle. Leur frère aîné, Alexandre, était mort entre les murs de Poudlard, et sans doute craignait-il que le même sort ne la frappe quand il n’était pas là pour s’assurer du contraire. Elle faisait mine de ne pas s’en apercevoir, tandis qu’en parallèle, elle en faisait de même pour lui. Poudlard lui avait déjà pris un frère, et si elle était revenue ici malgré sa répulsion envers cette école, c’était pour protéger son jumeau, et non pour ses GISIS alléchants, malgré ce qu’elle avait dit à leurs parents, qui, de toute manière, savaient très bien pourquoi ils avaient quitté leur bien-aimée Beauxbâtons pour cette école triste et déprimante.

Comme promis à sa moitié d’âme, il ne lui fallut pas longtemps pour atteindre la salle d’étude des moldus, et elle avait imaginé plusieurs scénarios pour récupérer son livre sans s’attirer d’ennuis. Mais contre toute attente, la porte était déjà entrouverte, comme si quelqu’un était entré et avait oublié le lourd panneau de bois. Un léger coup d’oeil lui suffit pour comprendre que la salle de classe était vide. Parfait. Récupérer son bouquin serait plus facile que prévu. Silencieusement, elle se coula dans la salle et atteignit sa place. Son livre de cours y trônait toujours. Ouvrant son sac, elle récupéra son livre, qui brisa le silence de la pièce en glissant le long de la table en bois. Il y eut d’un coup un mouvement dans un coin de la salle, et la Serdaigle sursauta, avant de se retourner vers l’origine du bruit. Mais alors qu’elle s’attendait à se retrouver devant le professeur, ce fut une élève de Serpentard qu’elle reconnut d’un coup d’oeil. Des asiatiques à Poudlard, il n’y en avait pas des milliers, non plus.

« Oh, bonjour Sakura. Tu m’as surprise, je pensais que la salle était vide. »

Polie, elle lui sourit, n’oubliant pas, cette fois-ci, de ranger son livre de cours d’étude des moldus dans son sac. Immédiatement, le poids du livre lui scia l’épaule. Comment avait-elle pu ne pas remarquer que ce poids si désagréable n’avait pas été là ? Au moins, elle l’avait récupéré, maintenant. Mais que faisait Sakura ici ? Fouillait-elle la salle de classe ? C’était généralement interdit, ça, surtout en l’absence d’un professeur.

« Tu regardais les boules à neige ? Je les trouve plutôt jolies. La première fois que j’en ai vu une, j’ai cru que c’était une vraie ville, et que des moldus minuscules vivaient dedans dans un hiver perpétuel. Je n’osais pas secouer la boule de peur de leur faire mal. »

Pourquoi lui racontait-elle tout ça ? Elle l’ignorait. Mais ce qu’elle lui disait était vrai. Elle avait huit ans la première fois qu’elle en avait vu une, que son grand frère avait ramené de ses cours d’étude des moldus à Beauxbâtons pour la montrer à ses cadets. Moïra avait été fascinée, et avait crié la première fois qu’Alexandre avait retourné la boule, de peur qu’il ne blesse les gens qui vivaient dedans. Alexandre avait ri, et lui avait expliqué que personne ne vivait dans le village enneigé. C’était juste décoratif. Elle sourit, quelque peu mélancolique. Son grand frère lui manquait beaucoup trop.

« On croit quand même à beaucoup de choses, quand on est enfant. »
Revenir en haut Aller en bas
Sakura Swanson-Okada
Consumed by the shadows
Sakura Swanson-Okada
Élève de Serpentard
Maison/Métier : 7e année
Célébrité : Masaki Sato
Pseudo : Estelle ⊹ .sparkle Âge : 33 Parchemins : 502 Gallions : 641 Date d'inscription : 28/03/2017

Feuille de personnage
Liens:
Inventaire:
Barre de vie:
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday 1478294386-bout-gauche0/0sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday 14844311  (0/0)
http://www.mumblemumps.com/t1519-sakura-i-m-famous-it-s-my-job http://www.mumblemumps.com/t1523-sakura-don-t-mess-with-me http://www.mumblemumps.com/t1635-sakura-laissez-un-message-apres-le-bip http://www.mumblemumps.com/t2674-journal-de-sparkle-estelle
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday Empty

Sakura & Moïra
I'd trade all my tomorrows
for one single yesterday
Observant attentivement les boules à neige depuis quelques minutes, qui étaient toutes plus jolies les unes que les autres, la japonaise n’avait pas réalisé qu’elle n’était plus seule dans la salle d’étude des moldus. Elle secoua légèrement une des boules pour que la neige tombe sur la ville, quand elle entendit à ce moment-là un bruit derrière elle. Paniquée sur le coup, elle reposa un peu trop fort l’objet sur son étagère, ce qui fit un gros bruit, dévoilant sa présence. Sakura essayait déjà de trouver quelle excuse elle allait pouvoir servir à cette personne quand elle réalisa qu’il s’agissait d’une élève comme elle. Et pas n’importe quelle élève, c’était Moïra. Sakura reprit doucement sa respiration. Comment Moïra était-elle entrée sans que Sakura n’entende la porte s’ouvrir ? Sakura avait-elle oublié de refermer la porte derrière elle ? C’était tout à fait son genre. Sakura allait dire à sa camarade qu’elle lui avait fait peur et qu’il ne fallait pas lui faire des frayeurs pareilles, mais la française brisa le silence la première. « Oh, bonjour Sakura. Tu m’as surprise, je pensais que la salle était vide. » Sakura l’avait surprise ? Elle était pourtant là depuis longtemps. Moïra lui fit un sourire, auquel Sakura répondit. Ce n’était pas très grave si elle avait sursauté, et puis Sakura aimait bien Moïra. Déjà, Sakura la trouvait très belle et elle ne pouvait qu’être admirative. Et il lui semblait qu’elles avaient quelques points communs. « Bonjour Moïra. C’est ce que je pensais aussi ! » Elles s’étaient fait sursauter toutes les deux. Sakura vit Moïra mettre un livre dans son sac, ce qui était sans doute la raison de sa venue dans cette classe. La jeune fille se mit à nouveau à observer les boules à neige pour voir si elle n’avait rien cassé en la reposant un peu trop brusquement. Heureusement, tout allait bien.

« Tu regardais les boules à neige ? Je les trouve plutôt jolies. La première fois que j’en ai vu une, j’ai cru que c’était une vraie ville, et que des moldus minuscules vivaient dedans dans un hiver perpétuel. Je n’osais pas secouer la boule de peur de leur faire mal. » Sakura fut très surprise d’entendre Moïra raconter cette histoire car elle avait vécu exactement la même chose. Voilà un nouveau point commun entre la Serdaigle et la Serpentard. Heureusement, elles avaient fini par grandir et comprendre qu’il n’y avait personne à l’intérieur. « On croit quand même à beaucoup de choses, quand on est enfant. » Ajouta Moïra. Elle avait un petit air mélancolique sur le visage qui intrigua Sakura. La Serpentard décida de s’éloigner un peu de l’étagère et de s’approcher de Moïra, en emportant avec elle la plus belle boule à neige pour continuer à l’observer encore un peu. « Moi aussi, quand j’étais plus jeune, j’ai cru que c’était une vraie ville. » Enfin, plus jeune, tout était relatif. Elle y avait très longtemps cru. Et d’ailleurs une fois, quand elle s’était rendue au bureau de son agence et qu’elle avait vu une boule à neige, elle a cru que son manager était un sorcier et elle avait failli faire une gaffe. Sakura avait pris la boule à neige et l’avait emporté discrètement chez elle pour la montrer à ses parents. Elle s’était fait gronder pour avoir volé. Alors que son père rigolait, sa mère se demandait ce qui avait pu lui passer par la tête. Dès le lendemain, Sakura avait remis la boule de neige à sa place, aillant compris son erreur. Il n’y avait personne à l’intérieur et son manager n’était pas un sorcier diabolique. Elle était parfois un peu naïve quand elle était jeune. « Imagine la puissance magique qu’il faudrait pour réduire une ville à la taille miniature et l’enfermer dans un dôme enneigé. Ou créer un dôme à taille humaine… » Dit-elle doucement, songeuse. Ce genre de magie, si c’était réalisable, ne pouvait être que de la magie noire. Un Reducio à taille géante. A ne pas confondre avec Reducto. Sinon bonjour les dégâts. Sakura se nota mentalement d’aller faire des recherches sur ce genre de sortilèges.

« Un jour, j’aimerais fabriquer ma propre boule à neige ! » Ajouta la brunette avec enthousiasme. Bien sûr, c’était sans grand rapport avec ce qu’elle venait de marmonner quelques secondes plus tôt. Impulsive, elle passait parfois du coq à l’âne sans s’en rendre compte. Mais cette fois, elle l’avait remarqué alors elle préférait éclaircir un peu ce qu’elle voulait dire. « Mais pas avec une vraie ville, bien sûr. Il n’y a personne que j’aimerais enfermer là-dedans. » Elle fit tourner la boule à neige qu’elle avait entre les mains. Le paysage enneigé était joli, mais ce qu’elle aimerait voir, ce n’était pas une ville normale mais un beau château comme Poudlard ou Durmstrang. Quant au fait qu’il n’y avait personne qu’elle enfermerait dans ce genre de monde, elle n’en était pas certaine. Si elle pouvait se débarrasser de certaines personnes comme Aiko ou Katarina, c’était une solution à envisager. « Bon d'accord, peut-être une ou deux. » Se corrigea-t-elle honnêtement.
Mumblemumps ϟ Tous droits réservés.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday Empty


« Moi aussi, quand j’étais plus jeune, j’ai cru que c’était une vraie ville. » La jeune Serdaigle ne put s’empêcher de sourire. Tous les enfants sorciers avaient dû faire cette erreur, sans doute, mais de la part de Sakura, ça la faisait un peu tiquer. N’était-elle pas originaire du monde moldu ? Idole appartenant à un groupe japonais dont elle ne se rappelait pas le nom ? Normalement, elle aurait dû savoir ce qu’était une boule à neige, non ? Quelle drôle d’idée, de vivre dans deux univers, à ne pas savoir ce qui est magique et ce qui ne l’est pas. « Imagine la puissance magique qu’il faudrait pour réduire une ville à la taille miniature et l’enfermer dans un dôme enneigé. Ou créer un dôme à taille humaine… » A nouveau, Moïra hocha la tête. Il faudrait une sacrée puissance magique. Elle n’avait pas souvenir que ce genre de choses ait déjà été fait par le passé, et même les mages noirs ne s’y essayaient pas. Sans doute parce qu’ils préféraient voir les moldus morts et les villes sous leurs contrôles, et pas miniaturisées sous de stupides dômes de verre.

« Une sacrée puissance, en effet. Plus du domaine de la magie noire que de la magie ordinaire, donc on ne l’apprendra jamais en cours, si tu veux mon avis. »

Elle se permit un léger sourire. Si ce genre de sortilèges existait, ça ne l’intéressait pas trop, cela étant. Comme tous les mégalomanes, elle préférait diriger un empire grandeur nature plutôt qu’une grande pièce remplie de boules à neige représentant le monde entier. Son royaume, elle l’étendrait grâce à ses compétences et ses capacités, et pas grâce à la magie noire. L’exemple du Lord lui avait servi de leçon. A trop s’appuyer sur la magie noire, à trop faire une fixette sur une prophétie qui aurait tout aussi bien pu ignorer, il avait été battu à plusieurs reprises par un gamin avant de disparaître définitivement, Alexandre avec lui. La magie noire n’apportait que des emmerdes, et ceux qui pensaient pouvoir la maîtriser se trompaient lourdement. Elle-même était partagée par la fascination pour cette sombre magie, et la méfiance qu’elle lui inspirait. Mieux valait, alors, ne pas tenter le Diable. Elle préférait ne pas tomber dans cette horreur pour ne plus jamais en sortir.

« Un jour, j’aimerais fabriquer ma propre boule à neige ! » La Serdaigle reporta son attention sur la Serpentard. Passait-elle du coq à l’âne, ou lui avouait-elle sans réfléchir qu’elle se plongerait bien tête baissée dans la magie noire pour réussir un tel exploit ? Sans doute passait-elle du coq à l’âne, ce qu’elle lui confirma très vite en corrigeant ses propos d’un ton léger. « Mais pas avec une vraie ville, bien sûr. Il n’y a personne que j’aimerais enfermer là-dedans. » Elle, si. Une personne ou deux. Celui qui avait tué son frère, pour qu’il arpente éternellement le Tartare sans jamais en sortir, coincé dans son Enfer aussi personnel qu’éternel, qu’elle secouerait de temps en temps pour le simple plaisir de le torturer un peu plus. Ou bien une boule-paradis pour Alexandre. Elle ne savait pas ce qu’il y avait après la mort, mais si elle pouvait rendre l’après-vie de son frère douce et agréable, elle ne se gênerait pas du tout. « Bon d'accord, peut-être une ou deux. » Moïra cilla, et éclata de rire. Sakura lisait-elle dans ses pensées ou quoi ?

« C’est vrai que si on pouvait… Je crois que j’y enfermerai mon imbécile de frère, de temps en temps. On est trop loin de chez nous pour que je puisse lui piailler d’aller dans sa chambre, alors je le mettrai dans une boule à neige pour qu’il s’y tienne tranquille l’espace de quelques heures. »

Elle esquissa un léger sourire, et se rapprocha à son tour des boules à neige pour les observer, se disant qu’ils n’avaient pas encore eu de cours dessus. Étaient-elles juste décoratives ? Dans ce cas, pourquoi en avoir autant ? Peut-être que leur professeur avait une certaine passion pour ces objets. Surtout qu’elles représentaient de nombreux pays. Il y avait la tour Eiffel, la tour de Pise, le Golden Gate… Sans doute avait-il beaucoup voyagé et utilisait-il sa salle de classe pour exposer ses trophées.

« Et toi, tu mettrais qui dedans ? Si ce n’est pas indiscret, bien sûr. »

Elle avait posé la question par simple politesse, avec un regard et un sourire pour sa jeune camarade. Un an les séparaient, elles n’avaient pas cours ensemble, elles ne se connaissaient pas vraiment, mais elles avaient appris à se respecter l’une et l’autre. Moïra était naturellement douée en magie, ce qui forçait le respect de Sakura, mais Sakura avait, selon les rumeurs, utilisé le sortilège de Doloris sur l’une de ses camarades de Durmstrang, ce qui piquait l’intérêt et la curiosité de Moïra. Elle ne la bombarderait pas de questions, cependant. Amener ça comme un cheveu sur la soupe, ce serait aussi incongru que déplacé, aussi préférait-elle attendre que la discussion tourne autour de ça pour lui poser la question. En attendant, son regard glissait sur les différentes boules à neige, tandis qu’elle tentait de mettre un nom sur chaque monument qu’elle voyait. Paris, Londres, Amsterdam, Berlin, Strasbourg, Tokyo… La collection était vaste.

« Il y en a beaucoup. Tu crois que le prof est un voyageur ? Je me demande s’il en a une de Beauxbâtons… »

Son intérêt suffisamment piqué, elle recommença à regarder les boules à neige pour chercher sa chère école française. Ce ne serait qu’une vulgaire maquette sous globe de verre, mais ça lui ferait du bien de revoir Beauxbâtons au moins une fois.
Revenir en haut Aller en bas
Sakura Swanson-Okada
Consumed by the shadows
Sakura Swanson-Okada
Élève de Serpentard
Maison/Métier : 7e année
Célébrité : Masaki Sato
Pseudo : Estelle ⊹ .sparkle Âge : 33 Parchemins : 502 Gallions : 641 Date d'inscription : 28/03/2017

Feuille de personnage
Liens:
Inventaire:
Barre de vie:
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday 1478294386-bout-gauche0/0sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday 14844311  (0/0)
http://www.mumblemumps.com/t1519-sakura-i-m-famous-it-s-my-job http://www.mumblemumps.com/t1523-sakura-don-t-mess-with-me http://www.mumblemumps.com/t1635-sakura-laissez-un-message-apres-le-bip http://www.mumblemumps.com/t2674-journal-de-sparkle-estelle
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday Empty

Sakura & Moïra
I'd trade all my tomorrows
for one single yesterday
Les boules à neige, un sujet fascinant qui allait peut-être rapprocher deux camarades de deux mondes différents. L’une venait du Japon, avait étudié à Durmstrang, était maintenant en sixième année chez Serpentard. L’autre venait de France, avait étudié à Beauxbâtons, était en septième année à Serdaigle. L’une avait un parent sorcier et un parent moldu. L’autre était de sang-pur. Elles se ressemblaient par certains points de caractère et se différenciaient par d’autres. La preuve étant qu’elles n’étaient pas dans la même maison à Poudlard. Malgré les obstacles, Sakura voulait croire qu’elle pourrait un jour devenir amie avec la belle Moïra. « Une sacrée puissance, en effet. Plus du domaine de la magie noire que de la magie ordinaire, donc on ne l’apprendra jamais en cours, si tu veux mon avis. » Répondit la Française sur les boules à neige à taille humaine ou la réduction d’humains dans l’une d’elles. Sakura hocha vivement la tête, affichant une moue presque déçue. On n’apprenait pas forcément des choses marrantes à Poudlard. On n’étudiait pas la magie noire à Durmstrang non plus, contrairement à ce que l’on pourrait entendre, mais elle restait plus accessible. Pour Sakura, la magie ordinaire était presque ennuyante. La magie noire lui paraissait être d’une difficulté supérieure. Mais elle ne criait pas sur tous les toits qu’elle s’y intéressait, c’était mal vu ici. En parlant de boules à neige, Sakura avoua vouloir en créer une un jour, une fausse, bien entendu. Elle plaisanta en disant qu’elle aurait bien aimé y enfermer une ou deux personnes. A cet instant, Moïra éclata de rire, ce qui fit plaisir à la Japonaise, même si elle n’avait pas trouvé sa propre blague particulièrement drôle cette fois. « C’est vrai que si on pouvait… Je crois que j’y enfermerai mon imbécile de frère, de temps en temps. On est trop loin de chez nous pour que je puisse lui piailler d’aller dans sa chambre, alors je le mettrais dans une boule à neige pour qu’il s’y tienne tranquille l’espace de quelques heures. » A nouveau, Sakura hocha la tête. Elle n’aurait pas dit non à l’idée d’enfermer Thomas dans une petite boule à neige et le secouer de temps en temps pour qu’il arrête de jouer au prince charmant avec la petite teigne de Gryffondor : Belladona. Thomas croyait pouvoir s’attaquer à Sakura pour impressionner la blonde, mais Sakura ne se laissait pas faire et la guerre était déclarée entre eux. Elle se demandait si Moïra était au courant que son frère et elle ne s’entendaient pas et s’il y avait un risque qu’elle retourne sa veste en connaissance de cause.

« Et toi, tu mettrais qui dedans ? Si ce n’est pas indiscret, bien sûr. » Demanda Moïra en s’approchant à son tour de l’étagère pour observer les objets. Sakura trouva la question très intéressante. Elle se mit à réfléchir, avant de déplier ses doigts pour énumérer en parlant : « Les fans étranges et ceux qui font des remarques déplacées, et avec eux, Aiko, Katarina, Belladona, Andreï… » Elle réfléchit pour voir qui d’autre elle pouvait ajouter à cette liste. Bon, elle avait peut-être sous-estimé le nombre de personnes qu’elle voudrait voir enfermé dans une boule à neige. Pour les fans, ils étaient tellement nombreux qu’il y en avait forcément dans le tas que Sakura aurait aimé ne jamais avoir. Et faire une pause lui faisait peut-être un peu de bien dans ce sens, même si les milliers de fans adorables lui manquaient. Il ne lui restait plus de doigts sur sa main, alors elle arrêta et sourit adorablement à Moïra. Cette dernière ne faisait pas partie de cette liste, et finalement, Thomas non plus. Il ne l’énervait pas encore autant que les autres de cette liste. « Il va me falloir une grosse boule à neige. » Conclut-elle avant de rigoler. Sakura regarda les boules sur l’étagère et aperçut celle de Tokyo. Elle eut une boule au ventre. « Il y en a beaucoup. Tu crois que le prof est un voyageur ? Je me demande s’il en a une de Beauxbâtons… » En effet, elle ignorait pourquoi le professeur en avait autant et surtout ce qu’il faisait avec. Il y avait des gens avec des collections étranges parfois. « Avec la magie, c’est facile de voyager partout. » Dit-elle en supposant que le professeur voyageait ainsi, à moins qu’il soit très riche ou très amoureux des transports moldus. Sakura n’avait pas encore vu Beauxbâtons dans la collection, mais elle serait très curieuse de voir à quoi ressemblait l’école française. Elle l’imaginait très belle et très élégante, un peu comme l’image qu’elle avait de la France, un peu comme l’image qu’elle avait de Moïra. « Je suis sûre qu’une boule à neige avec Beauxbâtons serait magnifique. La France, ça doit être merveilleux. Je n’y ai jamais été. » Pour le moment, mais elle comptait bien y mettre les pieds un jour. En tout cas, au Japon, la France était très aimée et admirée. La mère de Sakura avait d’ailleurs toujours rêvé de mettre les pieds à Paris. Peut-être qu’elles iraient un jour, ensemble. Et puis, elle avait aussi quelques fans de France qui faisaient parfois le déplacement jusqu’au Japon pour voir son groupe et pour lui parler. Elle adorerait faire des concerts à l’étranger. « Et si un jour tu décides d’aller faire un tour à Tokyo, je te ferai visiter. » Ajouta Sakura avec un grand sourire. Elle ignorait si Moïra avait l’intention d’aller au Japon un jour, mais elle était prête à lui faire découvrir les coins moldus comme les coins du monde des sorciers là-bas. Après tout, il y avait aussi de nombreux sorciers au Japon, même s’ils n’avaient pas encore d’école à eux.
Mumblemumps ϟ Tous droits réservés.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday Empty


Les boules à neige les fascinaient autant l’une que l’autre, et avec amusement, elle vit Sakura tenter de rester impassible quand elle parla d’enfermer son jumeau dans l’une d’elles. Sakura n’aimait pas Thomas, elle le savait, parce que l’idiot lui servant de moitié d’âme la piquait et la harcelait pour entrer dans les bonnes grâces de Belladona, à qui il tentait de soutirer des informations sur la bataille de Poudlard et un début de piste sur l’identité de la personne qui avait tué leur frère aîné, Alexandre. Cet imbécile ferait vraiment n’importe quoi pour attirer l’attention d’une jolie fille sur lui. Tous les hommes étaient les mêmes, de toute manière. Sans s’appesantir sur le sujet, elle lui demanda qui est-ce qu’elle enfermerait dans une boule à neige, si elle le pouvait. Sakura réfléchit quelque secondes avant de lui répondre. « Les fans étranges et ceux qui font des remarques déplacées, et avec eux, Aiko, Katarina, Belladona, Andreï… » Elle esquissa un sourire. De tous les noms, elle n’en reconnaissait que deux, celui de Belladona et d’Andreï. Elle restait poliment amicale avec la première pour ne pas gêner les plans de son jumeau, et voyait le deuxième un peu plus régulièrement pour des discussions d’une nature un peu plus… Profonde. Cependant, Sakura n’avait pas fini de parler, comme si elle voulait enfermer plus de gens dedans. « Il va me falloir une grosse boule à neige. » Elle éclata de rire, et Moïra la suivit spontanément. En effet, il allait lui en falloir une d’une taille respectable, ou plusieurs petites pour s’assurer que ses ennemis restent seuls dans leur coin de neige artificielle. Mais tout à trac, en regardant les nombreuses décorations, elle se demanda si l’une d’elle représentait Beauxbâtons. Son école lui manquait beaucoup.

« Avec la magie, c’est facile de voyager partout. » La française hocha la tête. Elles en étaient la preuve vivante. Moïra venait de France et étudiait pourtant à Poudlard, et Sakura, japonaise, avait fait ses études à Durmstrang avant d’être envoyée à Poudlard avec les autres slaves de l’école. Avec la magie, c’était facile de voyager. Le transplanage, la poudre de cheminette, les portoloins, tout ceci leur facilitait grandement la tâche, au final. Les moldus, avec leurs voitures, leurs trains, leurs avions, et leurs machins qui polluaient l’air du monde, n’avaient vraiment rien compris en s’entêtant à détruire la planète. « Je suis sûre qu’une boule à neige avec Beauxbâtons serait magnifique. La France, ça doit être merveilleux. Je n’y ai jamais été. » La française ne put que sourire, flattée par les compliments indirects de sa camarade. La France était, selon elle, le plus beau pays du monde. Le soleil, l’architecture, la gastronomie, la mode, le raffinement, tout ceci lui manquait affreusement. Mais elle faisait bonne figure. Bien obligée, de toute manière, une de La Rivière se doit de rester présentable en toutes occasions, les meilleures comme les pires. « Et si un jour tu décides d’aller faire un tour à Tokyo, je te ferai visiter. » A nouveau, Moïra sourit, touchée par ce geste d’une gentillesse rare. Pour une fois, elle avait l’impression que Sakura ne lui demanderait rien en retour, mis à part son avis sur le Japon. Chacune était fière de son pays d’origine, et pouvoir faire découvrir la culture à quelqu’un d’autre, ça n’a pas de prix.

« Je n’y suis jamais allée, mais j’aimerais bien. Il paraît que les cerisiers japonais sont magnifiques, surtout quand ils sont en fleurs. Quant à la France… Je vis sur la Côte d’Azur, mais j’ai mon permis de transplanage. On pourra faire un petit tour à Paris si tu veux, et pas que pour la tour Eiffel que les moldus vénèrent. »

Un instant, elle se demanda s’il y avait une école de magie au Japon. Elle se rappelait d’un nom, Mahoutokoro, mais l’école avait peut-être fermé. Sinon, Sakura aurait fait ses études là-bas, et pas à Durmstrang. Car les décisions ministérielles étaient plus fortes que celles des parents : ses propres géniteurs auraient aimé les envoyer, Thomas et elle, à Durmstrang, mais leur lettre d’admission à Beauxbâtons avait été irrévocable. Ce serait Beauxbâtons, ou l’école à la maison, et rien d’autre. Sans les toucher, la française regardait les nombreuses boules à neige, cherchant toujours du regard son école adorée. Puis un sourire de joie éclaira son joli visage, et elle tendit la main pour se saisir d’une boule à neige représentant un magnifique château entouré de jardins à la française découpés par magie dans les reliefs montagneux. Le regard brillant, elle observa son trésor, reconnaissant chaque tour, chaque détail, jusqu’à la fontaine rendant hommage à Nicolas et Pernelle Flamel, les écuries des Abraxans d’où leurs maisons tiraient leurs noms, le lavoir dans un coin, la forêt toute proche… Elle avait retrouvé son école, miniaturisée sous globe et figée pour l’éternité.

« Sakura, j’ai l’honneur et le plaisir de te présenter la plus belle des trois écoles : l’académie Beauxbâtons. »

Avec un sourire, elle lui tendit la boule à neige, et tandis que la Serpentard s’en saisissait, elle s’intéressa à celle juste à côté, la prenant en main pour mieux la regarder. Le château, plus petit que Poudlard et moins fringant que Beauxbâtons, ne comptait que quatre étages. Le parc glacé semblait immense sous la boule de verre, recouvrant de givre les lacs et les montagnes, et quelques structures qu’elle ne reconnaissait pas. L’endroit avait l’air austère, glacé, et elle dut se faire violence pour ne pas frissonner en lisant l’étiquette de la boule à neige. « Académie Durmstrang. » Et son père voulait l’envoyer là-bas ? Elle y serait morte de froid au bout de trois jours…

« C’est ça, Durmstrang ? Ça m’a l’air assez austère. C’était bien ? »

La jeune nippone n’eut pas le temps de lui répondre. Il y eut un claquement, et des bruits de pas dans leur direction. Sans se concerter, sans se regarder, les deux élèves s’enfuirent avant d’être prises en faute par un membre du personnel : elles n’avaient aucun droit d’être ici, seules, sans personne pour les surveiller, à fouiller dans des affaires ne leur appartenant vraisemblablement pas. En hâte, elles réussirent à se cacher derrière un grand tableau, déployé quelques heures plus tôt pour y accrocher une carte moldue. Il était tout juste temps. La porte de la salle de cours s’ouvrit en grand, et quelqu’un entra dans la pièce. Avec un peu de chances, la personne repartirait vite, ou bien elles pourraient la contourner pour s’enfuir. Alors qu’elle allait proposer cette idée à Sakura, un éclat entre ses mains attira son attention, et elle se mordit la lèvre pour ne pas jurer grossièrement en se rendant compte qu’elles avaient oublié un tout petit détail.

Elles avaient encore les boules à neige entre les mains.
Revenir en haut Aller en bas
Sakura Swanson-Okada
Consumed by the shadows
Sakura Swanson-Okada
Élève de Serpentard
Maison/Métier : 7e année
Célébrité : Masaki Sato
Pseudo : Estelle ⊹ .sparkle Âge : 33 Parchemins : 502 Gallions : 641 Date d'inscription : 28/03/2017

Feuille de personnage
Liens:
Inventaire:
Barre de vie:
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday 1478294386-bout-gauche0/0sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday 14844311  (0/0)
http://www.mumblemumps.com/t1519-sakura-i-m-famous-it-s-my-job http://www.mumblemumps.com/t1523-sakura-don-t-mess-with-me http://www.mumblemumps.com/t1635-sakura-laissez-un-message-apres-le-bip http://www.mumblemumps.com/t2674-journal-de-sparkle-estelle
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday Empty

Sakura & Moïra
I'd trade all my tomorrows
for one single yesterday
Sakura et Moïra aimaient toutes les deux leurs pays. Elles en parlaient avec une lueur indéniable dans le regard qui trahissait tout l’amour qu’elles avaient pour leurs nations. Si un jour Moïra décidait d’aller au Japon, Sakura serait ravie de l’emmener faire le tour de Tokyo qu’elle connaissait bien. D’ailleurs, si Moïra venait au Japon, elle la présenterait à sa petite sœur. Kirara serait sans doute ravie de pouvoir parler anglais avec quelqu’un d’autre que leur père. Sakura était certaine qu’elle trouverait Moïra très jolie et qu’elle lui poserait mille questions sur la France. « Je n’y suis jamais allée, mais j’aimerais bien. Il paraît que les cerisiers japonais sont magnifiques, surtout quand ils sont en fleurs. » Sakura acquiesça et afficha un grand sourire. Comme son prénom voulait dire fleur de cerisier, elle s’y connaissait bien en fleurs. Mais pour voir les fleurs, il fallait venir entre fin mars et début avril. Vu qu’ils étaient coincés à Poudlard à cette époque de l’année, il faudrait attendre que Moïra ait fini ses études pour lui montrer ces magnifiques fleurs. Sakura se demanda si Moïra et elle seraient toujours amies. Sakura comptait arrêter ses études à la fin de l’année scolaire et ne plus jamais retourner au château britannique. Elles pourraient toujours correspondre par hiboux. Ce serait un peu compliqué, mais c’était possible. Sakura ne dit rien, mais elle espérait fortement que Moïra et elle pourraient se rapprocher assez avant l’été pour rester amies pendant longtemps. Sakura tenait beaucoup aux amis qu’elle se faisait sur le chemin vers sa vie d’adulte. Moïra en faisait partie. « Quant à la France… Je vis sur la Côte d’Azur, mais j’ai mon permis de transplanage. On pourra faire un petit tour à Paris si tu veux, et pas que pour la tour Eiffel que les moldus vénèrent. » Le sourire de Sakura s’élargit. Ce que lui proposait Moïra ressemblait à s’y méprendre à une invitation. Sakura se voyait déjà aller en France cet été ou l’été suivant, si elle avait le temps et l’occasion. Elle voulait visiter Paris, et bien sûr la tour Eiffel. Sakura avait envie de dire que ce n’était pas que les moldus, qui admiraient la tour Eiffel, mais probablement tous les Japonais, qu’ils soient moldus ou sorciers. La tour Eiffel avait un côté élégant et magique pour Sakura qu’elle ne saurait expliquer. Et bien sûr, elle avait aussi envie d’aller à la Côte d’Azur. Elle ne savait ni où c’était, ni ce que c’était, mais le nom sonnait merveilleusement bien à ses oreilles. Elle voulait tout visiter de la France. « Avec plaisir. J’aimerais tellement visiter ces endroits avec toi. Et aussi, j’aimerais aller au Mont-Saint-Michel… parce que c’est très célèbre chez nous. » Après Paris, c’était l’endroit que les Japonais allaient le plus visiter. Sakura se demandait ce qui était le plus beau : Poudlard, Beauxbâtons ou le Mont-Saint-Michel ? Et bien sûr, la Japonaise voulait aussi aller en France avec Lionel. Peut-être qu’ils pourraient y aller tous ensemble. « Je veux tellement aller en France ! » S’exclama Sakura en continuant à rêver un peu. Quand elle retournerait au Japon, elle réintègrerait les Midnight Motion et serait sans doute occupée à tout rattraper, mais peut-être l’été suivant, si elle arrivait à libérer quelques jours dans son emploi du temps.

Moïra s’approcha de Sakura avec une boule à neige dans les mains. Intriguée, la Serpentard posa un regard émerveillé sur la boule enneigée. « Sakura, j’ai l’honneur et le plaisir de te présenter la plus belle des trois écoles : l’académie Beauxbâtons. » La Japonaise prit délicatement l’objet que lui tendait Moïra et l’approcha de son visage pour en observer les détails. Elle avait des étoiles dans les yeux, c’était magnifique. Elle allait devoir être d’accord avec Moïra, Beauxbâtons semblait vraiment être la plus belle des trois écoles. Elle aurait tellement voulu la voir de ses propres yeux. Mais c’était impossible. « C’est ça, Durmstrang ? Ça m’a l’air assez austère. C’était bien ? » Sakura leva les yeux vers la boule dans les mains de Moïra. Elle reconnut son école au premier coup d’œil. Elle en avait de très bons souvenirs, et d’autres moins. Elle n’eut pas le temps d’en parler à Moïra. Soudain, des bruits de pas approchèrent. Sakura se leva d’un bond et suivit Moïra pour aller se cacher. Elles se cachèrent derrière un grand tableau. Heureusement qu’elles n’étaient pas bien larges. Le cœur de Sakura se mit à battre à mille à l’heure. Quelqu’un était entré dans la pièce. Elle essaya de respirer le moins fort possible et de ne pas bouger. Soudain, elle réalisa : mais pourquoi se cachait-elle ? Elle se fichait d’avoir des ennuis. Si elle se cachait, c’était pour que Moïra n’ait pas d’ennuis. Elle sourit en le réalisant. Sans faire de bruit, elle leva la boule à neige face à son visage pour continuer à l’observer tranquillement. Mais il n’y avait pas assez de lumière et elle ne voyait pas grand-chose. Elle fit une moue boudeuse. En plus, Sakura entendait du bruit dans la salle, mais il impossible de deviner qui était là ou ce que cette personne faisait. D’un naturel curieux, elle voulait savoir. L’idole pencha très lentement sa tête sur un des côtés du tableau pour voir ce qu’il se passait dans la classe. En laissant dépasser ses yeux, elle vit le professeur de dos et revint très vite à sa position. Elles n’avaient plus qu’à rester très silencieuses. Quelques minutes plus tard, le nez de Sakura commença à la démanger. Mais ses mains n’étaient pas libres et la boule à neige était assez lourde pour qu’elle prenne des risques en la tenant à une main. Elle remua son nez en espérant que la démangeaison allait passer, mais c’était de pire en pire. Sakura avança sa tête vers le tableau et commença à se frotter le nez contre ce dernier. En bougeant, elle fit très légèrement avancer le tableau, ce qui provoqua un tout petit grincement. Assez pour les faire paniquer toutes les deux. Elle faillit s’excuser, mais garda la bouche fermée à temps. Son nez ne la démangeait plus et rien ne semblait bouger dans la classe.

Quand elles entendirent la porte se refermer, et qu’il n’y eut plus aucun bruit dans la classe, elles purent enfin se détendre un peu. Mais pas avant de s’assurer que la voie était belle et bien libre. Sakura donna un petit coup de coude à Moïra pour qu’elle prenne à son tour le risque. Quand Moïra lui assura qu’elles étaient à nouveau seules, elles sortirent de leur cachette. Sakura se mit à rigoler. C’était peut-être nerveux, mais elle avait trouvé la situation très drôle. Elle regarda une dernière fois Beauxbâtons avant d’aller reposer la boule à neige à la place où Moïra l’avait prise. « Désolé pour le bruit, j’ai cru que j’allais mourir avec mon nez qui me démangeait. » Moïra avait forcément déjà vécu cette situation au moins une fois dans sa vie et pourrait la comprendre. Et il était très difficile de bouger derrière ce tableau. « Beauxbâtons est une très belle école. Encore plus belle que ce que j’avais pu imaginer. Rien à voir avec Durmstrang. Tu as raison, c’est austère là-bas. Mais bon, j’imagine qu’on s’y fait. Je m’y suis faite en tout cas. » Et puis avoir des amis aidait à se sentir bien dans cette école. Parmi ces amis, il y avait bien sûr Daisuke, avec qui elle était en permanence, mais aussi Teodor et Yassen, deux pros de la magie noire qu’elle adorait. Et il y en avait d’autres. Mais c’était vraiment avec Daisuke qu’elle passe toutes ses journées. Elle se réchauffait dans les bras de son meilleur ami alors l’hiver, elle n’y faisait pas attention. « C’était bien. Jusqu’à ce qu’ils décident de me renvoyer. » Moïra avait peut-être entendu que Sakura avait été renvoyée de Durmstrang et avait même dû rattraper ses BUSES en dehors pour pouvoir passer à l’année suivante sans trop avoir de retard une fois qu’elle fut acceptée à Poudlard. Et maintenant, elle ne rêvait que d’une chose, se faire une nouvelle fois renvoyer. « Tu crois que le professeur va revenir ? On devrait s'en aller ? » Sakura s’approcha du bureau où était le professeur quelques minutes plus tôt et observa les différents papiers. Il y avait un petit post-it avec une heure de rendez-vous. Sakura jeta un coup d’œil à l’horloge au-dessus du tableau principal. « On dirait qu’on peut rester encore. Elle devrait avoir rendez-vous avec le directeur à cette heure-ci. » La Japonaise quitta le bureau et alla à nouveau vers la Serdaigle. Est-ce que cette rencontre allait les rapprocher ? Sakura fit un sourire à Moïra pour lui donner envie de rester encore un peu avec elle.
Mumblemumps ϟ Tous droits réservés.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday Empty

I'd trade all my tomorrows
for a single yesterday.


Pourquoi lui avait-elle proposé de visiter la France ? Avec le recul, c’était stupide. L’une et l’autre s’observaient en chien de faïence depuis leur première rencontre, ayant, d’instinct, compris que l’autre pouvait être assez fine pour la manipuler et lui faire faire n’importe quoi en choisissant les bons mots. Cependant, sa proposition sans arrière-pensées avait dû faire mouche, puisque ce fut un sourire surpris, mais heureux, qui s’étira sur les lèvres de la japonaise, qui ne devait sans doute pas s’y attendre.  « Avec plaisir. J’aimerais tellement visiter ces endroits avec toi. Et aussi, j’aimerais aller au Mont-Saint-Michel… parce que c’est très célèbre chez nous. » Les yeux de la vipère s’emplirent d’étoiles, tandis que l’aiglonne souriait. Sakura s’y voyait déjà, et Moïra n’eut pas le cœur de lui dire que le Mont Saint-Michel serait difficilement visitable en cette période de l’année. L’été, les touristes se pressaient aux portes, envahissaient les rues, rendant difficile la progression dans la ville-monument. La montée était alors affreuse, la descente encore pire, et une fois arrivé au sommet, il fallait débourser une somme astronomique pour la visite des murs, ou celle du donjon. « Je veux tellement aller en France ! » Ça se comprenait aisément. Loin du chauvinisme français dont elle aimait faire part, elle savait que les japonais étaient subjugués par la France, pays du raffinement, du romantisme et de la haute gastronomie pour eux. Elle ne la contredirait pas. Après tout, elle aussi aurait tellement aimé rentrer chez elle…

Pour éviter d’avoir le mal du pays, elle se replongea dans l’étude des boules à neige, et trouva bien vite celle de Beauxbâtons. Ce ne fut pas sans fierté qu’elle la montra à sa camarade, attrapant quelques secondes plus tard une boule à neige de Durmstrang. Le château lui semblait bien austère, froid, et inhospitalier au possible. Et dire que son père voulait l’envoyer là-bas ! Tendant la boule à neige devant elle, elle demanda à Sakura si elle s’était plu à Durmstrang. Sa jeune camarade n’eut pas le temps de lui répondre. Un bruit de pas, un grincement de porte, et les voilà enfuies comme une volée d’oiseaux, serrées l’une contre l’autre derrière un grand tableau. Elle n’eut pas besoin de regarder pour comprendre qu’il s’agissait de leur professeur, et elle espéra qu’il ne s’apprêtait pas à donner cours. Thomas s’inquiéterait en ne la voyant pas revenir, et elles pouvaient difficilement rester derrière ce tableau pendant quatre heures. Elles manquaient de place, serrées ainsi, et le moindre mouvement malheureux risquait de le faire bouger. Aussi, ce fut avec de grands yeux d’effroi qu’elle vit Sakura approcher sa tête du tableau pour frotter son nez contre un rebord. Mais… Mais qu’est-ce qu’elle fichait, bon sang ? Le tableau grinça, avançant de quelques millimètres, faisant se figer les deux filles. Pitié que le professeur n’ait pas entendu… Cependant, le professeur sortit assez vite, et Sakura ayant pris le risque de regarder qui c’était quelques minutes auparavant, ce fut à elle de jeter un bref coup d’œil pour s’assurer que la voie était libre.

« C’est bon, il est parti, on peut sortir. »

Sakura la suivit avec quelques secondes de décalage. Elle semblait hilare, alors que l’aiglonne, elle, avait bien cru qu’elles allaient s’attirer des ennuis. Elle détestait s’attirer des ennuis. Une remarque dans son dossier scolaire, c’était vraiment la chose qu’elle voulait éviter. « Désolé pour le bruit, j’ai cru que j’allais mourir avec mon nez qui me démangeait. » La bleue cilla, surprise, avant de pouffer de rire. Son nez l’avait démangée, et aurait pu leur faire des problèmes. Bon sang. La vie était mouvementée avec Sakura, tout de même. Reprenant son sérieux, elle alla reposer la boule à neige à sa place avec d’infinies précautions, laissant la verte reprendre la parole, comme si elles n’avaient jamais été interrompues. « Beauxbâtons est une très belle école. Encore plus belle que ce que j’avais pu imaginer. Rien à voir avec Durmstrang. Tu as raison, c’est austère là-bas. Mais bon, j’imagine qu’on s’y fait. Je m’y suis faite en tout cas. » Elle hocha la tête, en se demandant assez inutilement si elle aurait pu s’y faire, elle, à Durmstrang. Probablement pas. Le russe lui semblait être une langue tranchante, et sudiste, elle supportait mal le froid. Française de la haute, elle s’était habituée au raffinement, à l’ordre et au luxe. Alors Durmstrang ? « C’était bien. Jusqu’à ce qu’ils décident de me renvoyer. » Elle cilla à nouveau. C’était vrai que Sakura avait été renvoyée de son école de magie, bien qu’elle ignore pourquoi. Les rumeurs allaient vite, mais restaient des rumeurs. Certaines disaient que c’était parce qu’elle avait lâché un dragon sur l’école, d’autres parce qu’elle était loup-garou. Mais au milieu de toutes ces affabulations, une rumeur, plus intéressante, disait qu’elle avait utilisé un sortilège impardonnable sur l’une de ses camarades. « Tu crois que le professeur va revenir ? On devrait s'en aller ? » Elle n’eut pas le temps de répondre que la Serpentard reprenait la parole d’un ton joyeux. « On dirait qu’on peut rester encore. Elle devrait avoir rendez-vous avec le directeur à cette heure-ci. » Elle haussa négligemment les épaules.

« Mon frère doit m’attendre à la bibliothèque. J’étais juste venue récupérer mon livre de cours, à la base. Mais j’imagine qu’il ne mourra pas de commencer ses parchemins sans moi… »

Elle pouffa de rire, et alla s’installer à sa table après avoir fermé la porte, s’asseyant sur la table en elle-même plutôt que sur la chaise. Sakura avait d’elle-même lancé le sujet, elle aurait été stupide de ne pas le saisir au vol. Une telle occasion ne se représenterait plus jamais, il fallait qu’elle en profite. Aussi posa-t-elle son sac sur le siège, montrant par là qu’elle ne comptait pas aller où que ce soit, malgré les risques qu’elle courait si jamais un professeur ou qui que ce soit d’autre les attrapait ici.

« Tu as vraiment été renvoyée de Durmstrang ? C’est fou quand même, normalement le renvoi est une procédure exceptionnelle, les profs préfèrent les punitions en général. Qu’est-ce que tu as fait pour qu’ils en viennent à cette solution ? » Elle esquissa un sourire amusé. « Et ne me dis pas que tu as lâché un dragon sur l’école ; je n’en croirai pas un mot. »
Revenir en haut Aller en bas
Sakura Swanson-Okada
Consumed by the shadows
Sakura Swanson-Okada
Élève de Serpentard
Maison/Métier : 7e année
Célébrité : Masaki Sato
Pseudo : Estelle ⊹ .sparkle Âge : 33 Parchemins : 502 Gallions : 641 Date d'inscription : 28/03/2017

Feuille de personnage
Liens:
Inventaire:
Barre de vie:
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday 1478294386-bout-gauche0/0sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday 14844311  (0/0)
http://www.mumblemumps.com/t1519-sakura-i-m-famous-it-s-my-job http://www.mumblemumps.com/t1523-sakura-don-t-mess-with-me http://www.mumblemumps.com/t1635-sakura-laissez-un-message-apres-le-bip http://www.mumblemumps.com/t2674-journal-de-sparkle-estelle
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday Empty

Sakura & Moïra
I'd trade all my tomorrows
for one single yesterday
Sakura se voyait déjà visiter la France aux côtés de la jolie Moïra. Elle était sûre qu’elle passerait un merveilleux moment. Et ce voyage serait encore plus incroyable si Lionel se trouvait à leurs côtés. Et si Thomas pouvait ne pas être là, ce séjour serait parfait. La Française avait l’air ravie de voir la Japonaise s’enthousiasmer à ce point pour son pays. Moïra et Sakura furent interrompues brièvement par l’arrivée du professeur dans la salle de classe. Elles se cachèrent derrière un tableau. Le temps passa très lentement, elles ne devaient pas bouger. Sakura faillit les mener à la catastrophe quand son nez se mit à la démanger. C’était une sensation qu’il était difficile d’ignorer et qui survenait toujours au moment où on n’avait pas les mains libres. Quand ils entendirent le professeur s’en aller, la Serdaigle vérifia à son tour que la voie était libre. « C’est bon, il est parti, on peut sortir. » Confirma-t-elle à la jeune idole. Il ne fallut pas plus que ces mots pour les faire sortir de leur cachette trop étroite. Sakura avait trouvé cet incident marrant, ce qui ne semblait pas être le cas de Moïra. Quand la brunette s’excusa, la Française sembla un peu se détendre. Comme si le professeur ne les avait jamais interrompues, la Japonaise de remit à parler de leurs deux écoles d’origine, Beauxbâtons et Durmstrang. Il n’y avait pas du tout la même ambiance entre les deux académies, rien que l’apparence de leurs châteaux l’indiquait. Sakura ne se gêna pas pour aller jeter un coup d’œil du côté du bureau du professeur, vérifiant au passage qu’elles seraient tranquilles si elles se décidaient à rester un petit peu plus longtemps. Il aurait été dommage qu’elles évitent de se faire attraper la première fois, mais qu’elles se fassent surprendre quelques minutes après. Heureusement, le professeur semblait avoir un rendez-vous avec le directeur, un rendez-vous qui leur prendrait sûrement beaucoup de temps. Sakura n’allait pas mentir, contrairement à l’ennui qu’elle ressentait en arrivant dans la salle, ratant son cours, elle s’amusait bien aux côtés de la Française et souhaitait prolonger leur discussion. « Mon frère doit m’attendre à la bibliothèque. J’étais juste venue récupérer mon livre de cours, à la base. » Sakura fut d’un coup très déçue en entendant que Thomas attendait Moïra et qu’elle devait s’en aller. Décidément, ce Thomas ne faisait rien pour qu’elle l’apprécie. Ce qui était réciproque. Mais elle ne mettait pas les jumeaux dans le même panier. Elle rigolait intérieurement en se disant qu’il y avait toujours un jumeau qui l’aimait plus que l’autre, comme avec les frères Yordanov. « Mais j’imagine qu’il ne mourra pas de commencer ses parchemins sans moi… » Le visage de Sakura s’illumina à nouveau. Moïra lui faisait très plaisir en voulant rester un peu plus avec elle, sans même qu’elle n’ait à le demander. Elle se sentait heureuse de susciter cette envie ou cette curiosité chez la Serdaigle, assez pour qu’elle laisse Thomas mariner dans son coin pendant quelques minutes de plus. Sakura se demanda un instant comment réagirait Thomas s’il savait que Moïra et elle s’entendaient plutôt bien. Elle eut un sourire espiègle aux lèvres en imaginant la tête que le garçon tirerait quand il l’apprendrait.

Après avoir fermé la porte derrière elle, Moïra vint s’installer près de Sakura. « Tu as vraiment été renvoyée de Durmstrang ? C’est fou quand même, normalement le renvoi est une procédure exceptionnelle, les profs préfèrent les punitions en général. Qu’est-ce que tu as fait pour qu’ils en viennent à cette solution ? » Demanda Moïra, curieuse. Sakura ne parlait que rarement de son renvoi. Elle savait qu’il y avait des rumeurs à ce sujet, mais la plupart des élèves ignoraient qu’elle avait été renvoyée, surtout ceux qui ne venaient pas de Durmstrang. Elle ne serait pas surprise si c’était ces mêmes élèves qui s’amusaient à lancer toutes sortes de rumeurs sur la cause du renvoi de leur ancienne camarade. « Et ne me dis pas que tu as lâché un dragon sur l’école ; je n’en croirai pas un mot. » Sakura n’arriva pas à retenir un éclat de rire. Elle n’avait jamais entendu cette rumeur, peut-être que Moïra venait tout juste de l’inventer. Elle se demandait si certaines personnes y croyaient. Elle répondit : « C’est pas un dragon que j’aurais lâché sur l’école, mais un troll. Comme ma fratrie à Durmstrang. » Sakura savait que ce n’était pas le plus beau des noms de fratries, mais elle était fière de faire partie des puissants. Elle n’avait pas honte de ne pas avoir été répartie chez les dragons. Elle avait d’ailleurs entendu dire qu’un jour, il y avait eu un troll à Poudlard, qu’il était entré par les cachots, la première année où Harry Potter était en ces lieux. En réalité, elle n’avait jamais vu de trolls de ses propres yeux, leur taille devait être impressionnante. « Je ne sais pas comment c’est à Beauxbâtons… mais à Durmstrang, malgré ce que l’on pourrait entendre, certaines formes de magie ne sont pas du tout tolérées. Enfin, j’imagine que c’est un peu pareil partout… » Par certaines formes de magie, la jeune fille parlait bien sûr de magie noire, une magie qui la fascinait particulièrement et qu’elle aurait aimé étudier. Elle se souvenait qu’un élève de Poudlard lui avait demandé au début de l’année si on enseignait la magie noire à Durmstrang. Ce n’était pas le cas. Cet élève lui avait dit qu’on l’avait enseignée, à l’époque où le directeur était Rogue. « La chance. » Avait-elle répondu à cet élève sans réfléchir aux malheurs et tortures qu’ils avaient subis. Elle aurait dû réfléchir avant de parler car cet élève ne lui avait plus jamais adressé la parole et la regardait d’un drôle d’œil quand elle le croisait dans les couloirs. « J’ai été un peu trop loin, ce jour-là, je m’en suis pris à une autre élève… Elle me faisait du chantage et je me suis défendue. » Cette élève, qui n’était autre qu’Aiko, était aujourd’hui à Poudlard. Vous pouvez imaginer le malaise quand Sakura et Aiko s’étaient recroisées pour la première fois après toute cette histoire. Sakura, qui avait été interdit de revoir sa victime, n’avait pas d’autres choix aujourd’hui. Elle se contentait alors de l’ignorer pour ne pas créer de nouvelles tensions. Et puis Katarina s’en était mêlée, la menaçant à son tour.

« J’ai voulu lui faire mal, comme elle m’avait fait mal avec ses menaces, et je lui ai lancé le dernier sortilège que j’avais appris. » Poursuivit Sakura en regardant Moïra dans les yeux. C’était une histoire compliquée à raconter, surtout quand elle ne savait pas quelle serait la réaction qu’elle aurait. « Je n’ai pas eu le temps de réfléchir, la puissance du sortilège Doloris m’a possédée, je l’ai lancé trois fois. Comme c’est un sortilège impardonnable, j’ai été renvoyée sur le champ… j’ai eu de la chance que les parents d’Aiko n’aient pas porté plainte. » Sakura plaqua ses mains contre sa bouche en réalisant qu’elle avait voulu garder le nom de sa victime secrète, mais qu’il lui avait tout de même échappé sur la fin. C’était tout à fait le genre de gaffe qu’elle faisait parfois. « J’espère que tu ne changeras pas d’avis sur moi et que tu voudras toujours me faire visiter la France. »
Mumblemumps ϟ Tous droits réservés.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday Empty

I'd trade all my tomorrows
for a single yesterday.


Il n’y avait plus qu’elles deux dans la salle. Le prof était parti, les abandonnant là sans fermer la porte à clé, les laissant libres d’aller et venir en toute liberté, pour peu qu’elles soient discrètes. Tranquillement, Moïra s’était assise sur sa table de cours, s’installant à son aise pour discuter avec Sakura. Et pas seulement parce que le sujet l’intéressait. Elle n’avouerait pas à voix haute qu’elle s’intéressait vraiment à la Serpentard, à sa présence à Poudlard, à pourquoi elle avait été renvoyée de Durmstrang et au monde étrange duquel elle provenait. Ces histoires d’idoles, tout ça, c’était trop pour elle. Tout ce qu’elle connaissait à la musique, c’était ce qui passait à la RITM ou la musique classique à laquelle on l’avait initiée. Pas grand-chose, en réalité. Sakura en savait plus qu’elle. Et elle connaissait aussi des sorts de magie noire, ce qui l’avait fait renvoyer de Durmstrang. A moins qu’elle n’ait vraiment lâché un dragon sur l’école ? « C’est pas un dragon que j’aurais lâché sur l’école, mais un troll. Comme ma fratrie à Durmstrang. » La Serdaigle pouffa de rire. C’était vrai qu’il y avait trois fratries à Durmstrang. Dragon, Basilic, Troll. Quelle drôle d’idée. En un sens, le rangement par maison de Poudlard s’approchait assez du rangement par écuries de Beauxbâtons, et en se renseignant sur les descriptions des maisons, la jeune française n’avait pas douté de se retrouver chez les Serdaigle. Mais à Durmstrang, où se serait-elle retrouvée ? Ils ne laissaient pas la personnalité s’exprimer. C’était une bataille contre un mannequin de bois qui répartissait les élèves en fonction de leur rapidité et de leur pugnacité. Quelle maison aurait été la sienne ? Aucune, bien heureusement. Elle était bien contente de ne pas être allée à Durmstrang, d’ailleurs.

« Je ne sais pas comment c’est à Beauxbâtons… mais à Durmstrang, malgré ce que l’on pourrait entendre, certaines formes de magie ne sont pas du tout tolérées. Enfin, j’imagine que c’est un peu pareil partout… » Moïra hocha silencieusement la tête. A Beauxbâtons comme partout ailleurs, la magie noire n’était pas tolérée, ni même enseignée, cela étant, ce qui limitait les risques d’accidents liés à des sorts obscurs dans le palace français. Mais elle était assez surprise, ironiquement, d’apprendre qu’à Durmstrang, la magie noire n’était pas une matière à part entière. Comme quoi, les stéréotypes ont la vie dure. « J’ai été un peu trop loin, ce jour-là, je m’en suis pris à une autre élève… Elle me faisait du chantage et je me suis défendue. » C’était légitime. Moïra avait beau être assez placide, elle savait que si un jour, quelqu’un s’amusait à la faire chanter, elle lui ferait voir du pays, et pas qu’un peu. Sans compter que Thomas ne serait pas vraiment enthousiaste à l’idée de laisser un moins que rien menacer sa moitié d’âme, et lui aussi risquait de le faire comprendre à l’inconvenant, d’une manière moins douce que sa jumelle, cela étant. « J’ai voulu lui faire mal, comme elle m’avait fait mal avec ses menaces, et je lui ai lancé le dernier sortilège que j’avais appris. » Elle était en quatrième année à l’époque. Qu’avait-elle appris en quatrième année qui justifie une exclusion ? Si elle avait roué son maître chanteur de Diffindo, ça pouvait être une bonne raison. Mais intuitivement, Moïra savait qu’un Diffindo n’était rien à côté de ce que Sakura avait fait. « Je n’ai pas eu le temps de réfléchir, la puissance du sortilège Doloris m’a possédée, je l’ai lancé trois fois. Comme c’est un sortilège impardonnable, j’ai été renvoyée sur le champ… j’ai eu de la chance que les parents d’Aiko n’aient pas porté plainte. » Choquée, la Serdaigle ouvrit de gros yeux en fixant sa camarade d’un tout nouvel œil. Salura n’était pas qu’une gamine un peu collante et bruyante qui voulait attirer l’attention sur elle. Elle avait lancé un sortilège impardonnable, et avait réussi à étouffer l’affaire pour ne pas aller en prison.

« Merlin tout-puissant… Un Doloris ? C’est à peine croyable… »

Moïra peinait à reprendre ses esprits. Elle s’était renseignée, comme tout jeune sorcier un tant soit peu curieux, sur les sortilèges impardonnables et sur leurs effets, frémissant à la lecture en comprenant, à chaque mot, pourquoi ils étaient impardonnables. Fervente partisane de la théorie selon laquelle la magie n’était ni noire ni blanche, mais seulement outil dans les mains du sorcier, elle avait bien été forcée d’admettre que ces trois sortilèges étaient vraiment noirs et extrêmement dangereux. Le Doloris, elle s’en rappelait à présent, était le plus horrible des trois, car pour qu’il fonctionne correctement, le lanceur devait vraiment vouloir la souffrance de sa victime, et s’en délecter au fur et à mesure que la douleur augmentait. Et Sakura avait été capable de le lancer trois fois… Elle devait vraiment tenir à ce que cette Aiko souffre, et sa famille avait certainement dû faire énormément de concessions pour que leur fille ne finisse pas à Nurmengard, la prison des sorciers slaves. La Serdaigle s’était faite songeuse. Trois Doloris, et elle ne semblait même pas le regretter. La puissance magique de Sakura était indéniablement très impressionnante, quand elle s’en donnait la peine. « J’espère que tu ne changeras pas d’avis sur moi et que tu voudras toujours me faire visiter la France. » La française releva la tête. Après de telles révélations, elle s’inquiétait de ne pas pouvoir visiter la France ? La Serdaigle pouffa de rire. Les japonais étaient vraiment étranges.

« Tu es vraiment étrange, parfois, tu sais ? »

Elle allait la rassurer. Lui dire qu’elle était toujours la bienvenue en France si elle en avait envie. Mais des bruits de pas se rapprochèrent de la porte, et les deux élèves se figèrent. Elles allaient courir se cacher quand les pas décrurent, puis moururent au loin. Mais ça avait au moins eu le mérite de réveiller les deux inconscientes, persuadées que, parce que le prof avait rendez-vous avec le directeur, personne d’autre n’entrerait dans la salle de classe. Ce fut sans un mot qu’elles se dirigèrent vers la porte, l’ouvrant après avoir vérifié qu’il n’y avait personne. Puis, après un dernier regard complice (elles avaient quand même failli être collées par inconscience à force de discuter) elles se séparèrent, chacune reprenant sa route. Sakura vers son prochain cours, ou vers un nouvel endroit à squatter, Moïra vers la bibliothèque, où son frère l’attendait patiemment depuis bien trop longtemps pour qu’elle trouve une excuse raisonnable. Mais ce n’était pas grave. Elle avait passé un bon moment avec la Serpentard… Et ironiquement, elle avait encore plus envie de faire sa connaissance, maintenant.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Consumed by the shadows
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
sakura&moïra ⊹ i'd trade all my tomorrows for one single yesterday
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» every single word builds up to this moment. (zackye)
» Oliver + yesterday is history, tomorrow is mystery.
» Love Unchained in Yesterday's Grave [Aldombre]
» Speed Dating (Moïra de La Rivière & Ophélia Deslunes)
» Un parent riche n'est jamais éloigné. (Moïra & Thomas)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mumblemumps :: Gobstones :: obliviate :: SAISON 1-
Sauter vers: