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I like to see the glass as half full, hopefully of Jack Daniels. (Moïra & Bella)

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hopefully of Jack Daniels.


Ses parents n’étaient pas là. Jonathan de La Rivière, au détour d’une conversation pas si hasardeuse que ça, avait réussi à négocier avec quelques russes de passage, et la conversation s’était poursuivie dans la tente des russes, où ils devaient être encore. Sa femme l’avait bien évidemment suivi, pour afficher l’image d’un couple uni. Son oncle et sa tante étaient repartis en France pour le travail, laissant la petite Constance en Ecosse avec ses cousins. Cette dernière avait donc déménagé dans la tente familiale, prenant une chambre d’amis et la réinstallant à sa convenance. Elle dormait maintenant, après avoir passé la journée au marché avec sa cousine. Thomas était parti quelques heures plus tôt avec Yassen, sans doute pour aller boire un coup quelque part. Moïra était seule. Et autant dire qu’elle en profitait. Elle s’était posée sur une chaise longue avec un livre que Néréo lui avait prêté, un verre de vin posé sur une table d’extérieur à côté d’elle. C’était extrêmement cliché, mais elle s’en fichait.

Moïra était bien, dans le silence. Dès le premier jour des vacances, les elfes avaient érigé une bulle magique autour de leur tente pour les isoler du monde. Pré-au-Lard pouvait s’écrouler autour d’eux, aucun bruit ne percerait le sortilège, plus que bienvenu vu le monde rassemblé au village pour la coupe du monde. En-dehors de la bulle, le monde était bruyant. Des centaines de langues se croisaient entre elles pour discuter, rire, crier, se héler ou huer. La France lui manquait beaucoup trop, et elle en ressentait le manque de jour en jour. Quelle corvée, cette coupe du monde, et dire qu’en plus de ça, elle n’aimait même pas le Quidditch ! Elle aurait préféré rentrer en France. Elle n’avait plus trop le mal du pays, cependant, c’était surtout la frustration qui parlait. Ah, si seulement elle avait pu repartir avec son oncle et sa tante, juste pour quelques heures ! Elle n’avait pas osé demander. Dans sa famille, les apparences régnaient en maîtresses, et si tout le monde savait qu’elle se languissait de la France, ce n’était pas une raison pour l’afficher publiquement.

Il ne restait plus beaucoup de temps avant la rentrée, cependant, et enfin, elle saurait si ses ASPIC étaient validés ou pas. La française trouvait étrange de devoir attendre aussi longtemps, mais selon Néréo, c’était sans doute normal, à cause de la masse d’élèves à Poudlard et l’agitation de la coupe du monde. Ce n’étaient même pas les profs qui corrigeaient leurs copies, mais un détachement administratif du ministère de la magie. La France et la Russie participaient-ils ? Bah, elle s’en fichait bien, en fait. Tout ce qui lui importait, c’était de valider ses ASPIC pour entrer en Politique Magique. Elle n’aurait alors que deux ans de plus à tirer à Poudlard avant d’être enfin libre de s’en aller, retourner en France et se trouver un stage quelque part. Avec son père et son oncle qui travaillaient au ministère, autant dire que c’était du tout cuit. Surtout son oncle, en fait, membre officiel du Magenmagot sorcier, bien que peu de gens le sachent, ce dernier préférant ne pas arborer sa robe pourpre sans raison pour ne pas être victime d’une vendetta mal placée. Il avait raison. Moïra en aurait fait de même.

« Jeune maîtresse ? » La noble releva les yeux de son livre pour les poser sur l’elfe de maison en livrée, qui s’inclina poliment devant elle. « Une jeune fille s’avance vers la tente, jeune maîtresse. Elle a l’air de chercher quelqu’un. » Le regard de Moïra se porta au loin, s’accrochant sans peine sur ladite jeune fille qui s’avançait en titubant vers sa tente. « Quels sont vos ordres ? »

La française ne fut pas longue à reconnaître sa camarade. Après tout, son jumeau s’était entiché d’elle, et s’il n’en parlait pas beaucoup, surtout avec leurs parents attentifs qui traînaient derrière eux, elle savait qu’il pensait beaucoup à elle. A Belladona. Il l’avait approchée pour avoir des informations sur la bataille de Poudlard, et s’était laissé prendre à son propre jeu, comme Mérope avec Yassen. Que faisait-elle là, toute seule ? Sans doute cherchait-elle Thomas. Mais il n’était pas là, parti quelques heures plus tôt avec Yassen Yordanov. Elle ne pouvait pas la laisser seule, cependant. Belladona semblait avoir clairement trop bu, et Moïra avait trop bon cœur pour laisser une amie de son frère déambuler complètement ivre dans un village rempli d’étrangers qui allaient et venaient. Il pourrait se passer n’importe quoi sans que personne ne s’en inquiète. Une agression est si vite arrivée…

« Allez chercher de quoi grignoter, je m’occupe d’elle. »

L’elfe de maison s’inclina et se mit à la tâche, tandis que sa maîtresse se relevait, terminant rapidement son verre en posant son livre avant de se diriger vers Belladona. Elle ne semblait pas dans son assiette, la pauvre anglaise, indépendamment du fait qu’elle était ivre. A cause des fiançailles entre Thomas et Oktavia, sans doute. Belladona faisait la fière, comme si tout cela ne la touchait pas, mais maintenant, où elle était le plus vulnérable possible, son air et son allure criaient le contraire à qui savait faire attention aux détails.

« Qu’est-ce que tu fais là toute seule, Bella, tu cherches mon frère ? Viens, on va se poser un peu… »

Une main douce, mais ferme, se posa sur l’épaule de l’anglaise, et la française la poussa doucement en avant, l’entraînant vers un siège pour qu’elle s’y installe avant de s’écrouler par terre. Puis elle tira un siège pour s’asseoir en face de la blonde en lui souriant avec gentillesse.

« Thomas n’est pas là en ce moment, il est parti avec quelques amis il y a une heure ou deux. Je doute qu’il revienne de la soirée. » Elle fut interrompue quelques secondes par les elfes de maison, qui se hâtèrent de poser sur la table de quoi grignoter de deux verres remplis. Du sans alcool, à l’odeur. Parfait. Bella n’avait pas besoin d’être plus imbibée que ça. « Tout va bien, Bella ? »
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hopefully of Jack Daniels.
Bellïra;
Il était temps que l’école reprenne. Voilà ce que Bella s’était dit, cette après-midi. Un comble, tout de même. Pourtant, la gryffondor était à peu près sûre qu’un grand nombre de ses camarades partageait son avis : on n’en pouvait plus, des parents. Il y avait les étouffants, les sévères, les fermés d’esprit. Les excessifs et les peureux. C’était comme retourner en enfance ; Même à Poudlard Bella ne s’était pas sentie aussi fliquée. Merci maman. Elle n’en pouvait plus de sa mère, de ses mains qui remettaient son ourlet en place, de son regard désapprobateur, de sa bouche qui ne savait que lâcher des paroles pleines de mépris. Bella rêvait de liberté et de ce qu’elle pouvait voir, son père également. Alors, plus que jamais, elle évitait de rentrer à sa tente. Elle savait que lorsqu’elle y mettrait les pieds, sa mère l’attacherait à sa chaise, la cuisinerait sur ses fréquentations, voudrait la faire réviser ses cours de l’année prochaine (normal) et lui interdir de retourner dans « ce lupanar masculin », aka la tente de Zeke, merci. Ne pas y retourner était bien plus simple.

Ainsi, Bella avait découché la nuit dernière et s’apprêtait bien à recommencer. Il avait été si simple de passer dans la tente des garçons et de leurs piquer tout pleins d’affaires avec lesquelles se revêtir après une bonne douche. Cette eau salvatrice qui lavait des bons comme des mauvais souvenirs de la veille, qu’elle avait passée avec Cassandre, assise à boire de la vodka avec des slaves. L’alcool avait vraiment aidé à mieux les comprendre, à croire que leur accent s’adoucissait lorsque leur langue s’empâtait. Puis, elle était repartie à l’aventure. Bell aimait tant se mélanger avec les gens. Elle aimait se balader dans les foules, écouter les discussions, se laisser glisser le long de cette rivière à l’ambiance électrique. Elle aimait faire une blague en passant, s’arrêter pour observer une bizarrerie et échanger avec des protagonistes venus des quatre coins du globe.

Après la soirée slaves, Bella s’était retrouvée assise en compagnie de japonais. Elle avait repéré une connaissance parmi les nippons et s’était approchée avec grande curiosité. Ils jouaient avec des petites billes noirs et blanches qu’ils posaient sur un plateau quadrillé. Bella n’avait pas très bien compris le but du jeu tant les billes semblaient être posées au hasard. Elle avait mieux compris le jeu du saké.

Peut-être un peu trop bien, même. À présent, elle déambulait entre les tentes, riant lorsque son pied se posait de façon bien trop excentrée par rapport à son corps. Certains diraient sûrement qu’elle titubait, Bella se considérait juste plus maladroite que d’habitude. Alors que ses pas l’éloignent de la zone d’activité principale, la musique d’ambiance change. Les cris et le brouhaha se calment pour laisser place à un bruit de fond constant mais déjà plus supportable. La nuit s’était couchée sur le camp, apportant avec elle la lueur de ses étoiles précoces et cette lumière orangée si caractéristique des soirs d’été. Malgré un léger vent frais lui hérissant les poils, Bell se sent bien. Elle aime cet état d’ébriété, cette douce chaleur qui lui rosit les joues, ce sentiment que tout peut arriver et qu’une chose extraordinaire est sur le point de s’enclencher. Des foutaises, sûrement, mais Bella veut y croire, ne serait-ce que pour un soir.

Sans qu’elle ne s’en rende compte, ses pas la mènent vers une tente bien familière. Elle a tant de fois caresser sa toile parfaite du regard, de loin. Ses piquets bien droits et sa surface lisse et propre. Cela la fait sourire. Thomas râlerait sûrement si elle lui disait que la tente de ses parents était en quelque sorte à son image. À l’opposé de tout ce qu’est la gryffondor. Parfois, lorsque l’anglaise ses ses pensées divaguer, elle ne sait plus pourquoi elle pense tant au serpentard. Pourquoi leurs corps semblent s’attirer, pourquoi passer du temps avec lui la met dans de tels états. Elle a mis une robe pour lui, bordel. À cette idée, elle porte ses doigts à la bague qu’il lui a offerte. Ce soir, elle reste éteinte, Thomas n’est pas près d’elle. Sûrement quelque part à s’amuser, à profiter de la fin de son été, comme tout le monde. Peut-être avec Oktavia. Oktavia, qui s’accorderait si bien avec la tente des de La Rivière, qui semblait taillée dans la même pierre précieuse que le français. Bella, elle, n’était qu’un caillou mal formé.

Elle s’est arrêtée, la rouge et or, les bras ballants comme une enfant perdue dans ses pensées. Lorsque enfin elle recouvre ses esprits, elle s’apprête à faire demi tour. Rester là à fixer la tente de pseudo inconnus n’est peut-être pas une très bonne idée, surtout vu sa situation actuelle. Lorsqu’elle se détourne, une voix familière l’interpelle. « Qu’est-ce que tu fais là toute seule, Bella, tu cherches mon frère ? Viens, on va se poser un peu… » Moïra, parfait reflet de son frère. Bella se laisse traîner par la serdaigle en esquissant une grimace. Ce qui la choque, c’est tout d’abord le silence. Presque pesant pour la blonde amoureuse de l’effervescence. Sur la table, un livre qu’elle n’a jamais lu, mais dont elle a déjà caressé la tranche, à la bibliothèque. Un verre de vin. Bella sourit alors que Moïra lui annonce que Thomas n’est pas là. Faisant tourner la bague avec son pouce, Belladona lui sourit. « J’sais qu’l’est pas là. Mais c’pas grave, j’le cherchais pas particulièrement. » Mais dire que le voir ne lui aurait pas fait plaisir aurait été un affreux mensonge. Bell n’est pas à l’aise, sur ce fauteuil. Elle se sent comme une intruse, comme un pot cassé au milieu d’un décor étudié dans ses moindres détails. Et par dessus tout, elle sait qu’ils pourraient être là, à l’intérieur, qu’ils pourraient revenir d’une soirée, qu’ils pourraient la voir. Ils, leurs parents. C’est débile, mais Bella a l’impression qu’en un regard ils sauraient, ils comprendraient que le lien fort, ce n’est pas avec Moïra qu’elle l’entretient, mais avec son jumeau. C’est débile. Mais déjà, Bella se redresse, s’apprête à partir. « J’suis pas sûre que c’soit bien que j’sois là. » Sa voix est pâteuse un peu, savant mélange de malaise et d’alcool. Elle se dit que même Thomas ne serait pas forcément content de la voir assise ici. Pourtant, Moïra la retient. « Tout va bien, Bella ? »

Et son ton plein de gentillesse plus que sa main posée sur elle la fait se rassoir. La gryffondor se passe une main maladroite dans les cheveux pour dégager son visage. Aller bien ? Parfois, Bell avait l’impression de ne plus savoir ou était la différence, où se situait la limite. Tout allait bien et mal à la fois. Il fallait bien avancer de toutes manières, ce n’était pas comme si elle avait le choix. Elle avait parlé de sa situation avec Cassandre, et c’était tout. Ses amis français détestaient tous Thomas et rien que la voir disparaître en sa compagnie semblait leurs hérisser le poil au plus haut point. Comment leurs demander conseils, alors ? Pourtant, la vérité, c’était que Belladona était perdue. Elle plante son regard rendu légèrement vitreux par l’alcool de riz dans celui de la française. Elle ne peut pas en parler, pas à elle, pas à sa jumelle. « Ç'va. Mais, vraiment, j'devrais pas être là. » Elle se tortille sur sa chaise comme un asticot mal à l'aise. Moïra comprendra-t-elle ? Thomas ne pouvait pas ne lui avoir rien dit, pas à elle.
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