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This Is It : The Apocalypse | WARGRAVE

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Eolann avait beau taclé son frère au sujet du charme, la vérité c’est qu’il n’y était pas étranger non plus. La différence, entre les habitudes de Solal et les siennes, c’est que pour sa part l’occasion se présentait beaucoup moins et qu’il devait être infiniment plus subtil pour ne pas avoir d’ennuis. Bien sûr… puisque pour sa part, il s’agissait d’hommes qu’il aimait charmer subtilement et non pas de femmes. Tout comme Solal, ce n’était pas nécessairement pour conclure quoi que ce soit. C’était pour le plaisir de voir son reflet dans les yeux de l’autre, peut-être ! Est-ce qu’il avait vraiment réfléchit à ce qu’il avait envie vis-à-vis de Gabriel Sinclair avant de faire un pas vers lui pendant leur innocence conversation ? Avant de poser une main sur son bras en riant brièvement à une de ces blagues faite d’une voix si profonde et si rauque qu’elle en était presque inhumaine ? Dieu, ce bras… Nul doute que Gabriel Sinclair serait capable de faire découvrir à Eolann des muscles qu’il ne connaissait pas encore ! La peau était tirée à souhait sur ceux-ci, comme pour mieux créer l’envie, la jalousie, le désir… Peau chaude, légèrement hâlée par le soleil, qui annonçait un homme qui passait du temps à l’extérieur.

Il se souvient par contre du moment où son regard décroche de Sinclair. Il sentait, dans son dos, un regard transperçant. C’était cette vieille habileté préhistorique à sentir quand on était regardé. Et Eolann pouvait aller jusqu’à assurer que le regard en question n’était absolument pas amical, au contraire. Il se retourne brièvement. C’est plus fort que lui. Dans le cadre de la porte se tenait Nicolas Wargrave et par Merlin, Eolann pouvait jurer que s’il avait eu des baguettes à la place des yeux, il lui aurait lancé des Avada Kedavra sans même y réfléchir deux fois. Gabriel ne semble même pas le remarquer. Il lui tapote gentiment l’épaule comme on le ferait d’un gamin avant de se diriger vers la sortie de sa salle de classe. Ils étaient dans la classe de défense contre les forces du mal où un cours venait de se terminer, en fait.

« Eh, je n’avais pas vu l’heure tourner ! », déclare le géant élevé chez les Gryffondors tout en faisant un clin d’œil à Wargrave en passant à sa hauteur. « À plus, Eolann. Salut, Nico. »

Nico ? Eolann savait qu’il n’était plus un étudiant, donc Gabriel n’allait pas particulièrement se fendre d’un « professeur Wargrave » devant lui. Mais Nico ?! Il reste contemplatif de la situation un instant… avant de lentement commencer à faire plusieurs liens intéressants dans sa tête, lesquels expliquaient tous pourquoi il était soudainement en danger. Parce que « Nico » ne décollait pas du cadre de porte. Même qu’en fait, il finit par non seulement entrer dans la classe, mais refermer la porte derrière lui. Merveilleux.

« Je suppose que vous aviez remarqué que j’étais encore ici, professeur Wargrave ? », demande Eolann, pour sa part pas assez fou pour l’appeler par un petit diminutif qui aurait retiré quelques années à son espérance de vie. Ce disant, il lève une main pour désigner la porte. C’était une façon comme une autre de lui faire remarquer que c’était un brin étrange de s’approprier les lieux tout en l’y séquestrant. Mais bon… Il n’était pas encore complètement horrifié. Il était auror et peut-être pas l’auror le plus guerrier qu’on trouvait dans la brigade, mais quand même. Il en avait vu d’autres ! Les crises de jalousie pouvaient néanmoins être passablement éprouvantes. Il en savait quelque chose. « Gaby est un ancien collègue. »

Gaby, oui. Il s’amusait un peut-être un peu aux dépends de Wargrave l’espace de quelques instants. Mais il faut dire qu’il n’était pas trop friand de la façon dont les choses se passaient présentement… et il ne voulait surtout pas que l’homme le croit intimidé. Parce que c’était facile d’être intimidé par un homme de cette prestance. Et il craignait que Wargrave n’ait que trop conscience de ce qu’il pouvait provoquer chez les autres avec juste le bon regard. Alors c’était sa façon de lui signaler qu’ils n’étaient plus dans le Farwest. Et vu leur position géographique, qu’ils n’y avaient d’ailleurs jamais été.

« Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous aider, donc ? »

Il supposait que cette question-là allait avoir droit à une réponse assez développée parce que Wargrave ressemblait à un homme pour lequel il pouvait effectivement faire quelque chose, que ça plaise à Eolann ou pas.
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Si Nicolas avait été tout à fait honnête il n’aurait pas laissé croire à qui que ce soit que son passage dans ce couloir était obligatoire ou une simple coïncidence. Le fait était que Gabriel avait cours dans ce couloir… Et qu’il comptait s’incruster vite fait à la fin de ce dernier pour bavarder un peu. Un plan presque innocent… Si ça n’avait pas été de sa découverte, en arrivant de l’autre bout du couloir ! Ho, la silhouette qu’il avait vu entrer, Nicolas l’avait parfaitement reconnue ! Et il supposait facilement de quel fils O’Leary il s’agissait ! Il n’y en avait bien qu’un pour se pointer entre deux cours histoire de roucouler comme une jeune première, la bouche en coeur, la croupe en évidence et de l’admiration idiote plein les yeux ! Est-ce qu’il exagérait ? Hé bien là encore si Nicolas avait été honnête -ne serait-ce qu’avec lui-même- il aurait dit oui et aurait admit que la jalousie parlait pour lui… Mais l’orgueil étouffait sagement ce genre de vérité.

Nicolas s’était empêché d’accélérer pour ne pas avoir l’air trop empressé mais lorsqu’il arrive devant la porte du bureau du professeur de défense contre les forces du mal il en éprouve une pointe de regret. Il avait commencé à entendre leurs voix depuis quelques pas mais à présent il les voyait et il voyait surtout cet empoté de O’Leary qui faisait du charme à un Gabriel qui se laissait faire. Mais là dessus Nicolas n’était pas stupide : il n’avait pas remarqué. Gabriel était de ces hommes à qui il faut faire des appels de phare répétés pour qu’ils comprennent qu’on tente d’avoir leur attention et leurs bons sentiments…

Sans chercher à s’en cacher et parce que c’était assez naturel chez lui, Nicolas fusille du regard cette grande perche près de SON quatre heure. Ok, il était drôlement impératif à présent mais c’était la situation d’urgence qui le réclamait ! Il fallait que ce gamin retire sa main de là, qu’il décolle du bureau de Gabriel, qu’il fasse de l’air ! Et bien qu’il ne semble pas vouloir bouger la situation change lorsque Gabriel semble remarquer l’heure. Il devait avoir quelque chose de prévu parce que le voilà qui quitte les lieux après quelques mots auxquels Nicolas ne répond même pas, se content de refermer la porte après son passage. Il croise les bras, s’y adossant même tandis que O’Leary enfonce quelques portes ouvertes.

c’était un très beau jeune homme, très séduisant… Et Nicolas n’était pas sans savoir que chez quelques adolescentes (et même des femmes un peu plus mûres!) ils évoquaient à eux deux certains fantasmes inavoués sur la gémellité.

N’ouvrant toujours pas la bouche, Nicolas écoute ce morveux enfoncer une autre porte ouverte. Ils étaient anciens collègues et ça il aurait pu le deviner tout seul, merci bien ! Par contre une question, enfin… Et Nicolas répond sans aucun détour :

« Tu marches sur mes plates bandes et tu devrais t’en écarter très vite. »

Il y a un moment de surprise chez Eolann mais Nicolas ne pourrait pas dire si c’est la franchise de ses mots qui la crée ou bien si c’est le contenu. Il aurait bien dit les deux mais il ne semblait décidément pas assez choqué pour ça !

« Si tu crois que je n’ai pas remarqué ton petit manège… Le roi de la subtilité. »

Nicolas ne mâchait pas ses mots. Il savait que cet homme là s’intéressait aux hommes, ils étaient dans le même bateau et il comptait mettre au frais ses propres investissements.

« Tu n’es pas la hauteur dans cette petite joute. »

Et même, parce que pour le coup il en éprouvait une petite forme de fierté probablement mal placée, Nicolas affirme :

« Tu as bien trente ans de retard sur ce coup là. »

Il avait posé sa marque invisible sur Gabriel alors qu’ils n’étaient que des gamins fréquentant Poudlard. Le souvenir n’aurait pas dû être aussi vivace… Mais d’être de retour dans cette école en présence de l’ex-Gryffondor… Disons que ça rendait tout plus réel et proche.

« Tu devrais prendre ta pelle et ton seau et aller jouer ailleurs. Laisse faire les grandes entre eux. »

Peut être qu’il forçait le trait sur non pas la jeunesse d’Eolann mais sur leur différence d’expérience parce qu’il avait bien vu que Gabriel l’avait un peu traité ainsi, lui aussi. Et si jamais, sur un ton un peu mordant, il ajoute encore :

« De son propre aveu Gabriel ne fait même pas la distinction entre ton frère et toi… Tu n’as rien d’unique à ses yeux. »

Nicolas était souvent un homme distant, froid, strict… Mais rarement méchant gratuitement. D’ailleurs il ne le ressentait pas comme de la méchanceté gratuite présentement même si s’en était pourtant. Disons qu’à l’instar de sa maison, il pouvait parfois se révéler être une vraie vipère…

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S’il y avait bien une chose qu’on ne pouvait guère reprocher à Nicolas Wargrave, c’était d’être clair et précis. Il ne tourne pas autour du pot et sincèrement, si à sa tête on aurait pu croire que ça allait effectivement se passer ainsi, Eolann ne l’avait pas prédit. Parce qu’il savait ce que c’était que d’être homosexuels. On passait souvent par les non-dits pour s’exprimer à ce sujet… Pas Wargrave, de toute évidence. Ou du moins, pas présentement. Parce que vu comment personne ne faisait de cas de sa sexualité, l’homme était encore soigneusement caché dans un placard à l’abris des regards indiscrets, lui aussi. Alors il devait être légèrement moins direct que ça habituellement ! Ça laisse Eolann sans mots un instant. Il observe simplement Wargrave, un brin perplexe. Il n’avait pas dragué Gabriel. Pas vraiment. Il lui avait sûrement fait un peu de charme, pour le plaisir d’en faire à un si bel homme. Ouf… dans cette réflexion, il se retrouvait presque dans la situation de Solal, non ? Ça ne lui attirait aussi que des ennuis, il notait !

« Je vous arrête tout de suite. », déclare soudainement sèchement Eolann alors qu’il se mérite quelques critiques sur sa subtilité, tout ça… Rien que parler de sa sexualité avec un étranger le mettait fort mal à l’aise. Alors ça ? Ça commençait à bien faire ! Pourtant, Wargrave était impressionnant dans sa colère et dans son envie de marquer son territoire, on ne pouvait pas le lui retirer. Eolann aurait préféré être n’importe où plutôt qu’ici présentement, même au milieu de la forêt interdite ! « Ce n’est pas exactement ce qui s’est passé, alors si vous voulez bien remballer votre venin quelques secondes, professeur. »

Le ton était toujours sec et s’il vouvoyait et glissait quelques « professeurs » ci et là, ça n’avait pas une connotation très respectueuse dans le contexte. Ce mot était même prononcé de façon un brin ironique, pour le coup. Mais ça n’arrête guère l’homme et à ce qui suit, Eolann se drape dans sa fierté. Non, il n’allait pas menacer en s’approchant ou crier. Ce n’était vraiment pas dans son caractère. Ça ne signifiait pas qu’il n’en avait pas envie, néanmoins… Il se contenait toutefois.

« Je trouve que vous vous en permettez beaucoup pour défendre votre place auprès d’un hétérosexuel, Wargrave. Est-ce que vous comptez tenir la chandelle quand il va se marier aussi ? Ou bien vous allez simplement ruiner ses chances d’avoir une femme en lui volant dans les ailes indéfiniment ? », demande Eolann, le ton un brin moqueur. Oh oui. Gabriel était hétérosexuel, il en était convaincu. Ça n’avait rien à voir avec le look… C’était son passif et ce qu’il regardait toujours maintenant. « Si vous pensez que les regards qu’il lance à d’anciennes collègues aurors qui passent dans les couloirs près de lui ne sont pas intéressés, c’est que vous êtes beaucoup moins observateur que vous le croyez. De plus, pour ce qui est d’être à la hauteur… »

Cette fois, le jeune homme, toujours drapé dans sa fierté, ose regarder lentement l’enseignant de haut en bas, puis de bas en haut, un petit air critique sur le visage. Eolann n’avait pas toujours la meilleure estime de lui, physiquement, c’est vrai. Mais aujourd’hui n’était pas une de ces journées et il n’allait certainement pas laisser cette pointe acerbe le piquer. Du moins, il ne le montrerait pas.

« Disons que chacun a droit à son opinion… », conclut-il simplement, son regard lançant des flammes à son tour. Oh, l’enseignant se fait bas aussi de toute façon… alors pourquoi s’en priver ? D’ailleurs Eolann a une œillade pleine de colère et un brin blessée pour Wargrave à la mention de la différence que Gabriel ne fait pas entre son frère et lui. « Parce que je suppose que si vous aviez un jumeau identique, il la ferait davantage ? Ne rêvez pas… »

Il s’approche finalement, décroisant les bras pour se faire. Se plantant juste devant l’homme, qui avait eu la « merveilleuse » idée de bloquer la porte, il murmure :

« Ça vous faite mal à ce point de vous dire que peut-être que son regard s’est un peu perdu sur ma croupe en se demandant ce que ça ferait de s’y abandonner ? Ça doit être difficile d’avoir une si petite place qu’il faut sauter au visage du premier homme qui ose lui parler d’une manière plus intéressé pour ne pas perdre cette belle place prétendument gagnée depuis trente ans. Trente ans, vraiment ? Et vous n’avez toujours pas perdu la foi ? Ce n’est pas à Serpentard qu’il fallait aller… Ils ne sont pas réputés pour se mentir pendant si longtemps, non ? »

Perdant…
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C’était très exactement ce qui venait de se passer, n’en déplaise à Eolann. Ou alors il était encore trop jeune pour se rendre compte de la portée de ses actes ? C’était presque triste parce qu’il n’avait plus 15 ans… Et Nicolas n’était prêt à aucune concession au sujet de Gabriel. Les choses entre eux étaient en reconstruction et comme Gabriel, il le savait, allait avoir du mal à laisser tomber sa coquiller d’hétérosexuel, il ne voulait pas que les avances d’un gamin qui s’y prenait trop maladroitement ne foutent tout en l’air. Il avait bossé trop dur pour ça !

Un sourire un peu froid se peint sur le visage de Nicolas néanmoins alors que le petit serdaigle montre comme il peut avoir les griffes acérées. Mais surtout par le contenu de ses affirmations sur la sexualité de l’homme dont ils se disputaient plus ou moins l’attention.

« Tu vois c’est toute une différence entre toi et moi. Toi tu t’arrêtes au premier obstacle. Tu ignores ce qu’il y a à gagner. »

Et sincèrement, parce qu’il ne comptait pas se laisser planter de cette manière, il poursuit :

« Tu es convaincu qu’il est hétéro et que tu n’as aucune chance mais tu lui fais ton petit numéro de charme. Est-ce que c’est ça ta stratégie ? Faire ta victime en te lançant dans des histoires vouée aux platitudes ? C’est ce style de relation qui t’intéresse ? Celles qui n’ont qu’une seule stratégie et issue : l’échec. »

Lui il avait un moral de gagnant et l’expérience lui avait prouvé que c’était de cette manière qu’il pouvait réellement obtenir ce qu’il voulait ou s’en approcher de vraiment près. Et aux tentatives d’Eolann de le déstabiliser vis-à-vis des femmes Aurors que Gabriel aurait pu connaître et à qui il aurait fait quelques œillades intéressées il ne dit rien… Mais n’en pense pas moins. C’est vrai que la jalousie lui rongeait parfois cœur, reins et poumons. Mais il avait une chose qu’elles n’avaient pas, Eolann ne pouvait pas le savoir. Pour l’instant du moins parce que Nicolas comptait bien rectifier un peu le tir.

Et pour ce qui était de la manière dont Gabriel le percevrait s’il avait un jumeau, Eolann venait de faire une grossière erreur : celle de lui laisser le choix de répondre « oui ». Et Nicolas ne rate pas l’occasion, affirmant sans le moindre doute sur le sujet :

« J’en suis convaincu. »

Et si Eolann le regardait dans les yeux il pouvait voir toute sa belle détermination. Elle ne servait peut-être pas ses desseins mais c’était ainsi.

« Ce qui m’énerve c’est de te voir profiter d’un travail qui n’est pas le tien et de te voir prendre le risque de le foutre en l’air. »

Nicolas s’approche, pas très impressionné par cet Auror qu’on disait bien intelligent, ce qui aurait pu le séduire, mais pas trop dans l’affrontement. Pas musclé en tout cas, l’affrontement.

« Tu sais ces femmes dans les couloirs… Elles n’ont sûrement pas eu de Gabriel tout ce que j’ai pu avoir à une époque… »

Il en rajoutait un peu, évidemment… Mais le souvenir de leur baiser était encore vif dans sa tête et même s’il avait fini repoussé et que ça avait profondément chagriné l’adolescent de 17 ans qu’il avait été à l’époque, il savait aussi que ces nanas dans les couloirs n’avaient pour la plupart pas obtenu autant de l’homme. Il n’avait pas pris une bière avec elle à Pré-Au-Lard. Il n’avait pas recherché leur compagnie.

« Si j’étais aussi lâche que toi, incapable de travailler fort à ce que je veux, j’aurais sûrement l’air aussi pu assuré que tu l’es. Et aussi seul. »

Ok il avait l’air seul ! Mais ça n’avait pas l’air de le tourmenter le moins du monde de son côté !

« Pauvre petit garçon… Si intelligent et pourtant si bête… »

Nicolas ne cache pas son mépris mais à ce niveau il savait qu’Eolann ne se gênait pas trop non plus. Chacun d’eux savait distribuer des coups, même les plus bas. Ils se mettaient mutuellement en colère. La situation risquait fort de tourner en rond à moins que l’un d’eux ne cède finalement et ne quitte la pièce.

« Je parie que tu vis dans l’ombre de ton frère. Le jumeau qui ne fait pas grand-chose de sa vie, qui suit le mouvement… »

Lui voyait bien que Gabriel n’avait rien à gagner à se laisser charmer –ou inquiéter- par ces jolis yeux clairs… Mais il n’aimait pas qu’on chasse sur son terrain voilà tout.

« Dans notre monde les petits se font manger par les gros. Et tu es tout petit, petit, petit… »

Et finalement :

« Tu peux bien railler mon rôle de professeur... J'en aurais des choses à t'apprendre. »


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Eolann relève le menton, se drapant dans une fierté qu’il aurait préféré plus éclatante, comme celle des Gryffondors. Son regard couleur océan, par contre, a davantage pris l’apparence de glaciers au fil de la conversation et il n’hésite pas pour en fusiller l’homme qui osait encore lui parler de cette façon aussi désagréable. Et pire : il agissait comme s’il le connaissait très bien alors qu’il n’avait aucune espèce d’idée de ce que le sujet pouvait avoir comme intérêt ou désintérêt pour lui… C’était tout bonnement ridicule et ça rendait non seulement la conversation stérile, mais aussi une partie des insultes de Wargrave.

« Ça fait trente ans que vous poursuivez le même homme de vos assiduités. Moi, je n’appelle plus ça de la détermination, mais du harcèlement. Tous les hommes ne sont pas aussi dérangés, ne vous en déplaise. », souligne Eolann, même pas uniquement pour insulter l’autre homme mais aussi parce qu’il trouvait ça vraiment bizarre, malsain et un peu effrayant pour Gabriel, quoi ! Quant à cette histoire de victime qu’il se plairait à jouer… C’était n’importe quoi et ça lui arrache un rire froid, sans joie et même carrément hargneux. « Vous parlez sans savoir, ça donne de belles conneries, si vous voulez mon avis… Qui vous dit que j’ai envie d’être en couple ? Charmer pour charmer a aussi sa douceur, son intérêt. Apparemment, vous ne pouvez pas comprendre. Charmer ne semble pas être dans vos… qualificatif. C’est peut-être aussi pour ça que ça fait trente ans sans aboutir, hein. »

Il supposait que Wargrave ne savait trop placer justement une main sur le bras d’un homme en riant à une blague qu’il venait de faire. Avoir un regard plus langoureux. Se rapproche imperceptiblement… De petites choses qui changeaient la donne. Il l’imaginait y aller beaucoup plus cash… Et apparemment avec Gabriel ça ne fonctionnait pas trop, hein ! Il lève brièvement les yeux au ciel alors que Wargrave lui assure que même en ayant un jumeau, l’ex-auror le reconnaîtrait. Bien sûr, bien sûr… À un autre, oui. Par contre à la suite, il arque lentement les sourcils, un brin confus. Pardon ?

« Profiter du travail d’un autre ? », répète Eolann, certain d’avoir bien compris mais ne sait-on jamais… Quelle connerie. « C’est n’importe quoi. Je ne profite de rien du tout. Tu penses qu’on gagne un hétéro à l’usure ? Quel beau manque de respect. »

Par contre…. Wargrave arrive enfin à le rendre un brin songeur, à le surprendre. Il l’observe un moment, sa colère retombant étrangement un peu parce que son esprit s’était mis en activité. Il était un curieux de nature.

« C’est vrai ? », demande-t-il simplement tout en scrutant le regard vert. Tout chez cet homme respirait Serpentard, n’est-ce pas ? Mais il était surpris que le professeur d’alchimie ait un jour goûté à ce beau lion qui semblait respirer l’hétérosexualité. « Alors qu’est-ce que tu attends ? »

Pour le coup, il avait laissé tomber la politesse. Wargrave n’en avait de toute façon pas pour lui. Par contre, il fronce les sourcils aussitôt que la suite franchit les lèvres de l’autre. Des insultes tellement directes cette fois que c’en était presque indécent. Surtout venant d’un enseignant au sein des murs de Poudlard.

« Tu ne sais tellement rien de moi, c’en est affligeant de te voir prétendre. Tu crois que c’est ça, l’intelligence ? Émettre des hypothèses, peu importe leur véracité, tant qu’elles tiennent la route dans le petit schémas que tu t’es créé de toute pièce ? Tu te couvres de ridicule… », reproche sèchement Eolann à son vis-à-vis. Son adversaire, à ce stade, même… « Les hommes sont pour la plupart toxiques. Et toi, tu es tout ce qui se trouve de plus toxique chez les hommes, de toute évidence. Je souhaite à Gabriel qu’il trouve le bonheur, entre les bras d’une femme ou d’un homme, peu importe. Mais quelqu’un qui saura prendre soin de lui et ne pas le couvrir de ridicule dès qu’un autre ose l’approcher… Qu’est-ce qu’il dirait s’il te voyait et t’entendait, le si juste et si aimable Gabriel ? »

Mais la vérité, c’est que toutes ces insultes avaient portées un sale coup à Eolann. À sa confiance parfois déjà bien branlante. C’était de la méchanceté gratuite, il le savait, mais il ne pouvait tout simplement pas se détacher des mots qui avaient été prononcés.

« Dieu qu’il aurait honte… »

Ça avait été soufflé avec presque de la tristesse. Il connaissait assez Gabriel pour savoir que ces petits affrontements n’avaient pas sa bénédiction. Il se souvenait de soirées trop arrosées où il grognait à propos de celui qui avait jadis été un collègue, autant à Gryffondor qu’au sein des Aurors, le père de l’Élu. Il détestait sa cruauté. Le naturel avec lequel il distribuait des insultes, des coups, tout ce qu’il y avait de plus gratuits. Il avait découvert une facette de cet homme-là que les livres d’histoire ne raconteraient pas… Et ça le pousse à ajouter simplement, plus hargneux cette fois :

« Tu aurais eu ta place au sein des Maraudeurs, vu comme il en parlait. Dommage que tu ais probablement été dans leurs mauvais petits papiers à cause de ta maison. »

Maintenant, ça lui semblait assez évident que cet homme-là non plus n’avait pas ce qu’il fallait pour Gabriel !
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Nicolas pousse un profond soupire d’ennui alors que l’Auror devant lui s’entête à propos de ces trente ans auxquels il avait fait allusion. C’était une véritable fixation à cette époque et après un grognement impatient il fait valoir :

« Nous nous parlons depuis quelques jours à nouveau seulement. Quand je parle de trente ans c’est à propos de ce qui a pu avoir lieu à cette époque, pas de ce qui a lieu depuis ! »

Ça lui semblait d’une telle évidence qu’il remettait sérieusement en doute le choix du choixpeau concernant la maison dans laquelle O’Leary avait atterrit !

« Tu prends souvent les passages qui t’intéresse pour monter ton argumentaire en épingle dessus comme ça ? »

Et de fait, parce qu’il n’était pas sans savoir qu’Eolann était plus un stratège qu’un homme de première ligne il questionne :

« Combien d’hommes et de femmes est-ce que tu as envoyé à la mort dans ton travail avec des choix et des décisions basées plus sur tes envies que sur la logique ? »

Un sourire un brin moqueur passe sur les lèvres de Nicolas néanmoins pour ce qui est de « charmer pour le plaisir ». Il lui faisait presque de la peine finalement, le petit Serdy qui tentait de lui prouver qu’il pouvait faire caca comme un grand à présent, sans avoir recours à sa couche !

« Et tu en as charmé beaucoup alors ? Tu as un impressionnant tableau de chasse ? »

Et toujours aussi moqueur et agréable, Nicolas constate :

« Je suis étonné que tu puisses avoir mieux que les désespérés qui ont besoin d’un trou à ce stade. »

C’était peut être ce qu’il avait dit de plus vulgaire et de plus gratuit jusque là mais sa patience partait en fumée et ce n’était pas ce qu’il dirait de pire avant de partir, sous le coup de la colère, même s’il l’ignorait encore... De toute façon un regard à sa montre l’informait du fait qu’il avait un cours bientôt lui aussi. Il devait changer d’étage encore et n’avait pas le temps de faire parfaitement l’éducation de ce gamin.

Sa question sur le fait qu’on puisse avoir « un hétéro à l’usure » ne méritait pas de réponse puisque de toute façon par la suite, bien qu’il demeure incertain, Eolann avait parfaitement comprit sa propre allusion. Nicolas n’y répond d’ailleurs pas d’avantage, laissant planer le doute peut être, ménageant ses effets.

Mais, tandis que Nicolas est sur le point de tourner la poignée de la porte, main sur celle-ci pour sortir, Eolann en rajoute en prenant le partit de penser à ce que « Gabriel dirait ». Voilà qu’il prétendait pouvoir se mettre dans sa tête à présent. Présomptueux…

« Et maintenant tu le connais assez pour savoir ce qu’il pense sur chaque choses ? »

Mais Eolann ne s’était pas arrêté là, il en avait rajouté, parlant carrément de honte de l’homme, l’assimilant à ce groupe qu’il avait tant détesté pendant sa scolarité : celui des maraudeurs. Peut être la seule chose que Gabriel et lui avaient en commun à l’époque. Une haine notable… Et ça l’atteint plus que Nicolas ne voudrait l’admettre d’entendre Eolann appuyer sur ce bouton là.

« Je n’ai rien de commun avec eux. »

Rien du tout. Et Gabriel le savait, lui. Mais parce qu’Eolann venait de lui donner un grand coup là où ça faisait mal, Nicolas riposte… Il le faisait moins qu’on l’imaginait parce qu’en général le conflit lui semblait stérile et qu’il jugeait de toute façon les gens trop bêtes pour comprendre. Néanmoins là…

« J’ai entendu dire que tes parents étaient décédés un peu avant la bataille de Poudlard, de la main de mangemorts. »

Il ne connaissait évidemment pas le passif d’Eolann avec le mangemort en question… Et c’est ce qui fait qu’il ne peut qu’ignorer tout le mal de sa prochaine réplique. Bien sûr qu’elle était là pour frapper, mais pas non plus pour mettre à terre. En tout cas :

« Encore quelqu’un qui a été si sensible à ton charme inégalable, sans doute. »

Sur ce Nicolas ouvre pour de bon la porte, mettant les deux pieds dehors.

« J’ai mieux à faire à présent. »

Et il allait devoir faire de son mieux pour ne pas bondir pendant la prochaine heure de cours !

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Oui eh bien, il n’y tenait probablement pas autant qu’il le croyait quand même ! Trente ans, franchement… Pourquoi avoir autant tardé avant de reprendre contact avec Gabriel ? Pourquoi avoir attendu que le destin s’en mêle, quitte à ne plus jamais le revoir ? Franchement, ça semblait bien faible à Eolann. Et puis… malgré tout, il fallait admettre qu’il avait un peu fait la même de son côté. Mais les raisons étaient différentes… n’est-ce pas ? Ce n’était pas pareil. Par contre, il arque les sourcils alors que l’homme utilise sa déduction contre lui. Et il y va fort… très fort. Eolann a un moment de silence, considérant Wargrave avec une gravité qu’ils partageaient probablement. Si ça ne l’atteint pas, c’est qu’il n’était pas concerné. Que l’homme se rassure : il réfléchissait très bien sur le champ de bataille et n’avait pas été nommé stratège pour rien. Il n’avait envoyé personne à la mort.

« Je croyais simplement que tu tenais plus à lui que ça. », déclare sèchement l’auror, toisant Wargrave de haut. « Plus que de laisser le destin s’en charger pour toi. »

Et l’homme pouvait bien se moquer de ses déductions : les siennes ne sont pas plus brillantes à la suite et prouvent simplement qu’il ne savait même pas de quoi il parlait. Ça fait brièvement lever les yeux au ciel d’Eolann.

« Tu parles de sexe. Pas moi. », déclare-t-il, ajoutant rapidement avec un brin de venin : « Mais ça doit être difficile à comprendre quand on n’a que le sexe pour plaire… »

Et encore… qui pourrait être tenté de coucher avec ce type ? Il était froid, psychorigide. Une vraie veuve noire, probablement. Bref… Il balaie la suite du revers de la main. Ça ne l’intéressait pas de discuter pendant mille ans de tout ça. En fait, il devrait se casser. Ou il aurait dû quelques minutes plus tôt… parce que soudainement, quelque chose franchit le seuil des lèvres de Wargrave. Quelque chose de tordu, de sombre, de douloureux… Il ne pouvait pas savoir. Mais pendant un instant, on dirait que c’est le cas… Eolann glisse sa main tremblante dans sa robe de sorcier. Ses longs doigts s’enroulent autour du bois frais de sa baguette.

« Comment… », commence lentement Eolann, la voix étouffée par la colère, le chagrin. « Comment oses-tu… »

Quel niveau de cruauté fallait-il avoir pour pousser la note à ce point ? Il était allé trop loin. Et l’auror était aussi sur le point d’aller beaucoup trop loin. Parce qu’il sortait déjà sa baguette. Mais soudainement, des jeunes passent devant la salle de classe, trop bruyants. Ça le fait sursauter. Il a un regard pour la porte que Wargrave venait d’ouvrir. Puis à nouveau pour l’enseignant. Il se sentait à bout de souffle. Une crise d’angoisse ? Non. Surtout de la rage et un profond sentiment d’injustice.

« Tu fais honneur à ta maison… »

Qu’il ne se demande pas pourquoi Serpentard avait cette si mauvaise réputation… Eolann observe l’homme tourner les talons. Il pose ses mains sur une table de travail, reprenant lentement son souffle. Il avait mal à la tête. Il allait demander à Solal de prendre son quart, ce soir. Son frère allait se faire une joie de le faire, puis de le lui rappeler pendant trois mois. Il était peut-être temps qu’il suive ses propres conseils et qu’il aille faire un petit tour à Pré-au-Lard pour se recentrer un peu…
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