drowning shadows

Beau et jeune homme qui travaille comme professeur de métamorphose depuis la rentrée. Il est né à Bordeaux, e France en ce beau jour qu'était le vingt-neuf mars 1970 en tant que sang pur ; à présent il vit à Londres. Lors de son passage à Beauxbâtons, son niveau scolaire était très bon. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procuré une baguette faite en bois de chêne sombre, mesurant vingt-neuf centimètres et demi et contenant un cheveu de vélane. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un énorme tigre. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : lui-même, entouré d'une grande famille heureuse.. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. représentant son père, dans son cas.

   ϟ  Quel est votre opinion sur l'épidémie ? Alec trouve toute cette histoire assez inquiétante. Il en eut vent lors du retour d'un voyage qu'il venait d'effectuer aux États-Unis, connu pour être le domicile du premier cas découvert. Il eut peur, un temps, que ça ne lui arrive à lui aussi et que cela soit contagieux mais les semaines passèrent et sa magie resta intacte. Il s'inquiète sans vraiment savoir mettre de raison quelconque dessus. Il ne préfère pas le faire d'ailleurs. Bien évidemment tout cela a une cause, mais tergiverser sans arrêt sur la raison physiologique ou philosophique de l'épidémie, ne servira à rien tant qu'il n'y aura pas de concret et des éléments sur lesquels se baser. Il aimerait pouvoir aider les chercheurs à Sainte Mangouste, mais il ne fait que participer de son niveau à la recherche en parcourant les livres de la réserve.

   ϟ Que pensez-vous du nouveau directeur de Poudlard ?  Alec n'a pas un avis très poussé au sujet de cet homme. Il le respecte et l'estime, mais uniquement par les qualifications qu'il semble avoir. Si le Ministère a jugé bon de le placer à la tête de cette école si prestigieuse, maintenant, après qu'ils aient fait tant de grabuge avec Ombrage et surtout après cette guerre, espérons qu'ils aient donc pris des dispositions à bien choisir cette personne. A vrai dire, Alec n'a rencontré son employeur qu'une seule fois, lors de son entretien d'embauche de cet été pour être le nouveau professeur de métamorphose. Il ne se pose pas vraiment de questions à son sujet, du moins pas encore. Lorsqu'il se rendra compte des murmures à son égard, peut-être qu'il lèvera un sourcil.

   ϟ Le partenariat magique entre les écoles est-il une bonne chose ?  C'est inatendu et c'est quelque chose de bon, voilà ce qu'en pense Alec. Il aurait bien apprécié vivre à une époque où cette collaboration aurait été faite. Lui qui n'a vu que de loin le Tournois des Trois Sorciers il y a quelques années, il semblerait qu'il ait raté toutes les grandes rencontres entre ces trois écoles en tant qu'élève. Il se rattrape donc en tant que professeur et à vrai dire cela lui plaît cette mixité dans les couloirs du vieux château. Il se sent moins seul à arpenter tous ses recoins en étant étranger.

   ϟ Quel était votre camp lors de la Grande Bataille ?  Alec était du côté de l'Ordre sans pourtant en être membre. Il arriva sur les lieux lors de la seconde période de la Grande Bataille bien qu'on l'y ait fortement empêché. Il y a vu son père pour la dernière fois, en vie, tuant sans pitié quiconque se dressant sur son chemin. Il le vit ensuite tomber contre terre, quelques minutes avant que des murmures de victoire définitive s'élèvent de toute part.

   (MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
   Pour les professeurs : Votre entretient d'embauche. Vous êtes face au directeur, qui vous regarde de ses yeux perçants qui vous rendent mal à l'aise - ou non. Vous lui expliquez pourquoi vous voulez absolument ce travail. Vous imaginez ses questions, vos ripostes, etc, et comment vous obtenez finalement le poste.

« Vous pensez donc pouvoir être un bon professeur ? » Un bon professeur ? Il ne fallait pas non plus rêver. Bon ? Alec n'avait jamais enseigné de sa vie. Il redoutait même qu'à force de se mêler aux nombreux étudiants il en oublierait son poste et ferait lui aussi des farces à ses collègues, par mégarde bien sûr. Il avait tout juste trente ans et un bref passé en tant que Chercheur en Ancienne Magie pour l'Académie Française, mais jamais il n'avait été professeur. Était-il ne serait-ce que pédagogue ? Il n'en avait aucune idée. Les dernières jeunes personnes qu'il avait pu côtoyer furent ses propres camarades lors de sa dernière année d'étude dans l'école française. En clair, Alec ne savait même pas s'il était capable d'être un vrai professeur, alors un bon ? Bien évidemment il avait quelque peu étudié, durant un long semestre, sur la façon de construire des cours, proposer un programme, le suivre, l'enseigner, mais ce n'était rien en comparaison à la pratique, la vraie. Celle qu'il redoutait à la fois qu'il attendait. « Eh bien, oui. » La réponse était claire, pas très recherchée et il essayait de cacher son trouble en tapotant du bout des doigts et dans un rythme plus ou moins certain les accoudoirs de son fauteuil. Il devait sans cesse se maîtriser pour ne pas faire balader son regard sur chaque détail qu'offrait cette pièce si particulière qu'était le bureau du Directeur de cette école. Poudlard. Poudlard pour qui il s'était battu, alors qu'il n'y avait pas mis les pieds. Mais il aurait aimé y mettre les pieds durant son adolescence justement. C'était surement un peu pour cela qu'il était là aussi. Découvrir le château, partir sur la trace de ses origines anglaises. « Mais je n'ai aucune pratique, encore. Je n'ai jamais enseigné à quiconque. » sembla t'il important d'ajouter, voulant jouer la carte de l'honnêteté. «Eh bien, apprenez-moi quelque chose. » Alec fut surpris et toute son attention était désormais destinée à son -possible- futur employeur. « Sérieusement ? » ne put-il s'empêcher de répondre dans un sourire amusé. « Sérieusement » Le brun se leva de son siège avant de se passer furtivement une main stressée dans sa chevelure en bataille. Il sembla réfléchir un instant, puis il releva le regard vers l'homme se tenant devant lui. Une lueur brillait dans ses yeux, il avait trouvé un sujet pouvant faire lever le sourcil de celui qu'il devait impressionner. « Bien. » Alors il fit apparaître un tableau noir et sa craie blanche, il y dessina ce qu'il voulait y faire apparaitre. Le jeune franco-anglais se retourna vers son auditoire et commença alors à déballer son savoir autour du sujet choisi. Il y mit beaucoup d'engouement et de références, citant au passage quelques livres pouvant surement se trouver à la bibliothèque de Poudlard si jamais une curiosité prenait son possible élève. Il étala durant une bonne vingtaine de minutes toute sa science sur son sujet, faisant des parallèles avec d'autres domaines.
Lorsqu'au bout de ces vingts minutes il termina enfin de parler, il fit disparaître le tableau d'un mouvement de baguette et un grand sourire vint se loger sur ses lèvres. Il savait qu'il avait réussit. Du moins, il l'espérait réellement. Prendre ces quelques minutes pour enseigner sur un sujet passionnant, ça l'avait fait vibrer plus qu'il ne l'avait imaginé.
Peut-être qu'il ne s'était pas trompé de voie professionnelle finalement.
Il se rassit sous le regard de cet homme dont le visage restait imperturbable. Alec avait bien crut discerner une once de sourire à un moment, mais cela n'avait été que éphèmère. S'était-il fait des idées ? Après tout, il avait peut-être tout complètement foiré.
« Vos cheveux. » fit remarquer le Directeur.
Alec leva ses yeux chocolats vers le haut pour apercevoir une mèche grise virant à l'orange. Une mine quelque peu contrite, il allait s'excuser lorsque l'homme reprit la parole.
« Je pense que vous ferez un bon professeur de Métamorphose Mr Eagles et que vos cheveux vont bien amuser la galerie. »
Alec se leva en même temps que son patron qui lui tendait désormais la main. « Bienvenue dans l'équipe professorale. »

ϟ Ton pseudo : Aucun, Anaïs. ϟ Ton âge : Vingt-deux ans  ϟ Ton avis sur mumblemumps : j'aime déjà beaucoup le forum et la façon dont il a été conçu, on sent qu'il va être dynamique et c'est bon le seul point que je relèverais, ce serait de réorganiser et rajouter certains smileys mais ça c'est mon côté maniaque qui parle    ϟ Le mot de la fin : tout ça me donne envie de me replonger dans les fanfictions!    

(HISTOIRE : sept cent mots minimum.)

« C'est une honte. » claironna le timbre cassant et rauque d'une voix masculine au dessus d'un nourrisson endormi. Celui-ci dormait à poings fermés, jaugé de haut par celui censé être son modèle pour le restant de sa vie. Son père lui jetait un regard méprisant et maitrisait sa colère en fermant ses poings contre lui. Le nouveau-né ne pouvait pas savoir, ni comprendre, ce pourquoi une aura malfaisante s'élevait au dessus de son petit corps. Mais l'enfant entendait. Bien qu'il ne maitrisait pas la langue de Shakespeare, il sentait la dureté des paroles que cet homme employait. Ce dégoût au bout de ses lèvres, ce mépris à son adresse. Déjà, alors qu'il n'a que quelques jours, Alec est détesté par quelqu'un, par son père. Lui qui n'a même pas assisté à sa naissance, à l'accouchement difficile et compliqué qu'a eu sa femme quelques jours plus tôt. Lui qui, vêtu de ses vêtements les plus sombres, portant sa chevalière ornée d'un vil serpent, déversait toute sa haine dans un simple regard froid et intransigeant envers son enfant. « Il a tes yeux » murmura sa mère en le couvant d'un regard à la fois chaleureux et désolé. Elle portait le poids de la déception de son mari, de ce regard trahi de sa part tandis que ses longs doigts caressaient la chevelure bleutée de leur bambin. « Il n'est rien. » déclara le père avant de partir. Dans sa précipitation et sa colère, il claqua la porte et réveilla l'enfant. De grands yeux encore bleus nuit observèrent sa mère d'un regard rempli d'incompréhension mais il resta silencieux. Il a déjà le réflexe de se taire lorsque son père est en fureur, comme un avant-goût de ses prochaines rencontres avec son géniteur. Le crime de cet enfant ? Être différent. Ce n'est pourtant pas la fierté des sorciers d'être différent ? D'avoir la magie, contrairement aux simples moldus ? Oui, mais Alec est métamorphe et ça, le père Yaxley, il l'a en travers de la gorge. Parce que personne n'est métamorphe chez les Yaxley. Personne. Les métamorphes ne sont qu'une sous-catégorie du sorcier n'arrivant pas à se contrôler. Cet enfant n'arrivera jamais à exceller, à rendre son père fier. Jamais.

« Alors Eagles, on ramasse des fleurs pour sa môman ? » Le jeune garçon tressaillit. Des ricanements se firent entendre dans son dos tandis qu'il se redressait d'un seul mouvement. Du haut de ses huit ans, de sa silhouette élancée et assez mince, il ne faisait pas le poids devant ces trois garçons du collège. L'un d'eux croisait les bras contre sa poitrine de façon à mettre en avant le semblant de muscle qu'il pensait avoir. Un sourcil levé, il continuait sur sa lancée « Tu sais plus parler ? Non, en fait, tu sais pas parler. » Il ria gras. « Hé les gars, vous l'avez déjà entendu parler le Eagles ? » Ils lui répondirent par des signes de tête négatifs tandis que des sourires carnassiers se dessinaient sur leur visages. « C'est bizarre, moi non plus. Mais dis moi, t'es muet ? Eagles, oh j'te parle. » Alec marchait droit devant lui, ses yeux fixaient sa maison au loin. Ce petit pavillon collé entre dix mille autres, celui où parfois on entendait les cris d'une femme défendant son enfant ou encore les portes claquer à n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit. Il se dépêchait et ses petits poings se serraient, écrasant le bouquet qu'il avait voulu ramener à sa mère. Et il se concentrait, de tout son petit être, il se concentrait d'abord pour ne pas trébucher, mais avant tout pour ne pas se transformer. Des picotements fourmillaient le long de ses phalanges, puis de ses tempes. Il savait qu'il ne tiendrait pas longtemps. Mais alors qu'il s'apprêtait à accourir jusqu'à chez lui pour s'y cacher, une main virulente lui attrapa l'épaule et le balança à terre. Alec ferma les yeux un instant en amortissant le choc de son dos. Il tremblait et ses dents restaient serrées plus que jamais. « En fait Eagles, je ne veux pas que tu parles. Je veux t'entendre crier. Me supplier. Pleurnicher. » Et le premier coup parti. Puis un autre, dans ses côtes. Et encore un, puis un autre. Et Alec se taisait, comme il l'avait toujours appris à faire en se cachant lorsque son père passait chez eux. Comme il en avait aussi l'habitude lorsque son beau-père dérapait et faisait pleurer sa mère. C'était pour cela qu'il lui ramenait des fleurs. Leur parfum avait le don de redonner le sourire à sa tendre mère. Et il aimait tant son sourire. C'était sur cela qu'il se concentrait alors qu'il recevait les coups de ces enfants. Mais il ne put retenir sa colère, sa peur, ni sa douleur très longtemps et très bientôt, l'un de ses agresseurs le remarqua. « Heu les gars, regardez ses cheveux. » « Putain c'est quoi ça ? » « C'est quoi ce monstre bordel ? »

« QU'AS-TU FAIT ? » répétait encore son beau-père avec virulence en le plaquant contre un mur. « Rob, LAISSE-LE ! » s'écriait sa mère en essayant vainement de prendre la défense de son fils. Celui-ci, déjà bien amoché par les coups qu'il s'était pris quelques heures plus tôt, était au bord de l'évanouissement à cause de la violence de son beau-père. « VA DANS TA CHAMBRE ET N'EN SORS PAS TANT QUE JE NE TE L'AI PAS PERMIS. » Alec tomba à terre, se releva puis trébucha. Enfin, il accourut jusque dans sa chambre et en referma aussitôt la porte. « Ne retouche plus jamais à mon fils. » gronda sa mère, montrant pour une fois une once d'autorité face à un homme. « Tout le quartier parle de lui Alice ! TOUT LE QUARTIER SAIT CE QU'IL EST. » « ILS NE SAVENT PAS, ILS SONT MOLDUS. » Elle fulminait. « Tout ce qu'ils savent, c'est des faits de leurs idiots de fils à l'imagination débordante. » Son mari frappa le mur avec violence, une rage se lisant au fond des yeux. Il n'avait pas signé pour cela, cette femme l'avait dupé en se mariant avec lui. Son fils était métamorphe et incapable de se contrôler. Si seulement il n'existait pas. « Soit contente, au moins ce n'est pas un cracmol. Il a apparemment mit le feu accidentellement aux mains d'un des gamins. »

« Tu es sûre que ça va aller ? » demandait un Alec adolescent, dépassant désormais de deux têtes sa mère. Les yeux chocolats de sa tendre mère le couvait encore et encore, ses quelques rides donnaient une certaine harmonie à son regard. Ses longs doigts passèrent un bref instant dans la chevelure brune en bataille de son fils. « Ne t'en fais pas. » Alec repartait à Beauxbâtons avec un sentiment partagé. L'été qu'ils venaient de passer avait été très mouvementé. Sa mère venait enfin d'assumer son divorce et ils avaient déménagé loin, cachés, ensemble, heureux. Tout cela était temporaire, il risquait de finir sa scolarité à Poudlard, c'était ce qu'elle lui avait dit. Même si son père biologique vivait sur le sol anglais, cela leur ferait peut-être du bien d'y aller pour y commencer un nouveau chapitre de leur vie à deux. « Je suis fière de toi, mon fils. » lui murmura t'elle dans l'oreille alors qu'elle l'enlaçait une dernière fois avant qu'il ne parte pour l'école. « Je t'aime Maman. »

Alec fait les quatre cent pas devant sa mère. Il fulmine, il angoisse. « N'y va pas, je t'en prie.. » Elle l'arrête en le tenant par les épaules, le forçant à plonger son regard dans le sien. Il n'y a pas la moindre étincelle, il n'y a que de la peur, de l'appréhension, de part et d'autre. La peur du regret, la peur de la mort, l'appréhension de l'échec, l'appréhension du résultat final. « Il y est, avec les autres et.. » Alec lève légèrement ses bras en l'air en essayant de justifier son souhait. « Ils comptent tuer des innocents ! DES INNOCENTS ! » Elle fronce les sourcils, ses mains se font plus pressantes sur les épaules de son fils. Il lui échappe, elle le sait, elle le craint. « S'il te voit, il peut te tuer.. » Elle exprimait sa crainte la plus puissante. « Maman, si je n'y vais pas, je m'en voudrais toute ma vie. » Des larmes venaient désormais inonder le visage de sa mère. Son regard perdu et rempli de désespoir brisait le cœur de son fils. « Alec.. » Elle l'enlaça, avec force, avec amour. Un amour profond, presque indescriptible. « Ne me demande pas de rester sans ne rien faire s'il te plaît. » continua t'il en l'encerclant lui aussi de ses bras désormais forts et imposants. « Je suis fière de toi, mon fils. »

Il est là, splendide, à dix mètres de lui. Il tournoie sur lui-même, dans une danse parfaite, accompagné de sa sombre cape volant en fonction des mouvements qu'il fait. Son regard est sombre mais remplit d'une folie. Son sourire dévoile une panoplie de dents parfaitement alignées dans un rictus effrayant. Ses cheveux plaqués en arrière sont du même brun que celui d'Alec, toutefois d'un brun parsemé d'un poivre-sel discret. Sa marque, vibrante, appelante, effrayante, bouge sinueusement sur son avant-bras gauche. Elle ne cesse de narguer Alec qui se tient à la fois près et loin de son géniteur. Il l'observe comme si c'était la première fois. Comme si c'était la dernière fois. Ce soir, l'un des deux allait tomber. Et son père se réjouissait. C'était la première fois qu'Alec le voyait aussi épanoui, aussi heureux. Un sentiment étrange lui emplissait tout son être, alors même qu'il était partagé avec l'envie de vomir suite aux tortures que son père multipliait autour de lui. Et soudain, il l'aperçut, lui, son fils. Et il se figea un instant, semblant juger la situation. Il regarda de haut en bas son enfant, celui qu'il avait tant haït, ignoré, voulu oublier. Et il leva sa baguette, en même temps qu'Alec. Ils annoncèrent en cœur le début d'un Avada Kedavra. Mais la formule ne se termina pas car un fil vert les devança, volant en direction du Mangemort, le frappant, le paralysant, le tuant, lui ôtant la vie. Cette vie qu'il avait tant dévoué à la noirceur, le mépris, la violence. Et Alec hurla de rage. A la fois en colère que son père soit mort de la main d'autrui, à la fois rempli de peine que son géniteur s'en soit allé. Car après tout, malgré toutes ces années d'indifférence, de mépris et d'insultes, le petit garçon n'avait jamais oublié le seul après-midi dit "normal" qu'il avait passé avec lui. Une bulle d'affection dans toute son enfance, le seul souvenir heureux qu'il avait avec lui. Un père serein avec son enfant, exceptionnellement, en vérité permit par un puissant sort de confusion lancé par sa mère pour faire plaisir à son enfant qui depuis ce jour là, avait parfois eu l'utopie de réussir à changer son père. Parmi toute la haine qu'il avait pour lui, Alec aurait pu lui accorder sa rédemption un jour.

« Ne me regarde pas comme ça, je t'ai nourri. » sembla répondre Alec à son chat au regard ennuyé. Celui-ci passa devant lui, le regard haut, comme si il était un petit roi rempli d'orgueil. Il s'assit non loin de son maître et l'observa. « Quoi ? » continua Alec avec un fin sourire. « Oui, je sais, ça ne te plais pas le changement. » Alec se retourna et commença à fouiller dans un placard. « Mais tu sais, c'est bon parfois. Et puis, c'est différent ici, tu ne trouves pas ? » Il lança un regard en arrière pour questionner du regard son félin mais celui-ci était désormais occupé à se lécher une patte, pas du tout attentif au monologue de son maître. « Tu vas pouvoir aller emmerder des élèves, je vais enfin faire un métier qui me plaît et.. Je sais pas moi, tu pourras faire chier les piafs de la Volière. » Au nom 'piaf', le chat releva la tête. « Ah, ça t'intéresse les piafs hein, tu reconnais quand je dis ce mot. » Alec s'approcha de son animal de compagnie et lui gratta la tête quelques instants. Plongé dans ses pensées, il resta ainsi jusqu'à ce que l'objet de son attention ne préfère aller manger ses croquettes. « J'ai vraiment besoin de me socialiser. » Conclut le brun en roulant des yeux.

Maintenant que tu es validé, tu vas pouvoir tout d’abord réserver ton avatar dans le bottin que tu trouveras ici.

N’oublies pas qu’ici tu peux t’amuser rapidement alors n’hésites pas à nous rejoindre soit dans le Flood soit sur la ChatBox tout le monde est le bienvenue. Tu peux maintenant commencer à créer de nouveaux liens avec les autres élèves, tu trouveras tout ça dans  le journal du sorcier. Ce n'est pas tout, il va falloir que tu viennes recenser ton personnage dans le dortoir, les clubs, l'équipe de quidditch, tu trouveras tout ce qu'il faut dans les parchemins indisensables   Ensuite si tu as la moindre question n’hésites pas à envoyer un hibou à l’un des membres du Staff. Allez nous t’attendons vite à Poudlard et nous tenons à te remercier d’être venu sur MUM.

Si tu veux agrandir ton cercle d'ami et que tu as une idée en particulier, n'hésites pas à créer ton propre scénario que tu peux faire ici et enfin pour surtout gagner le coeur de nouveaux sorciers nous t'invitons à voter pour MUM dans la session que tu trouveras dans la taverne.


Cordialement,
Le Choixpeau Magique