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Quoi de plus complet que le silence ? [Athena&Abigail]

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Quoi de plus complet que le silence ?
En cette nuit de mi novembre, pas un bruit ne venait rompre le silence qui s'y était installé. A croire que l'hiver qui approchait avait eu raison des élèves les plus récalcitrants à respecter le règlement. Il faut dire aussi que la saison était particulièrement froide, Abigail pourtant très frileuse avait d'or et déjà ressorti ses pulls qu'elle portait sous sa grande cape bleu marine. On était forcément mieux sous une couette avec une bonne tasse de thé et un feu crépitant dans la chambre,plutôt que dehors à jouer les explorateurs en errant dans les couloirs en pyjama avec une chance sur deux pour se faire surprendre par un des professeurs de l'école, tous étant chargé de faire la ronde chacun leur tour. Néanmoins Abigail était bien placée pour savoir que cela n'empêchait en rien les petits malins de sortir de leur lit pour aller faire une petite balade nocturne. Pas plus tard qu'hier, elle en avait surpris deux au détour d'un couloir. Mais Abigail n'était pas la plus sévère à ce propos. Bien entendu elle se devait de leur remonter les bretelles mais elle estimait qu'il y avait bien des bêtises bien plus graves à commettre, bien évidement il y avait quand une différence entre croiser un élève dans le château ou dehors dans la forêt interdite. La réaction n'était pas la même mais toute réaction il convenait de la mesurer. Généralement lorsqu'elle croisait l'un de ces petits rebelles, elle se contentait de secouer la tête avec un air désapprobateur avant d'inviter le petit malin -ou la petite maligne- à retourner au lit. Ce soir pourtant le silence persistait à régner, il était minuit passé et elle n'avait croisé personne, pas même un chat et pourtant il était facile pour ces derniers d'échapper à leurs maîtres, ils étaient tellement indépendants...

Les paupières d'Abi commençait à devenir lourdes, elle avait très peu dormi la nuit dernière. Juste après avoir fini sa ronde de début de soirée, elle était retourné dans ses appartements et avait passé une partie de sa nuit à corriger des parchemins d'élèves. Elle détestait les voir s'accumuler et préférait les rendre le plus tôt possible à ses élèves ce qui les arrangeait bien d'un certain point de vu. Il faut dire aussi qu'en dehors de cela, le sommeil était quelque chose qu'elle avait perdu depuis un petit moment déjà. Depuis trois ans maintenant, date à laquelle sa vie avait été totalement bouleversé, il lui était impossible de s'endormir en toute tranquillité. Des tas de pensées venaient envahir son esprit et troubler sa tranquillité, l'empêchant ainsi de tomber dans les bras de Morphée. Il était rare qu'elle dorme plus de cinq heures. C'était une habitude qu'elle avait prise et dont elle ne parvenait plus à se défaire. Malgré tout ce soir elle n'avait qu'une hâte : retrouver la chaleur de son lit, mais avant cela elle devait absolument terminer sa ronde. Elle souhaitait jeter un nouveau coup d’œil au deuxième étage, c'était celui ci qui apparaissait le plus intéressants aux élèves, il était également le plus prisé, surtout la nuit. Le professeur d'histoire de la magie ne saurait exactement dire pourquoi même si elle avait tout de même quelques idées à ce sujet. Ce n'était pas la partie de l'école qu'elle préférait mais il fallait avouer que le deuxième étage était effectivement assez attrayant.

Crack.

Mais alors qu'elle venait d'avancer d'à peine quelques mètres un craquement la fit aussitôt se retourner. Elle tandis le bras en tenant fermement sa baguette afin d'y voir plus claire. Elle ne distinguait personne dans l'obscurité pourtant elle avait entendu quelque chose elle en était certaine.

« - Il y a quelqu'un ? »

Crack.

Voila que le bruit recommençait ! Elle n'était pas folle c'était déjà ça mais cela commençait à bien faire.

« - Qui que vous soyez je vous invite à sortir de l'ombre ! Les conséquences n'en seront pas les mêmes si vous décidez de rester caché ! » Poursuivit Abigail d'une voix plus sévère.

Elève(s) ? Professeur ? Autre collègue ? Fantôme ? Elle n'avait pas la moindre idée de qui pouvait se cacher là mais ce silence commençait fortement à l'agacer.

Codage par Libella sur Graphiorum
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Athéna V. Borgin
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Athéna V. Borgin
Élève de Serdaigle
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Pseudo : Prim Âge : 27 Parchemins : 505 Gallions : 849 Date d'inscription : 08/07/2017
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the sound of silence
abigail & athéna
You were always searching, for something out there, out of reach, I couldn't stop you, I couldn't hold you back, you were so real. When the words are like bullets and they break through your skin and there's no way to get them all out, when it feels like a rush seeping into your soul, stay gold.

Elle aurait aimé pouvoir aller de l’avant.

Elle aurait aimé pouvoir aller de l’avant, pouvoir courir, pouvoir s’élancer, sans avoir la peur de se prendre dans les lacets de ses bottines sombres, sans avoir la peur de tomber du haut de ses talons qui lui rappellent constamment qu’elle n’a pas le moindre talent, qu’elle n’a pas le moindre pouvoir autre que sa féminité, qui lui valait les regards, la compassion de certains, la haine et la jalousie des autres. Entre femmes, on devrait se soutenir, mais Athéna sent les regards ; ils la marquent au fer rouge, comme aurait pu marquer cette tête de mort qui se serait posée sur son poignet, si elle était restée du côté sombre de la force plus longtemps. On l’en avait extirpé juste à temps, juste avant que ses ailes de colombe ne se fassent recouvrir de goudron, personne n’avait eu le temps de toucher à la lueur, la petite flamme vacillante, qui, chaque jour, grandit, reprend de la force au creux de son cœur.

Athéna se retourne dans son lit, se retourne et se retourne, mais elle n’arrive pas à dormir. Les examens arrivent bientôt, mais elle ne parvient pas à trouver le sommeil. Ouvrant ses paupières, elle soupire alors qu’elle contemple le haut de son baldaquin. Les rideaux sont drapés de façon élégante, tout comme l’aurait pu être sa robe de mariée. Les souvenirs reviennent la hanter, et Athéna a un sourire triste ; elle s’était fait jeter par son fiancé avant que ses rêves d’amour et de romance ne se concrétisent. Athéna pense à son enfant et soudainement, son cœur se retourne dans sa poitrine, elle a envie de vomir. Même si c’est sa dernière année à l’école, elle ne supporte pas d’être aussi loin de son fils ; c’était lui qui lui avait permis de survivre pendant la guerre, c’était tout ce qu’elle avait.

Se rendant bien compte qu’il était inutile de rester couchée à se morfondre, la jeune femme se lève. Posant ses pieds sur le sol, elle enfile ses chaussures avant de passer sa cape sur ses épaules. Si elle ne se trompait pas, elle pourrait probablement se faire surprendre par Ismaël, ce devait être son tour de garde cette nuit. Il allait encore la taquiner sur le fait qu’elle était une mère-poule, mais elle ferait avec, elle était habituée après tout. Athéna prend un petit parchemin dans son sac, le roule avant de le mettre dans sa poche ; c’était ses indications pour le mois de décembre, la liste des courses à faire, ainsi qu’un peu d’argent, pour compenser les dépenses d’Ismaël, qui passait tant de temps à s’occuper de ce bambin comme si c’était le sien. Athéna s’inspirait de lui, de temps à autre, en se disant que si le monde ne pouvait pas lui retirer une chose, ce serait sa gentillesse ; c’était à la fois son armure et l’épée qui lui transperçait le cœur.

Le problème, c’était que la Borgin n’était pas du tout habituée à enfreindre le règlement, si ce n’était du fait que de temps à autre, elle prenait des livres dans la Réserve pour enrichir son savoir, et se livrer à des expériences moralement interdites, selon certains de ses congénères. Elle avait de la difficulté, la brunette, à percevoir les limites ; sa famille évoluait dans le milieu de la magie noire, des antiquités, au point tel que la dernière-née n’était plus offensée par l’idée de la nécromancie ou des cadavres, cela faisait partie du monde magique, au même titre que les licornes, que les plus belles des créatures magiques. Elle ne comprenait pas le dédain que pouvaient avoir certains pour la magie noire ; à ses yeux, c’était comme renier la nuit pour aduler le jour, cela ne faisait aucun sens.

Les talons de la jeune femme claquent doucement sur le parquet. Le bout de sa baguette magique est allumé. Les portraits grognent quand elle pointe la lueur sur le visage. L’index sur les lèvres, Athéna leur fait signe de se taire, mais il est trop tard ; des pas se dirigent en sa direction. Son cœur bat à mille à l’heure, alors qu’elle cherche un endroit pour se cacher, mais peine perdue. Elle parvient tout de même à se trouver un abri, et pour le reste, l’obscurité se chargerait de la protéger. Il faisait tellement noir. Aucun regard ne saurait percer toutes ces ténèbres.

La voix était reconnaissable de par son accent américain, il s’agissait de la professeure d’histoire de la magie. Abigail Boot était une femme honorable, Athéna l’avait toujours admirée de loin, sans jamais prendre la peine de véritablement lui parler. C’était dommage que la rencontre se fasse dans de telles circonstances. Par contre, elle ne pouvait plus rester cachée, elle était trop sérieuse et nerveuse pour jouer aux aventurières.

Athéna sort donc de l’ombre. Elle lève les deux mains en l’air, pour montrer son innocence, le fait qu’elle n’ait aucune mauvaise intention. Sa tête tournait à mille à l’heure, alors qu’elle cherchait une excuse, pour justifier le fait qu’elle était en train d’enfreindre le règlement, et pour ne pas faire perdre trop de points à sa maison. « Il fallait que j’aille aux toilettes. » se contente-t-elle de dire. Sa voix est trop précipitée, trop rapide pour que ce soit la vérité, et si les cernes sous ses yeux l’incriminent, ce n’était rien en comparaison du parchemin qui dépassait de sa cape, celui qu’Athéna allait donner à Ismaël, comportant un peu d’argent et la liste des cadeaux qu’elle comptait offrir à son garçon, pour Noël. Si cette dame avait un peu d’humanité, ou de clémence, elle la laisserait probablement partir, c’était ce dont Athéna tentait de se persuader, tout en croisant les jambes, semblant simuler une envie très pressante.

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Les règles, prescription de l'ordre, de la pensée ou de l'action, qui s'impose à quelqu'un dans un cas donnée. Les règles étaient précises, elles étaient là pour éviter les dérives à priori, sans quoi pourquoi imposer des règles ? Après tout ceux qui les posait ne le faisait pas en vain, ils avaient la formation adéquate, du moins c'était ce qui était sous entendu. Le risque de sanction quant à lui était une menace suffisante qui forçait les individus à les respecter.
Pourtant, Abigail Boot était bien placé pour savoir qu'il y avait différents types de règles et qu'il convenait d'adapter son comportement à celle ci. De la même façon que les sanctions n'étaient pas les mêmes selon les règles appliquées ou plutôt non appliquées. Aussi trouvait-elle que la règle qui consistait à interdire aux élèves de se rendre hors de la dortoir la nuit n'était pas pour leur nuire mais de là à les coller … Mais comme cela avait été défendu plutôt, la sanction était là pour éviter que cela se reproduise, à priori. Il fallait cela dit être lucide, un élève qui osait sortir la nuit prenait forcément en considération le fait qu'il risquait de se faire surprendre, quand bien même il en venait à penser que ce risque était minime, il savait qu'il était là. Ces choix n'étaient pas fait en vain si bien qu'Abigail préférait elle s’interroger quant aux raisons de la présence de ces petits malicieux plutôt que de les punir directement. Bien entendu il y avait toujours des élèves qui n'avaient absolument aucune raison de se trouver dans les couloirs au beau milieu de la nuit, leur attitude traduisait seulement un mépris certain à l'égard du règlement de cette école, quoi que … Là encore, le professeur Boot était certaine qu'elle pouvait chercher des raisons au comportement de ces élèves ci. On ne peut donc pas dire que l'américaine soit la plus sévère de tous, en revanche celle ci est friande d’honnêteté, le mensonge est pour elle le pire des vices, à ce sujet, elle avait tendance à se montrer intransigeante. C'était pour cela qu'elle avait répété sa phrase, avec un peu plus d'insistance et elle ne compte pas céder, la brune sait que l'élève désobéissant se trouve à proximité, un geste de plus et il ou elle se trahira, il vaut mieux donc avouer tout de suite.

« Il fallait que j’aille aux toilettes. »

C'est alors que la fautive sort de l'ombre, sa voix est mal assurée, le mensonge est d'or et déjà perceptible. Le professeur d'histoire de la magie secoue alors la tête en poussant un léger soupire.

« - Miss Borgin, vous savez qu'il est tard... Tous les toilettes de votre salle commune seraient-ils pris par hasard ? »

Elle penche la tête légèrement sur le côté, plantant son regard dans celui de la jeune fille. Elle l'a reconnut en effet comme étant Athéna Borgin, elle a beau ne pas l'avoir en cours, Abigail met un point d'honneur à mettre un nom sur les visages qu'elle croise tous les jours, ce ne sont pas seulement des élèves mais aussi des personnes, avec chacun une vie, une histoire. Sa mémoire vive est un atout pour elle dans cette école, il est très rare qu'elle confonde les élèves y compris ceux qu'elle n'a jamais eu en cours comme Athéna car elle est arrivée trop récemment.
Quelques minutes s'écoulent dans le plus grand des silences, durant ce laps de temps, Abigail en profite pour observer avec attention l'attitude de la brunette face à elle. En dépit de son mensonge -très bien joué cela dit avec les jambes croisée, on pourrait presque y croire- la demoiselle ne semble pas être ici pour commettre d'énormes bêtises. C'est alors que l'américaine aperçoit le morceau de parchemin dépasser de sa cape, elle fronce légèrement ses sourcils, nombre de ses collègues auraient pu exiger à lire celui ci mais ce n'est pas le cas d'Abigail, elle se contente de désigner celui ci avec sa baguette.

« - N'auriez vous pas songé par hasard à donner ce parchemin à quelqu'un en particulier ? »

Observatrice oui elle l'était, aucun détail ne lui échappait. C'était presque paradoxale quand on en savait un peu plus sur son histoire personnelles, son mari lui avait caché une double vie alors même qu'ils vivaient sous le même toit, elle n'avait rien vu ou peut-être n'avait-elle rien voulu voir.

« - Détendez vous Miss Borgin je n'exigerais pas de vous que vous donniez ce parchemin, en revanche j'aimerai bien savoir quelle est la raison exacte de votre présence ici ce soir, puisque vous êtes bien réveillé je vous invite à me suivre jusqu'à mon bureau, nous pourrons passer par les toilettes au passage ... »

Souffla la jeune femme d'une voix calme, elle n'était pas énervée, simplement elle souhait pouvoir comprendre. Après avoir fait signe à l'élève de la suivre, elle tourna les talons.
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Athéna V. Borgin
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Prétendre. C’est quelque chose auquel elle aurait dû prétendre être devenue bonne au fil du temps. Prétendre être quelqu’un de bien, avec ses livres et ses bouquins, quand elle entraînait sa meilleure amie dans des églises et priait toutes les religions qu’elle connaissait, pour apprivoiser la vie sous toutes ses coutures, pour aimer le monde autant qu’elle n’aurait voulu être aimée. Prétendre être quelqu’un de mauvais pour plaire à une seule personne, pour que sa famille la regarde en hochant la tête, avec approbation, pour ne pas se perdre parmi toutes ses sœurs qui ne veulent que des richesses et des diamants. La jeune femme connaissait les mensonges parce qu’il faisait partie de sa vie, en dressait toutes les mailles, un peu comme une toile de fond, le décor d’une pièce dans laquelle elle serait éternellement condamnée à jouer.

Pourtant, elle a la vérité franche, elle est de nature intègre, honnête, si habituée à se dresser haut qu’elle ne savait pas comment contourner ce qui était plus difficile. Elle avait toujours fait face à tout, mais en faisant face à tout, elle s’était prise des coups, parce qu’elle n’avait pas su se plier, à la manière du roseau, et rendre les armes avant que ne coulent les larmes. Alors, sa tentative de montrer une envie pressante n’a rien de bien crédible.

Alors, la professeure lui demande si toutes les toilettes de la Salle commune sont prises. Normalement, Athéna aurait trouvé une réponse toute indiquée, elle avait toujours été brillante, mais malheureusement, son esprit ne fonctionnait plus aussi bien sous le stress. Elle ne comprend pas comment on pouvait prendre plaisir à briser le règlement. Elle avait hâte au lendemain matin simplement pour ne plus se trouver dans cette situation malencontreuse. Intérieurement, elle maudissait Ismaël de lui avoir dit que ce serait lui qui serait de tour de garde au second étage.

Quand la professeure demande si elle a l’intention de donner le parchemin à quelqu’un, Athéna en oublie de remuer afin de rendre justice à son urgente et inexistante envie d’aller aux toilettes. Soupirant, elle abdique et suit la professeure en direction de son bureau. Traînant des pieds, elle s’arrête subitement quand Abigail cesse de marcher. Les deux jeunes femmes se retrouvent devant les toilettes. Comprenant parfaitement le message subliminal, Athéna détourne le regard, avant de se diriger vers une des cabines.

Finalement, elles se retrouvent dans le bureau de l’enseignante. Athéna ne prend pas la peine de s’asseoir. Les mains sur le bureau, elle s’accote sur ce dernier en regardant la professeure. « Je vous jure que je ne voulais rien faire de mal. » Ce n’est pas un mensonge. Ça se sent à sa voix, à sa sincérité, à sa conviction, surtout. Athéna passe ses mains sur son front, ramenant sa tignasse brune à l’arrière de sa tête. Elle marche au travers du bureau, fait les cent pas, marche de long en large, témoignant bien de son agitation.  « Je n’arrive pas à dormir avec la maladie et la quarantaine. Je suis constamment inquiète. Pas seulement pour nous, mais aussi pour ceux qui sont à l’extérieur du château. Combien de temps va-t-on rester enfermés ? Combien de temps sera-t-on surveillés ? »

Les règles sont des prescriptions de l’ordre, de la pensée ou de l’action, mais les règles ne sont pas humaines, ne tiennent pas compte des sentiments, des particularités, s’appliquent à un ensemble de personnes sans jamais remettre en question leur portée excessive. Elles sont précises, elles évitent les dérives, mais ce sont ceux qui ne les ont pas écrites qui peuvent en pointer les défauts, tout comme Athéna le faisait en ce moment. Pourquoi ? Simplement parce qu’elle ne faisait pas partie de ce processus, qu'elle était un témoin neutre, indépendant.

« Je comprendrais si vous voudrez enlever des points à Serdaigle. » Il y a des sanctions qui sont dissuasives, il y a des sanctions qui sont punitives et il y a des sanctions qui ne veulent rien dire. Celle que la professeure allait lui donner faisait partie de cette dernière catégorie. La voix de la jeune femme était détachée. Retirer des saphirs n’était pas ce qu’elle voulait, mais la vie ne lui avait jamais vraiment donné ce qu’elle avait désiré. C’était bientôt Noël, et Athéna savait déjà qu’elle le passerait seule, entre les quatre murs du château.

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