Phyllis : La métamorphose, une simple question de talent.

Belle et peut-être encore jeune femme qui travaille comme Professeur de métamorphose depuis maintenant près de 03 ans. Elle est né(e) à Edimbourg en ce beau jour qu'était le 20 Août 1950 en tant que né(e)  sang mêlér ; à présent elle vit à Poudlard durant l'année scolaire / À Londres pendant les vacances.. Lors de son passage à Poudlard, son niveau scolaire était Excellent dans certains domaines. Médiocre dans d'autre.. Elle est plutôt Franche / Réfléchie / Exigeante. mais aussi Maniaque / Introvertie / Surréaliste / Caractèrielle. Lorsque les dinosaures vivaient encore, elle s'est procurée une baguette faite en bois de if, mesurant 23.6 cm et contenant un cheveu de vélane. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'une mante religieuse. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : Sa nomination en tant que ministre de la magie. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Une cellule sombre d'Azkaban entourée de détraqueurs., dans son cas.

ϟ  Quel est votre opinion sur l'épidémie ?

Je ne ferai pas partie de ces langues de bois qui déplore le mal que cause cette maladie sur notre jeune population sorcière. Au contraire, je pense qu’il y a derrière ces pertes humaines non négligeables et déplorables, un conflit politique de vaste ampleur. Cette maladie n’est pas venue de nulle part et si elle touche particulièrement ce public-là, c’est qu’il y a bien une raison. Beaucoup de nos puissants actuels font l’autruche face à cette catastrophe sans précédent. Or moi, je suis plus dans l’optique de la réaction. Je ne compte pas laisser les choses faire sans me battre pour qu’elles changent.

ϟ Que pensez-vous du nouveau directeur de Poudlard ?  S’il m’a convoqué pour un entretien d’embauche c’est qu’il doit nécessairement avoir bon goût. Maintenant, je n’aime pas trop son côté, monsieur mystère. Je ne sais pas si je peux réellement lui faire confiance. Or travailler dans une ambiance constituée de méfiance et de bruits de couloir ne m’attire que peu. J’ai déjà vécu cela lors de mes nombreuses années en poste au ministère de la magie et ne désire pas recommencer. Je compte bien découvrir ce que cache cet homme et son brouillard ambiant, même si je dois user toutes les atouts présents dans mes manches pour cela. Il n'a pas été placé ici par hasard. Il doit lui aussi avoir des connaissances hautes placées. Qui sait, nous avons peut-être des connaissances communes, ce qui me permettrait d'en savoir plus sur lui et d'ainsi savoir si je peux ou non lui accorder ma si précieuse confiance.

ϟ Le partenariat magique entre les écoles est-il une bonne chose ?  

D’un point de vue pédagogique, je trouve cette initiative déplorable. Purquoi me diriez-vous ? Tout simplement parce que réunir autant d’élève dans une école comme Poudlard, c’est augmenter les risques de propagation de la maladie. De plus les méthodes d’apprentissages mises en place à Durmstrang et Beaubâtons sont différentes de celles utilisés à Poudlard. Je ne dis pas que nos élèves sont meilleurs, il suffit juste de regarder les ressortissants de notre école ayant obtenus de hautes fonctions dans des instances magiques internationales pour en faire soi-même le constat.

Maintenant, d’un point de vue diplomatique, je trouve cela plus intéressant. Tout le monde sait que lors des deux guerres contre Voldemort et en particulier au moment de la grande bataille. La coopération magique internationale fut pour le moins inexistante. Cela étant très certainement dut, au fait que le ministère était totalement corrompu, mais là n’est pas la question. Face à ce nouveau fléau qui touche le monde magique, voir que les trois grandes écoles et par prolongation que les équipes ministérielles coopèrent ensemble fait plaisir à voir. Cela me donne de bonnes raisons de croire en un radieux avenir.


ϟ Quel était votre camp lors de la Grande Bataille ?  

Ma carrière au ministère de la magie à commencer bien avant ces tragiques évènements. J’ai ainsi évolué sous le mandat de plusieurs ministres de la magie, réussissant constamment à faire en sorte que le vent souffle en ma faveur. Maintenant, au moment de la grande bataille, la corruption du ministère étant effective, je me suis arrangé pour faire retarder, voir pour faire disparaître certain dossier traité par la commission des né moldus. Je me suis aussi rapproché de l’entourage proche du ministre de l’époque Pius Thicknesse, afin de m’assurer que ce qu’on racontait sur son état était véridique. Cela fait j’ai, ainsi, veillé à ce que certaine loi particulièrement contraire à ma vision du monde sorcier ne soit pas promulgué. Ma place commençait à devenir un siège éjectable quand la grande bataille de Poudlard eu lieu et que Voldemort est mort, ce qui m’a permis de sauver ma tête.

Au fond, mes actes ne sont pas aussi que ceux du survivant, ou ceux qui se sont battus à Poudlard, mais j’ai fait de mon mieux pour soutenir au mieux mes convictions et idéaux. Maintenant, si le cours de l’histoire c’était inversé et que Voldemort avait gagné. Je ne peux pas certifier que je lui aurait éternellement tenu tête. Privilégiant plus le salut de mon corps que celui de mon âme, j’aurai surement fini par lui prêter allégeance. Heureusement, cela n’est pas arrivé.

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
Pour les professeurs : Quelle ne fut pas mon étonnement quand je reçus ce matin dans mon bureau du département de la justice magique, une lettre me convoquant à Poudlard dans les plus brefs délais. Il était évoqué en quelques la question d’une refonte du corps enseignant ainsi qu’un poste à pourvoir en métamorphose. Retourner à Poudlard, je n’aurai jamais vraiment pensé cela possible. Bien au contraire, je me voyais finir ma carrière dans les plus hautes sphères du ministère de la magie. Mais bon… Tout bien réfléchi, cela pouvait être intéressant. Vêtue d’une tenue des plus classiques, je transplanais du ministère jusqu’à Pré-au-Lard avant de me rendre à pied à l’école.

En arrivant, je constatais rapidement que celle-ci se remettait durement des combats qui avaient eu lieu entre ces murs. Ce château que les légendes disaient inébranlable, semblait profondément affecté. Les étudiant absent, j’avais l’impression d’avoir en face un vieil homme malade attendant qu’on lui redonne un nouveau souffle de vie. Le chemin me menant au bureau du directeur me semble durer une éternité. Hors tout bien pensé il ne dut y avoir qu’une petite dizaine de minutes entre mon entrée dans le château et mon arrivée dans le bureau. Je n’avais pas frappé à la porte qu’une voix se faisait entendre. « Très chère Phyllis, veuillez-entrer. Je vous attendais. » Tant de familiarité de la part d’un inconnu me surpris, mais curieuse je pénétrais dans ce bureau pour faire face à une énigme. Seul son regard à la fois étranger et familier luisait dans l’obscurité du bureau. Le reste m’était complètement imperceptible, mais loin de m’effrayer cela me stimulais. « Si cela ne vous dérange pas, je préfèrerai que vous m’appeliez mademoiselle Sandoval pour le moment. Si nous sommes amenez à travailler ensemble, peut-être vous autoriserai-je l’usage de vos familiarités. » Je crus percevoir un rire, au travers du brouillard magique quelques intants avant que la voix ne reprenne. [color#B40404] « Moi qui pesais que mes excentricités vous séduirait. Je suis déçu. Ne désairant pas vous faire perdre plus de temps. Entrons dès maintenant dans le vif du sujet. »[/color] J’étais pendu à ses lèvres curieux de savoir ce qu’il savait réellement sur moi. « Sorcière renommée, spécialisée dans le domaine de la métamorphose, membre du Magenmagot, vous êtes connue pour votre rigueur, mais aussi pour votre grande ambition qui malgré, ce que vous voulez bien dire ne vous as pas toujours placé du bon côté de l’histoire. » Outrée, je tentais de répondre. « Je ne vous permets… » Magiquement, je ressentis en moi comme une pulsion instinctive me commandant de me taire et d’écouter. « Votre ambiguïté, aussi bien politique, que caractériel, rend votre profil extrêmement intéressant à mes yeux. Le choixpeau, n’a à ma connaissance eu que très peu de cas aussi compliqué que le vôtre à traiter. La soif de connaissance d’une Serdaigle, le sens du travail acharné d’une Poufsouffle et l’ambition d’une serpentard, voilà ce qui vous caractérise. Choixpeauflou, il a fallu a celui-ci 7 minutes et 19 secondes avant de décider de vous envoyer chez les Serpentard » J’avais l’impression qu’il lisait en moi, mieux que moi-même. C’était extrêmement perturbant, mais en même temps des plus intéressant puisque cela prouvait l’intérêt qu’il portait à ma petite personne. « Le poste de professeur de métamorphose étant libre, vous êtes pour moi la candidate idéale pour celui-ci. Cette école a besoin d’un souffle nouveau, d’idée nouvelles, d’un vent contraire au pensées préétablis pour renaître de ses cendres. Par votre connaissance et votre parcours, vous êtes pour moi toutes désigné pour représenter cette nouvelle voie. La voie de la dissension au sein de notre école. » Son discours ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde, je peux vous l’assurer et après quelques instants de réflexions je me permit de demander quelques garanties. « Mes fonctions ministériels sont-elles compatibles avec le poste. Pourrais-je si le besoin s’en fait sentir aller à Londres pour régler mes affaires avant de revenir. Enfin et surtout, pourrais-je, dans ma classe faire appliquer mes règles, plutôt que celle vieillissante de cet établissement. » Je vis dans son regard une étincelle de surprise suivit d’un instant de réflexions. « Si ce sont les seuls conditions nécessaires, pour vous avoir à mes côtés, je les accepte. » Rassurez, je quittais donc le bureau en direction du ministère afin de préparer ma rentrée prochaine en tant qu’enseignante.

ϟ Ton pseudo : Max' ϟ Ton âge : 23 ans ϟ Ton avis sur mumblemumps : Quelques jours à peine que j'y suis et je me sens déjà comme chez moi. ϟ Le mot de la fin : Caput Draconis

Moins luxueuse que celle de Dumbledore, j’ai dans un recoin de mon bureau un objet qui m’est bien plus précieux que toute autre chose au monde. Ma pensine avec au-dessus d’elle une petite étagère contenant certain de mes plus précieux souvenirs. Tous ces flocons, je les ai remplis d’extraits précieux de ma mémoire, de souvenirs qui serviront un jour à écrire mes mémoires et à montrer à la communauté magique ce que j’ai fait pour eux. J’ai toujours réussi à me frayer un chemin dans les méandres de l’histoire et ce n’est pas aujourd’hui que cela va changer. Attrapant un flacon, non choisi au hasard, je le vide dans le récipient avant de m’y plonger.

Je me revois enfant, enfin pas toute petite non plus. À ce moment-là, je dois avoir sept, huit ans. Je suis dans le jardin de la grande maison familial. Devant moi, il y a ma mère dans une sublime robe argentée, une cigarette au coin des lèvres, parfaitement coiffée et maquillée. J’ai beau réfléchir, je n’ai jamais vraiment vu ma mère autrement. Grande, digne, sublime, voilà comment je la revois encore aujourd’hui. Elle, petite moldue née dans une famille bourgeoise de notoriété moyenne, qui a réussi à grimper les échelons de la société londonienne pour atteindre tout d’abord le poste de petite main, puis de contremaitre pour finir chef d’un atelier de couture. Son talent pour manier crayons et ciseaux la firent atteindre le firmament de la couture londonienne. Couturière renommée, elle habilla quelques-unes des plus grandes dames de la cour. C’est lors d’un voyage à l’ombre qu’elle rencontra mon père. Un homme au physique d’une affligeante banalité, mais qui dégageait une espèce d’aura des plus attirante. Mère avait toujours eu un goût pour l’ésotérisme et là cela ne manqua pas puisqu’elle venait d’être séduite par un sorcier. Il leur fallut plusieurs mois de relations pour qu’il lui révèle son secret et l’emmène dans son monde. Univers dans lequel elle révolutionna l’entourage de son mari, refusant de porter des tenues sorcières, bien trop habillée à ses habits hautes coutures moldues. Jusqu’à la fin de sa vie ma mère mena parfaitement sa double vie, ne laissant rien paraître aux yeux des moldues. De cette femme je dois mon goût de la mode, mais aussi ma rigueur et ma sophistication.
Plus je la regarde plus mes souvenirs avec elle défilent devant mes yeux, pour s’arrêter sur une dernière image.
Ma mère allongée dans son lit de mort, qui me regarde de son regard tendre et affectueux. Je la revoie se pencher à mon oreille et prononcer ses mots. « Ne renie jamais ta destinée. Sois fier de tes racines et s’il te plait assume ta mixité. Elle est ta force. C’est elle qui te permettra de te démarquer des autres sorciers et de réaliser des rêves. Tu es née pour faire, de grande chose et ne laisse personne te dire le contraire. » J’avais 15 ans.

De mon père je n’ai que peu de souvenir. Un flacon au fin filament tomba dans la bassine, une image floue se dessina à la surface. Je la contemplais quelques instants avant de me plonger dans cette partie de ma vie. Un homme méfiant, un peu fuyard, peu fier de sa condition de sorcier et d’avoir transmis cette tare à sa fille unique. Il n’y a qu’à mes onze ans, que je vis dans ces yeux une leur différente. Un mélange de fierté et d’excitation à l’idée que cette fille, sa fille, si proche de sa si lumineuse mère est, enfin, un point commun avec lui. C’est mon père qui écrivait les lettres quand j’étais à Poudlard, des lettres remplis de conseils et d’angoisse. Ne pas faire de vague, rester sois même et faire mon petit bout de chemin sans me faire remarquer voilà ce qu’il me demandait. Bien sûr, je fis tout le contraire. Quand j’obtins mes aspics avec d’excellentes notes. Ses seuls mots furent : « Ta mère serait fière de toi. Me concernant, ne me mêle pas à ta carrière. J’ai fait mon temps et n’ai pas envie que ma piètre carrière n’impacte néfastement la tienne. » Mon père décéda dans le manoir familial, là où ma mère avait déjà passé l’arme à gauche plusieurs années auparavant. Il me remercia simplement de lui tenir compagnie dans ses instants et me félicita pour avoir réussi là où lui avait toujours eu peur d’avancer.

Je n’eus pas plus envie de m’étendre que cela sur ma scolarité qui n’eut rien d’exceptionnel afin de concentrer ma dernière plongée dans la pensine à un élément clé de mon existence, ma carrière ministérielle. Là encore ceux-ci sont assez brouillon, mais décrive bien mon excitation du moment. Le premier flash me permit de me remémorer mon entretien d’embauche au département de la justice magique. Je ne me souvenais pas avoir eu un tel aplomb face à ce qui deviendra par la suite mon supérieur hiérarchique, puis mon ami, mon amant et enfin l’homme à qui je succéda à la tête de ce département. Je revois encore entre mes mains, sa lettre de recommandation pour le Mensuel de la Métamorphose. Mensuel qui accepta par la suite et encore aujourd'hui, que j’écrive des articles en son sein. À l’heure actuelle, j’en suis d’ailleurs l’une des principales actionnaires. Enfin, le dernier souvenir qui me vint en tête c’est l’annonce de ma nomination, en tant que membre du Magenmagot. Je crois que c’est l’unique fois de ma vie où je me suis laissé aller au point de pleurer. Je ne suis pas du genre à montrer mes émotions, mais là c’était bien trop important, bien trop fort pour moi. Je me rappelle enfin de la fierté que j’eu à porter cette robe pourpre, à prendre place dans ce sommeil, de l’angoisse à l’idée d’envoyer un innocent à Azkaban, des nombreuses nuits à ne pas dormir de peur de faire le mauvais choix et enfin de la fierté que l’on a quand on rentre chez soit le soir après une journée passé à rendre le monde magique meilleure.

Tous ces voyages m’ont épuisé. Je m’allonge sur le canapé en cuir, installé à côté de ma pensine et ferme quelques instants les yeux. Dans mes rêves un enfant blond fait son entrée à Poudlard, j’aimerai que ce soit le mien, mais maintenant il est trop tard. À force de privilégier ma carrière et ma petite personne, j’en ai laissé tomber l’affectif et les personnes qui comptaient pour moi. Je le regrette aujourd'hui, mais cela ne sert à rien de remuer le passé. Je préfère vivre avec le temps présent. D’ailleurs il est temps que je me réveille, il est temps pour moi d’aller dispenser mon savoir, à ces élèves qui à mon humble avis ne le méritent pas tous.