Tu as appris qu’il est sorti. La rage t’as envahi quand tu as su, ta somptueuse chevelure a viré au cramoisi. Heureusement que tu étais seule, sinon les gens se seraient posé des questions. Ton premier réflexe a été de frapper le mur, le second d’aller courir dans le parc du château. Il valait mieux ne pas cogner sur les élèves, ça aurait été mal vu. On te trouvait déjà bien assez violente sans ça. Tu avais donc passé ta rage en sprint et en coups dans les arbres et autres objets inanimés que tu pouvais trouver. Et fait rare, tu t’es remise au lancer de couteau dans un coin isolé, sortant ta petite lame de sa cachette. Non, il faut que tu le revoit. Tu ne peux pas garder toute cette colère en toi, tu dois lui claquer ses quatre vérités dans les dents. Et peut-être ton poing dans la figure au passage, ça te soulagera dans tous les cas. Tu ne sais que trop bien ce que tu es devenue depuis la découverte de sa trahison. Tu ne restes jamais bien longtemps dans les bras du même homme, refusant tout attachement. Tu as encré ta peau avant de venir en Angleterre pour ne pas oublier. Maintenant, tu sais que tu vas pouvoir lui faire comprendre ce que tu as ressenti quand il s’est fait prendre. Tu montes donc un plan, décidant de lui envoyer un hibou péremptoire. Tu veux qu’il vienne, peu importe ce que les gens pourront en penser. Tu choisis un endroit à Pré-au-Lard où ton coup de poing passera inaperçu, la Tête de Sanglier. Un endroit mal famé certes. Mais tu n’as peur de rien, ce n’est pas comme si tu ne savais pas te défendre. Tu sais qu’il ne connaît pas Mercure, tu te l’es procuré en arrivant en ces terres brumeuses. Et patiemment, tu attends le lendemain.
Le jour du rendez-vous, tu ne tiens pas en place. Pourtant, tu ne souhaites pas te faire repérer. Avant de quitter Poudlard, tu modifies ton apparence. Tu vas jusqu’à changer les traits de ton visage pour être bien certaine qu’il ne te reconnaitra pas. Oh évidemment, il connaît ton don, vous êtes partis ensemble en mission à maintes reprises et tu t’es toujours inventé de nouvelles identités. Mais aujourd’hui, tu modifies ta physionomie comme jamais tu ne l’as fais. Tu attends avec impatience le moment où ton poing s’écrasera sur sa joue et que tu reprendras l’apparence qui t’es propre. Tu as hâte de lire la surprise dans son regard, hâte de lui faire comprendre à quel point il t’as fait souffrir alors que tu lui faisais confiance. Tu as été bien idiote de te laisser embobiner. Mais tu étais jeune et aujourd’hui ce n’est plus le cas. Il ne te connaît sans doute plus aussi bien qu’avant. La réciproque est vrai mais toi, tu n’as pas perdu ton temps et ton esprit à Azkaban, toi tu n’as eu de cesse de t’entrainer dans l’attente de ce jour. Impatiente, tu décides de te balader dans les rue de la petite ville. Il y a bien longtemps que tu n’es pas venue ici, juste un passage à ton arrivée. Tu songes alors qu’il faudra que tu t’accordes un peu de temps, que la boisson ici n’est pas si mal même si elle ne vaut pas celle des pays de l’Est.
Finalement, tu n’y tiens plus. Tu te rends à la Tête de Sanglier en avance et tu commences à boire. Tu commences léger évidemment. Enfin… Léger pour une Scandinave. Tu sens les regards de certains glisser sur ton dos. Tu sais que tu es attirante mais aujourd’hui, tu n’es pas là pour ça. Tu es déjà prête à repousser toutes les avances. Et surtout, tu surveilles son arrivée, celle de celui qu’on appelle Monsieur X… Tu es déjà prête à sortir juste avant qu’il ne passe la porte. Tu ne veux pas non plus déclencher une bagarre générale, ça ferait plutôt mauvais genre pour une Auror. Tu tentes de te contenir du mieux que tu peux, tu ne voudrais pas que ta chevelure que tu maintiens actuellement en brun vire au rouge vif. Non, tu veux rester incognito, tu veux le surprendre. Peu importe que ce soit dans le bon ou le mauvais sens du terme. Il va savoir ce que c’est que d’avoir trahi une Bjornsson ! Tu réussis à garder ton masque de marbre. Et finalement, tu sors de l’établissement. Tu sais qu’il va arriver, tu sens ce qui va arriver dans chacun de tes muscles. Tu sens ton bras se contracter légèrement en sentant sa présence dans ton dos, ce qui était prévisible le connaissant. Tu te moques qu’il soit en retard ou en avance. Tu sens juste qu’il n’a pas changé. Une part de toi voudrait qu’il ait changé, qu’il ne soit plus que l’ombre de lui-même. Parce que cette part de ton être n’oublie pas. Elle se souvient de chaque retour de mission. Ta peau se souvient de chaque caresse. Mais tu ne dois pas penser à cela. Non, ton but cette fois n’est pas de t’amuser. Alors tu cites son pseudonyme lorsqu’il est assez près de toi. Assez fort pour qu’il l’entende, pas assez pour que cela le desserve.
Monsieur X. J'ai failli vous attendre.
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Eliael Xanielov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Chasseur de Prime Célébrité : Danila Kozlovsky Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 848 Gallions : 790 Date d'inscription : 14/11/2017
Ella & EliaelAujourd'hui Eliael était contrarié... Contrarié oui c'était le mot. Contrarié parce qu'il avait reçu une lettre par hiboux. Le genre de lettre qu'il ne devrait pas recevoir. La personne avait demandé à voir Monsieur X... Même si son pseudo avait été révélé dans les journaux, il y avait peu de personne qui osait s'en servir en réalité. Il y avait aussi peu de personne qui savaient où le trouver... Les seuls qui le savaient ou presque c'était les aurors. Les autres, des personnes de confiance qui ne s'amuseraient pas à ce genre de petit jeu, du moins pas qu'il sache. Le problème était que sa dernière convocation par les aurors ne datait que d'une semaine et que donc l'autre n'aurait pas lieu avant les trois prochaines semaines... Qui donc pouvait donc lui donner rendez-vous ? Et surtout devait-il y aller ? Cela sentait le piège à plein nez... Pourtant il était déjà sur place, en avance sur l'horaire indiqué, camouflé dans l'ombre... Si la personne voulait le prendre par surprise c'était loin d'être gagné... Après tout il s'agissait d'Eliael, le sorcier hongrois qui avait toujours agis à l'abris des regards, dont personne ne connaissait réellement l'existence alors qu'il se montrait pourtant au grand jour au milieu de tous les aurors... Il n'était pas spécialement fier de cette partie de sa vie, mais il était tout de même fier de ce qu'il avait appris, du fait qu'il était pratiquement intraçable... Tout simplement parce que le prédateur en règle générale, c'est LUI. Alors qu'il attend sans bouger, il voit une femme assez jolie entrer dans la tête du sanglier. Son regard erre un instant sur son corps avant qu'elle ne disparaisse dans la taverne. Il n'avait pas le temps pour ce genre de chose, il était ici pour une raison précise et il ne devait pas prendre le risque de sortir de sa cachette avant de savoir qui l'avait fait venir. Plus les minutes passent et plus il scrute, il surveille, il attend tapis dans l'ombre que se montre son rendez-vous, mais alors qu'il ne reste que peu de temps, c'est cette fameuse femme qui ressort de la taverne et semble attendre... Ce pourrait-il que... ? Il fronce les sourcils sans comprendre... L'heure passe de quelques secondes et il n'y a qu'elle... Alors il sort de sa cachette, s'approche, arrive par derrière évidemment, sinon ça serait mal le connaitre... Qui est-elle ? Qu'a-t-elle avoir avec... Il fronce instant encore plus les sourcils tandis qu'une douce odeur frappent ses narines, elle a beau s'être transformée, il y a des choses que l'on ne peut pas modifier...
Tu es certaine que c’est lui qui se tient derrière toi. Tu te souviens, ton corps se souvient de lui. Comment aurais-tu pu oublier Eliael ? Vous vous connaissiez depuis l’école, vous aviez appris les techniques l’un de l’autre. Vous vous étiez retrouvé plus tard, en étant devenus Aurors. Vous aviez partagé plus d’une fois le même lit et ta peau se souvient de ses caresses. Tes os se souviennent en revanche des coups assenés pendant les entrainements. Tu en es venue à la considérer comme un ami fidèle. Du moins jusqu’au jour où tu as découvert son vrai visage. Tes poings se serrent en repensant à ce jour où tu avais découvert Monsieur X, ce même homme qui avait partagé ta couche et sans doute dévoilé bon nombre de tes secrets à l’ennemi. Lorsque son torse se colle contre ton dos, un frisson parcourt ton échine, tes convictions faiblissent. Tu laisses ta tête aller contre lui et tu fermes les yeux sous l’impulsion de son murmure au creux de ton oreille. Heureux de te revoir hein ? Par ce geste, par ses mots, tu constates que malgré tout, toi aussi tu es heureuse de le retrouver. Tu te rends compte que malgré toute la rancoeur que tu as gardé à son encontre, tu t’es inquiété pour lui.
Je me doutais bien que tu me reconnaitrais, peu importe le visage que j’affiche.
Ta voix s’est faite chuchotement. Tu te tournes alors vers lui, plongeant ton regard dans le sien. Couper ce contact physique entre vous te permet de recouvrer tes esprits. Tu l’entends alors s’excuser de ne pas s’être montré plus tôt. Eliael qui s’excuse, c’était nouveau pour toi. Tu ne peux retenir un léger sourire. Tu es tiraillée entre le bonheur de retrouver ton ancien amant et et cette violente envie de lui coller ton poing dans la figure pour ce qu’il t’a fait subir il y a maintenant deux ans. Mais c’est finalement cette deuxième option qui prend le dessus. Ton poing se serre alors et va s’écraser sur le visage de l’homme qui te fait face. Tu ne t’attends pas à le faire vaciller, tu ne cherche même pas particulièrement à lui faire mal. Mais tu n’as pas trouvé de meilleur moyen pour lui faire comprendre que sa trahison, tu ne l’as toujours pas digéré.
Ça c’est pour m’avoir menti et trahi.
Tu te prépares déjà à lui décocher un second coup. Tu te moques de savoir s’il atteindra sa cible, tu es même certaine qu’il ne l’atteindra pas. Tu ne sais pas si ton ancien collègue s’est laissé surprendre ou s’il t’a laissé lui mettre ce poing dans la figure parce que, après tout, il l’avait bien mérité. Tu sais déjà que le second ne peux pas arriver à son point d’impact. Tu penses que ton coup sera dévié ou tout simplement arrêté. Fait exceptionnel, ta voix se brise partiellement, ta gorge se noue. Tu te refuses à craquer, tu t’étais promis de rester forte en le voyant. Pourtant, tu te rends compte à ce moment de toute la douleur que tu as ressenti quand tu as découvert sa véritable identité.
Et ça c’est pour être parti sans rien me dire.
Tu sens les muscles de ton bras se détendre. Et alors que cette action a été initié de ton propre chef, tu te retrouve simple spectatrice et attends de voi où ton poing va atterir.
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Eliael Xanielov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Chasseur de Prime Célébrité : Danila Kozlovsky Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 848 Gallions : 790 Date d'inscription : 14/11/2017
Ella & EliaelA son contact, Eliael ressent qu'Ella ne reste pas indifférente. Il le sent à chaque frisson qui traverse son corps, à sa façon qu'à sa tête de s'appuyer contre lui... Elle aussi n'a rien oublier, c'est comme une habitude, comme un réflexe... Elle transpire la colère et pourtant son corps la trahit, son corps appelle le sien d'une facilité déconcertante, même sa respiration à changer et le sourire d'Eliael sur ses lippes se fait plus grand alors. Il ne pensait pas la retrouver ici, il ne pensait pas la revoir... Faut dire qu'elle n'avait pas envahi ses pensées dernièrement, une autre l'avait fait... Celle qui l'avait sorti de cette prison. Il rit même un instant lorsqu'elle reprend la parole, à son tour il ajoute... "Alors pourquoi as-tu changé de visage ?" Demandait-il amusé. Elle avait vue juste, il l'aurait reconnu sous n'importe quelle autre forme, parce que ce n'était pas le visage qui comptait, c'était tout le reste. C'était sa démarche, sa façon d'agir, sa féminité, son odeur si particulière... Il fallait être très observateur et Eliael était un maitre en la matière. "Puis si je peux me permettre, tu es beaucoup plus jolie sous ton vrai visage." Susurrait-il alors à son oreille. Entre eux, dès le départ se fut un jeu. Un jeu où elle tentait de le séduire et où il était resté de marbre... A partir du jour où elle avait abandonné alors il était venu à charge, tout simplement parce qu'Eliael n'aimait pas que ça lui tombe tout cuit dans les bras. Il aimait lorsqu'il y avait du challenge, il préférait cent fois une femme qui se respecte. Ella était l'une des plus belles femmes de sa connaissance, elle en avait conscience, mais sûrement pas autant que lui...
Elle pourrait avoir beaucoup mieux et pourtant elle ne s'attache jamais... Elle se tourne, elle lui fait finalement face. Eliael aurait aimé retrouver ses traits qu'il avait longuement regarder, surtout que finalement, sa transformation ne servait pas à grand-chose... Il n'avait pas pu s'empêcher de la taquiner un peu, sachant pertinemment qu'il allait le payer à un moment où à un autre, l'éclat dans son regard ne mentait pas. Son poing ne tarde pas d'ailleurs à finir en plein sur la joue d'Eliael... Ce dernier ne broncha pas d'un pouce, il n'avait même pas tenté de l'arrêter alors qu'il l'avait vu venir à des kilomètres... Mais ce coup, il l'avait mérité, il le savait et il l'avait simplement laissé faire. Son regard se fait impassible tandis qu’elle lui crache sa colère au visage... Au deuxième coup, Eliael n'attendait plus il évitait sans mal se dernier, attrapait son bras le tordant alors vers l'arrière tandis que sa deuxième main vient taper dans le milieu de son dos la collant la tête contre le mur de l'auberge. Son torse se colle une nouvelle fois contre son dos tandis que la jeune femme se retrouve alors coincé entre le mur et lui, son bras retourné dans le dos. Il lui fait mal, il le sait, il sait aussi qu'elle peut endurer plus, beaucoup plus, après tout c'était des techniques qu'ils avaient appris ensemble.
"N'abuse pas, le premier je le méritais. Pour le reste, je compte me défendre." La prévenait-il alors en susurrant à son oreille. Il ne jouait pas à la loyale, il savait ce que ce genre de petite chose provoquait chez elle, elle avait toujours adoré ça en d'autres circonstances... Finalement il lui relâchait le bras et s'écartait d'elle, il faisait attention à lui relâcher correctement, son but avait été juste de la bloquer, pas de lui déboîter l'épaule qui devait être légèrement endoloris à présent. Il s'éloigne de quelques pas, se prépare et lui lance alors un regard emplis de défis. "Alors ? Tu préfères te battre ? Ou on passe aux retrouvailles ?" Lançait-il un petit sourire aux lèvres... Celui qui était sûr de lui, celui qui avait tendance à énerver... La question était, allait-elle résister ? Ou céder à ce qu'ils savaient tous les deux être vrai ? Elle ne pourrait pas lui en vouloir très longtemps...
Tu sais que tu as été trop impulsive. Tu n’aurais pas du tenter le sort, tu n’aurais pas du tenter un deuxième coup. Ton cors se souvenait de tout, le bon comme le mauvais. Evidemment il avait d’abord retrouvé le bon, un frisson qui parcourt ton échine, ta tête qui bascule contre le torse de Eliael… Tu as gardé tes anciennes habitudes après tout ce temps. Tu te rends compte que pendant cinq ans, tu l’as eu dans la peau et que si c’était à refaire, tu agirais exactement de la même manière alors que tu as souffert jusqu’à aujourd’hui. Même si les choses n’ont pas été facile après l’arrestation de ton ancien collègue, tu ne regrettes finalement aucun des instants passés avec lui. Et ce coup de poing que tu lui as asséné t’as fais un bien fou. Tu vois bien qu’il s’est laissé faire, tu sais qu’il aurait pu t’en empêcher. Il te le prouve quand tu tentes de le frapper à nouveau. Tu savais aussi parfaitement que ton visage ne le tromperais pas, il fait parti de ceux qui connaissent ton talent, il l’a vu en action plus d’une fois. Mais certaines choses ne trompent pas et Monsieur X connaît par coeur ta façon d’agir. Tu as changé d’apparence plus pour te protéger toi que pour tromper sa vigilance dans le fond...
C’est ton visage d’empreint qui se retrouve plaqué contre le mur de l’auberge. Ton bras se retrouve plaquer dans on dos, t’immobilisant. Tu sais ce qui se produira si tu bouges, même si tu constates que l’homme dans ton dos ne cherche pas à te briser le bras. Toi aussi tu as immobilisé plus d’une personne de la sorte, tu ne comptes plus le nombre de fois où tu as travaillé cette technique avec lui. Oui tu ressens la douleur dans ton bras, de ton poignet qui se retrouve emprisonné par sa poigne jusque dans ton épaule qui se retrouve dans une torsion inhabituelle. Son torse se colle contre ton dos, tu frémis une fois de plus. Tu te mords la lèvre inférieure. Pourquoi tu te souviens autant de tes moments avec lui ? Si tu avais pu oublier, tu ne serais certainement pas bloquée ici, tu lui aurais mis un coup et tu serais partie. Mais tu n’es pas comme ça…
Ton ancien collègue t’annonce alors qu’il va maintenant se défendre. C’était à prévoir, tu te doutais bien qu’il n’allait pas rester de marbre en prenant des coups. Il te connaît par coeur et la réciproque est vrai. Enfin tu te doutes bien aussi que pendant son incarcération il ne s’est pas forcément entraîné. Mais toi oui, tu n’as rien lâché, tu t’es même entraîné encore plus durement. Pourtant, sa manière de susurrer à ton oreille te donnes des envies contradictoires : le frapper encore ou lui sauter dessus. Quand il te relâche, tu prends appuies sur son bras gauche pour te décoller du mur et fais rouler ton épaule droite, endolorie par son immobilisation. Tu plonges ton regard dans le sien qui te défies. Il te demande alors de choisir : se battre ou passer aux retrouvailles ? Tu détournes les yeux en soupirant et en massant ton épaule. Tu te rends compte que tu ne veux pas te battre avec lui. Et que malgré tout, cet idiot t’a manqué et tu es heureuse de le retrouver. Alors tu profites de ne pas ressembler à l’Auror que tu es vraiment et tu fais quelque chose que tu n’aurais jamais fais en temps normal. Un léger sourire au coin des lèvres, tu enlaces Eliael pour une étreinte chaste.
Contente que tu sois sortis de là.
Gênée, tu le relâches finalement et te mordilles la lèvre inférieure. Tu ne veux pas avoir à te cacher face à lui. Cela te sembles inutile. Mais tu ne peux pas t’afficher aux vues et sues de tous. Une Auror avec quelqu’un qui sort d’Azkaban ? Non tu as quand même une certaine réputation à tenir ici. Mais tu n’as pas choisis cet endroit aux hasards. Même sans avoir de pensées mal tournées, les chambres ici sont bien existantes et permettent de la discrétion. Tu te moques de quoi cela peut avoir l’air, de toute manière tu n’as jamais utilisé ce visage ici. Qu’il te suive ou pas, cela importe peu. Enfin tu te doutes bien qu’il te suivras, que ce soit directement ou ensuite.
J’ai fais une petite observation des clés… Chambre quatre.
Sans attendre sa réponse, tu entres de nouveau dans l’auberge et toutes courbes en avant, tu récupères la clé de ladite chambre avant d’y monter directement. Tu te laisses choir sur le lit, décidant de garder pour le moment ton apparence d’emprunt. Tu ne sais pas combien de temps il te faudra attendre pour le voir te rejoindre. Quelques heures, quelques minutes ou plus...
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Eliael Xanielov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Chasseur de Prime Célébrité : Danila Kozlovsky Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 848 Gallions : 790 Date d'inscription : 14/11/2017
Ella & EliaelSe serait mentir que de dire qu'Eliael n'a pas du tout conscience de l'effet qu'il a sur l'auror, c'est même tout le contraire et évidemment l'ancien mangemort ne peut s'empêcher d'en jouer... Surtout maintenant alors qu'ils ne se sont pas vue depuis des années... C'est grisant de constater qu'il a toujours du pouvoir sur elle d'une certaine façon... Evidemment la proximité de la jeune femme ne le laisse pas non plus très indifférent, mais Eliael avait toujours été doué dans le fait de cacher ses propres émotions et de ne rien ressentir, il ne laisse donc rien se deviner sur son visage tandis qu'il la relâche enfin. La défiant du regard il ne peut s'empêcher de se demander ce qu'elle va choisir, si elle va s'entêter dans cette histoire de vengeance alors qu'ils savent bien tous les deux que ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne craque et même si une part d'elle lui en veut vraiment... Avec tout ce qu'ils ont traversés ensembles, une autre est contente de le retrouver, autant que lui. Il est patient, il attend de voir ce qu'elle va choisir, elle masse son épaule et cela ne le surprend pas, ce genre de position est tout de même douloureux, il le savait aussi bien l'un que l'autre. Elle savait ce qu'elle risquait en venant l'affronter de cette manière, c'était une bataille qu'elle ne pouvait pas gagner, à croire que dans le fond, elle n’en avait pas envie non plus... Elle avait désiré qu'il l'arrête, elle avait désiré qu'il la touche, parce que cette envie dépassait le reste... Ce à quoi Eliael ne s'attendait pas en revanche, fût qu'elle abandonne les armes aussi vite, pire... venait-elle vraiment de le prendre dans ses bras ? Le hongrois s'attend même à un piège, mais finalement l'étreinte semble sincère et c'était ce qui le perturbait encore plus... Ils avaient couché un nombre incalculable de fois ensemble, avaient été sur pas mal de missions... Mais jamais ils n'avaient eu un acte aussi tendre et désintéresser l'un envers l'autre... Le genre d'acte qu'on a envers un ami, envers quelqu'un qui compte, envers quelqu'un qui nous a vraiment manqué... Ella le surprend en cet instant et Eliael se sent tel un abruti ne sachant même pas comment réagir, lorsqu'il finit par refermer un bras contre elle pour lui retourner cet échange, c'est trop tard, elle se défait déjà de ses bras... Il en avait encore des choses à apprendre de ce côté-là... Elle semble gênée et son regard à lui est impénétrable...
"Merci..." Répondait-il tout à coup incapable d'ajouter quoique ce soit d'autre, elle venait littéralement de lui couper l'herbe sous le pied par la plus douce des manières... Une chose dont il ne l'aurait sans doute jamais cru capable, car ce n'était pas forcément la tendresse qui étouffait Ella, même si avec Eliael c'était différent, ils se connaissaient si bien que parfois elle baissait ses propres murs en sa compagnie, mais jamais elle ne l'avait fait de cette manière. Puis finalement elle reprend la parole, lui annonçant par la même occasion le choix qu'elle a fait. Eliael hausse alors un sourcil tandis qu'elle le laisse planté là en entrant dans l'auberge... Là il retrouve son ancienne collègue ! Cette façon de jouer avec lui comme lui joue avec elle. Il ne la perd pas une seconde du regard, il ne se demande pas vraiment s'il doit la suivre ou pas, c'est évident qu'il va y aller... Parce qu'il à des questions à lui poser, que l'inverse doit-être toit aussi vrai, qu'il veut la voir sous son vrai visage et que... C'est ce qu'elle souhaite dans le fond... Après deux ans à être enfermé à Azkaban, l'Hongrois à tout de même le droit de passer du bon temps n'est-ce pas ? Il sourit et finalement prend le chemin de la chambre qu'elle lui a indiqué. Il ne lui faut que quelques minutes pour se retrouver derrière la bonne porte, il entre alors sans y être invité, quoique l'invitation n'avait-elle pas été des plus explicite ? Il retrouve Ella alors assise sur le lit de la chambre d'hôtel tandis qu'il referme la porte et s'appuie contre cette dernière... "Tu vas garder cette tête pendant longtemps ?" demandait-il un brin amusé, même si au fond de lui il y avait tout de même un petit peu d'agacement. Il s'avance lentement sans perdre la jeune femme du regard un instant, il s'arrête à quelques pas d'elle sans pouvoir s'empêcher d'avoir ce petit air arrogant et sûr de lui. "Alors dis-moi ? Je t'ai manqué ?" Lâchait-il d'un ton ironique...
Il est le seul à te faire cet effet. Depuis son départ, tu n’as jamais retrouvé quelqu’un qu’il te fasse réagir de la même manière, qui fasse frissonner ta peau, qui appelle tout ton être à lui. Cela commence à te faire peur. Tu ne veux pas replonger encore une fois. Tu as enduré assez de chose, l’encrage dans ton dos te le rappelle chaque jour. Et pourtant, une petite part de toi se refuse à résister. Une petite part de ton être te dit que vous devez vous dire au revoir dignement. Tu as peut-être abandonné les armes trop vite avant de monter dans cette chambre. Tu aurais peut-être du continuer à te battre. Mais non, tu n’en avais pas l’envie, pas après tout ce temps. Tu avais bien le droit de te relâcher, il avait fait son temps à Azkaban. Pas besoin de l’accabler encore plus en voulant lui mettre une raclée que tu serais sans doute incapable de lui mettre dans le fond. Tu l’avais sous-estimé un peu plus tôt, t’étais faite prendre à ton propre jeu. Tu as bien compris qu’il n’a rien perdu de son niveau de combattant, tu sais que vous serez au final à armes égales. Chacun son arme de prédilection, la tienne a toujours été ton agilité et ta rapidité que tu continues de travailler quotidiennement. Tu ne voudrais pas t’empâter ou quoi que ce soit d’autre. Tu te remémores les quelques instants qui viennent de se produire. Tu n’as pas laissé le temps à Eliael de te rendre ton étreinte. Tu étais au final trop gênée d’avoir osé faire cela. Certes tu avais finis plus d’une fois entre ses draps. Mais de là à avoir un geste de ce genre, une marque d’affection, ce n’était jamais arrivée. Tu n’es pas connue pour ta tendresse, ton ancien collègue non plus. Mais tu te rends comptes qu’il a été une des rares personnes à te voir sous un autre jour alors que tu travaillais encore au ministère Russe…
Tu observes ton poing légèrement rougit lorsque la porte s’ouvre et se referme. Tu ne laisses pas le temps à ton ancien amant de finir sa petite plaisanterie que tu recouvres déjà ton apparence propre. Rapidement, tes cheveux retrouvent leur blond naturel, tes traits redeviennent de marbre. Tu redeviens celle que tu as toujours été, Ella Bjornsson. Alors qu’il te demande s’il ta manqué, tu décides de jouer la carte de l’honnêteté. A quoi bon te cacher ? Il n’y a que vous deux dans cette pièces. Vous et vos souvenirs… Tu te lèves en croisant les bras sous ta poitrine et observes les traits du Hongrois. Il n’a pas vraiment changé au final. Tu t’attendais à le voir plus mal que cela physiquement. Mais non, tu retrouves bien celui qui te faisais vibrer à chaque retour de missions, celui avec lequel tes talents étaient complétés d’une certaine manière. Pourtant, tu avais tant de choses à demander, de questions à poser. Et tant besoin de te confier. Mais les confidences, tu t’en rends compte maintenant, tu ne peux les faire à personne d’autre que lui. Eliael connaît déjà une part de ton enfance. Tu ne lui as jamais parlé des lettres de ta mère. Mais aujourd’hui, tu en as besoin. Pourtant, d’autres choses te semblent plus importantes que cela pour le moment.
Tu m’as manqué bien plus que je ne voudrais l’admettre. Et tu as gardé une emprise bien trop grande sur moi… Ce qui n’est pas forcément digne de moi actuellement…
Oui, pendant que lui se retrouvait coincé dans une cellule, toi tu as du avancer. Tu as du subir des interrogatoires interminables, à un moment tes talents d’Auror ont même été remis en doute. Au final, certains hommes t’ont vu comme ce que tu es vraiment à leur yeux : une femme faible, qui dès qu’on lui écarte les cuisses, n’est plus capable de faire preuve de discernement. Tu lâches alors un profond soupir et te laisses retomber sur le lit en passant une main dans tes cheveux. Ton regard se plonge alors dans celui de l’ex-Mangemort, dur et froid.
Après tous les dégâts que tu as causé, nous revoilà finalement face à face...
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Eliael Xanielov
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Maison/Métier : Chasseur de Prime Célébrité : Danila Kozlovsky Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 848 Gallions : 790 Date d'inscription : 14/11/2017
Ella & EliaelLorsqu'elle retrouve son apparence, le regard d'Eliael coule sur elle naturellement. La maintenant oui, il pouvait dire qu'elle lui avait manqué, il y avait quelque chose de familier de la retrouver ainsi, presque de... Comme s'il revenait à la maison, même s'il savait que rien ne serait comme avant parce qu'il ne pouvait plus être auror. Il sourit un instant confirmant que sans aucune hésitation il la préférait ainsi. Il avait toujours trouvé ça cruel qu'elle puisse se métamorphoser, parce qu'elle n'avait rien à envier à personne, elle avait un corps parfait. Evidemment il ne pouvait s'empêcher de la charrier un peu, lui demandant s'il lui avait manqué, doucement un jeu se met en place entre eux, ne sachant pas vraiment où est-ce que cela va les mener. Elle se lève, elle aussi le dévisage comme si elle avait besoin d'être vraiment sûr que c'était bien lui. A moins qu'elle ne cherchait une trace du mangemort en lui ? Eliael restait de marbre et patient, lui laissant tout le plaisir de le regarder... Il ne s'était pas non plus à tant d'honnêteté. Oh ils avaient toujours été droit au but sans détour oui, mais là elle se mettait à nue, faisait tomber le masque, se montrait vulnérable et ce n'était pas vraiment son genre... Eliael fronce alors les sourcils et se demande ce qui a pu changer pour elle en deux ans. Ce qui a pu se passer dans sa vie... Il s'avance vers elle doucement, jusqu'à pouvoir glisser une main sur sa joue avec une tendresse nouvelle qu'il n'avait jamais su montrer auparavant, si elle avait changé ? Lui aussi...
Tu ne sais pas vraiment comment gérer cette situation. Tu te sens gauche, comme une adolescente qui va vivre sa première fois. Alors que tu es bien loin de ta première fois, encore plus avec Eliael. Mais pour la première fois, tu laisses tomber le masque. Avec lui, tu n’es tout simplement pas capable de te cacher derrière une apparence d’emprunt. Et il est le seul à te connaitre à ce point. Personne à part lui ne connait ton enfance, tu n’en parles jamais. Pourtant, lui savait d’où venaient tes cicatrices. Tu en as toujours plus ou moins plaisanté avec tes autres collègues mais pas avec l’ex-mangemort. Par contre, e à quoi tu ne t’attendais pas c’est qu’il tombe un peu le sien également. Une main sur ton visage et te voilà en train de sourire comme une idiote. Depuis quand est-il devenu adepte de la tendresse ? Ce n’est pas son genre et pourtant, tu te prends à apprécier cela. A croire que ces deux années loin l’un de l’autre vous ont adoucit. Tu as vécu certaines choses dont tu n’as jamais parlé encore et tu ne pourras sans doute pas en parler tout de suite. Tu as toujours du mal à te confier et ce n’est pas forcément facile de le faire avec quelqu’un qu’on ne voit pas tout le temps. Parfois tu envies les élèves de Poudlard qui vivent tous ensemble. Tout semble simple pour eux, ils n’ont aucune idée précise de ce qui les attend ensuite.
Tu ne t’attendais pas à ce qu’il soit si doux. Tu l’observes alors qu’il s’installe près de toi sur le lit. Et là, des mots que tu ne pensais jamais entendre de sa bouche : des excuses. Tu en aurais certainement eu à lui faire aussi. Lorsqu’il avait été arrêté, tu avais laissé parler ta colère, tu t’étais muré dans le silence. Tu t’étais jetée à corps perdu dans le travail, dans les missions. Tu avais fais fuir tes partenaires avant d’arriver à Poudlard. Avant de finalement t’adoucir face à des jeunes. Et tu te doutes bien que les lettres de ta mère n’y sont pas pour rien. Avec les jeunes, ce n’est pas pareil/ Il n’y a pas cette osmose que tu as pu avoir avec l’homme qui se trouve actuellement à tes côtés. Mais tu ne peux pas nier qu’ils sont doués d’une certaine manière. Humains pourtant et tu as encore du mal sur ce point dans le fond. Tu ne rétorques rien lorsque ton ancien collègue t’avoue avoir pensé à toi, s’être demandé ce que tu devenais. Tu regardes finalement droit devant toi. Tu ne pensais pas l’avoir inquiété. Ce n’est pas comme si tu étais une petite chose fragile. Il sait pourtant bien que tu es bien loin de tout cela, que les épreuves que tu as traversées t’ont forgé. Dans le fond, sa trahison n’a été qu’une épreuve de plus que tu as surmonté tant bien que mal. Mais ce que te surprends le plus c’est qu’il demande ton pardon. Pourquoi le pardon ? Sans doute cherche-t-il une rédemption. Tu lâches alors un rire proche du soupir et te reprends à sourire.
Tu sais, dans le fond je t’ai pardonné il y a longtemps… Et moi aussi je me suis souvent demandé comment tu allais… Quant à effacer ce que tu as été… Je ne pourrais pas l’effacer non plus désormais.
Tes mots peuvent sembler énigmatiques. Mais effectivement, tu ne peux plus effacer ce qu’il a été, tu en as désormais la trace dans ta peau. Tu te décides finalement à lui montrer. Te relevant, tu enlèves ton haut, te plaçant dos à celui qui se faisait appeler Monsieur X. Il ne comprendra peut-être pas la signification. Mais toi tu la connais par cœur désormais. Tu ne sais que trop bien pourquoi se dragon s’étend sur tout ton dos, tu sais parfaitement ce que représentent le Magyar et la baguette. Ou plus qui ils représentent… Tu te décides finalement à reprendre la parole.
Je l’ai fais juste avant de venir ici. Je l’ai fais et trois jours plus tard je commençais ma mission à Poudlard.
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Eliael Xanielov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Chasseur de Prime Célébrité : Danila Kozlovsky Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 848 Gallions : 790 Date d'inscription : 14/11/2017
Ella & EliaelEliael s'était tout de même attendu à plus de rancœurs vis à vis d'elle, il n'allait pas se mentir... Après ce qu'ils avaient traversés après ce qu'il avait fait, ce qu'il lui avait fait... Elle lui pardonnait si simplement que le Hongrois avait presque de la peine à le croire, pourtant rien dans le regard de la jeune femme ne lui laissait supposer qu'il s'agissait là d'un mensonge... Pourquoi... Pourquoi était-ce si facile pour elle de lui pardonner ? Il n'allait pas s'en plaindre bien au contraire mais... Cela ne pouvait pas être juste pour le sexe n'est-ce pas ? Pas juste parce qu'il avait été un bon amant... Elle avait toujours été une amie pour lui, mais est-ce que l'inverse avait été aussi vrai à ce point ? Et si c'était le cas, il ne comprenait pas qu'elle puisse tourner la page aussi facilement... Lui était comme ça, lui en était capable, mais parce qu'il n'avait quasiment aucune émotion, qu'avec son propre passé, il n'était pas apte à pouvoir juger mais elle... Elle, elle le pouvait... Elle, elle pouvait le juger pour les crimes qu'il a commis, pour les mensonges qu'il lui à servit et pourtant... Pourtant elle est là. Elle aussi c'était demandé comment il allait ? Il ne le montrait pas, mais que quelqu'un s'est inquiéter pour lui pendant qu'il était là-bas, forcément que ça lui faisait quelque chose...
Eliael n'avait jamais eu de famille... Cependant il ne montrait rien comme à son habitude, le jour où il montrerait que quelque chose le touche, non... ce jour-là n'était pas encore arrivé. Lorsqu'elle parce de ce qui ne peut pas être effacé, dans un sens il ne comprend pas trop ce qu'elle voulait dire... Ne venait-elle pas de dire qu'il était déjà pardonné ? Lorsqu'elle se lève, il fronce des sourcils, perdu sans comprendre là où elle voulait en venir... Elle enlève son haut, les yeux de l'ex mangemort ne peuvent s'empêcher d'admirer ce qu'il a sous les yeux pendant un instant, tandis que les souvenirs de sa peau contre la sienne influent dans son esprit. Mais rapidement il comprenait que ce n'était pas là qu'elle voulait en venir, dos à lui, c'est un dragon qui lui fait face et pas n'importe lequel non, un maguyar à pointe. Ça en effet c'était nouveau ! Eliael connaissait le corps de la jeune femme devant lui par pointe, un tatouage de ce genre ne serait pas passé inaperçu. Il reste un moment sans rien dire, sans bouger, regardant simplement le chef-d’œuvre qu'elle avait dans le dos, seulement il cherchait encore le lien avec lui... Ce n'est que lorsqu'elle reprend la parole qu'il réagit, que sa grande carcasse se déplie pour venir vers elle... Il approche doucement, se place dans son dos, évidement il ne peut s'empêcher de toucher... Sa main sur pose sur le haut du dragon avant d'en suivre les lignes et de descendre dans une douce caresse...
Tu te demandes si tu aurais dû lui en vouloir plus longtemps. Mais ton encrage avait suffit à calmer tes nerfs. Certes, tu n’étais pas arrivée comme une fleur un beau jour en te disant que tu n’en voulais plus du tout à Eliael. Mais deux ans avaient passés, de l’eau avait coulé sous les points comme on dit. Et puis tu ne sais que trop bien à quel point il est facile de modeler un enfant pour lui faire appliquer ses moindres désirs. Tu aurais pu être n’importe quoi, tu pouvais être n’importe qui après avoir fuis de chez toi. Pourtant tu es devenue Auror. Parce que c’est la seule chose que tu as appris à faire, c’est la seule chose que tu pensais savoir faire à cette époque. Tu ne regrettes pas ton choix évidemment. Mais parfois, tu te demandes ce que serait ta vie aujourd’hui si tu avais emprunté un autre chemin. Serais-tu mariée ? Aurais-tu des enfants ? C’est cette façon de penser qui t’as fait comprendre que ton ancien collègue n’était pas entièrement en cause. Il a fait ses choix, tout comme tu as fais les tiens. Quand on a eu le genre d’enfance que tu as vécu et le peu que tu sais qu’il a traversé, il n’est jamais simple de faire des choix pour l’avenir.
C’est presque instinctivement que tu lui as dévoilé ton tatouage. Peut-être parce qu’il le concerne. Que ce soit bon ou mauvais, le Hongrois représente une part de ta vie que tu n’aurais jamais pu effacer de toute manière. Et tu ne veux pas l’effacer puisque sans lui, tu ne serais peut-être pas ce que tu es aujourd’hui. Sans lui, tu n’aurais peut-être pas eu une telle hargne à faire sortir de ton être et si ça se trouve, tu aurais déjà quitté ton travail d’Auror depuis longtemps. Mais ce dessin prend tellement de place sur ton dos… La baguette qui suit ta colonne vertébrale, la dragon qui s’enroule autour et semble vouloir la briser. Tu l’entends se lever mais n’oses pourtant pas te retourner ou le regarder. Lorsque ses doigts se posent sur ta peau, tu frémis et tes muscles se contractent. Cela fait bien longtemps que tu n’as laissé personne toucher ton dos juste pour le toucher. Tu n’as jamais laissé personne suivre les contours du dessin comme il le fait en cet instant. L’ex mangemort t’en demande alors la signification, continuant à en suivre le contour du bout des doigts. Tu tournes légèrement la tête de son côté avant de répondre.
« Il représente mon état d’esprit face à toute cette histoire. » Tu sors ta baguette et la place dans ton dos, proche de celle qui y est encré pour lui montrer qu’il s’agit de la même « J’ai demandé à ce que la baguette soit exactement la même, une sorte de représentation de ma propre personne ». Tu n’oses pourtant pas lui dire que le dragon le représente lui ou plutôt le mal qu’il t’a fait lorsque tu as appris qu’il était Monsieur X. Tu tentes de raffermir ta voix, tu te refuses à craquer de la sorte. Tu n’en as pas le droit, tu es une Auror bordel ! Une part de toi a pourtant envie de céder à cette faiblesse. Il sait que tu es capable de ressentir des émotions, que ton masque de marbre n’est qu’une façade que tu as érigé pour ne pas avoir à te justifier chaque fois. Tu respires en grand coup, retrouvant peu à peu ton calme. Tu te retournes et plonge ton regard dans le sien. Pourtant, tu n’arrives pas à avoir une intonation aussi ferme que tu le souhaites.
Quand ils t’ont arrêté, j’ai fais l’objet d’une enquête… Tu comprends, pour eux j’aurai du le voir en étant si proche de toi. Je ne peux pas nier que tu as été doué sur ce coup là. Mais évidemment, j’ai été remise en cause. Ils en ont profité pour jouer sur le fait que je sois une femme.
Ton poing se serre sur ces dernières paroles. Ce dernier élément a été le plus difficile à supporter, tu as eu l’impression qu’on t’enlevait ta légitimité parce que tu es une femme. Baissant les yeux, tu remets ton haut en place. Tu n’aimes pas forcément parler de cette période. Cette enquête et la manière dont tu l’a vécu sont bien des choses que tu voudrais pouvoir effacer de ta mémoire…
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Eliael Xanielov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Chasseur de Prime Célébrité : Danila Kozlovsky Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 848 Gallions : 790 Date d'inscription : 14/11/2017
Ella & EliaelIl manque un morceau à son histoire et Eliael est loin d'être un abruti... Il comprend qu'elle lui cache quelque chose... Il ne peu peut-être pas l'effacer de son passé, en revanche elle semble facilement oublier à quel point le Xanielov sait lire entre les lignes ! La baguette est à l'identique et il sait qu'elle ne lui ment pas sur sa signification, en revanche elle oublie la plus grosse partie du tatouage... Un oubli ? Certainement pas ! La curiosité du sorcier est alors à son comble, il veut savoir. Il à besoin de savoir même parce qu'il sait dans le fond que cela le concerne. Il a besoin qu'elle assume, Ella. Qu'elle lui dise toutes ses choses droits dans les yeux. Alors ils pourront certainement reprendre les choses là où ils les avaient laissés, du moins, à quelques détails près. Lorsqu'elle se retourne, leurs prunelles se croisent, celle de l'ancien mangemort fondent dans les siennes ne lui laissant aucune porte de sortie. Il ne s'écarte pas, il reste là, tandis qu'elle reprend la parole. Seul indice de sa colère ? Sa mâchoire qui se crispe. Sa colère n'est pas dirigée contre elle non, elle est dirigée contre ceux qui lui ont fait subir cet interrogatoire... Contre lui-même parce s'il ne l'avait jamais laissé être aussi proche de lui, elle n'aurait pas eu à subir tout ça... Il lui a fait tellement de mal sans le vouloir, c'était dingue qu'elle veuille lui pardonner après tout ça.
"Tu es forte, tu es très douée au combat autant que moi, dans la métamorphose aussi Ella... Mais dans la manipulation des autres ? Je suis meilleur. Personne n'aurait pu le voir, pas même toi. Et surtout pas toi... Je n'aurais pas voulu te mettre en danger inutilement... Si jamais tu aurais été au courant tu..." Il ne finit pas sa phrase, mais il n'en a pas besoin pas vrai ? Elle peut le deviner tout seule qu'il aurait été obligé de la tuer ? Lui ou un autre, mais à coup sur la tâche lui serait revenu... Tel était l'esprit du grand mage noir... C'était peut-être difficile à comprendre et sans doute peut-être ne comprendrait-elle jamais ? Mais d'une certaine manière, ne jamais lui dire ce qu'il était, c'était sa façon à lui de la protéger. L'une de ses mains vient doucement se poser sous son menton, l'empêchant de fuir si tel était son souhait. "Je suis désolé pour ce qu'il t'on fait subir... Cela aurait sans doute été pire si tu avais été ma complice." Autant lui donner conscience que finalement ce qu'elle a vécu c'était peut-être terrible, mais que ça aurait pu être pire ? Bien pire... Il avance. Il la pousse, il la force à reculer jusqu'à ce qu'elle se retrouve collée contre le mur... Jouant de ses talents de persuasion à la perfection, il comptait bien lui tirer les vers du nez, peu importe le temps que cela prendrait. Prise au piège entre lui et le mur, son menton toujours tenu dans sa main, les yeux dans les siens. Leurs deux corps si proches qu'on ne pouvait plus rien glisser entre eux...
Tu ne sais pas pourquoi tu as parlé de tout cela. Peut-être parce que tu estimes que dans le fond ça le concerne. S’il s’est demandé ce que tu devenais, à quoi bon lui cacher la vérité ? Il saurait la découvrir dans tous les cas, il sait voir quand tu mens ou quand tu caches quelque chose. Alors autant qu’il l’apprenne de ta bouche plutôt que venant d’une tierce personne. Tu le connais par coeur, tu as appris à décrypter ses réactions. Tu n’as pas vraiment eu d’autre choix, c’était ton seul moyen d’avoir une idée de ce qui lui passait par la tête. Tu vois sa machoire se contracter légèrement tandis que tu lui fais les révélations sur cette enquête. Tu effleures alors doucement sa joue, du bout des doigts. Tu n’aimes pas en parler, il n’a visiblement pas apprécié entendre cela non plus. Mais chaque fois que tu y penses, tu tentes de te dire que c’est du passé. Que finalement, on a pu démontrer que tu n’étais pas complice. Tu as pourtant du tout dévoiler, même les moments les plus intimes. Toi, la Scandinave au masque de glace, tu as du laisser quelqu’un observer tes faiblesses de femme, voir que tu étais capable de t’abandonner totalement.
Eliael n’est en général pas du genre à montrer ce qu’il ressent ni même à dire ce qu’il pense. Pourtant les compliments pleuvent. Tu sais que tu es forte et qu’en combat à mains nues, tu es capable de l’égaler. Tu sais aussi que si tu as ce niveau, vos entrainements y sont pour beaucoup. Vous avez appris l’un de l’autre, certaines techniques que tu connais, tu les tiens de l’ex-mangemort. Il arrive pourtant à t’arracher un sourire en disant que tu es douée dans la métamorphose. Tu te retiens de lui dire que tu n’as aucun mal à être plus douée que lui puisque de toute façon, c’est toi la métamorphomage de votre petit duo. Mais il t’avoua alors qu’il n’aurait pas voulu te mettre en danger. Tu connais déjà la fin de sa phrase. Tu sais très bien que si tu avais été au courant, tu ne serais pas dans cette chambre avec lui. Mais qu’est ce que tu aurais fais si tu avais su pour lui ? Tu te permets alors un petit trait d’humour. « Si j’avais été au courant, on aurait risqué la disparition d’une Métamorphomage ou d’un manipulateur de talent, rien de plus ». Rien de plus vraiment ? A tes yeux vous n’êtes pas rien. Mais pour le reste de l’humanité, vous n’êtes que des grains de sable. Pour le Ministère qui vous a employé, vous auriez été dans le lot des pertes acceptables sans le moindre doute. Sa main retient alors ton visage. Tu ne comptais pas fuir son regard mais si tu l’avais voulu, tu en aurais été bien incapable désormais. Tu ne t’attendais pas à ce que le Hongrois s’excuse à nouveau. Il a énormément changé s’il s’excuse autant en si peu de temps ! Mais il a raison : tu n’as pas été jugée complice, tu as pu garder ton emploi, tu n’as pas été envoyé à Azkaban. Tu t’en es bien mieux tirée que lui.
Alors qu tu t’apprêtes à riposter, tu le sens te pousser doucement. Tu en frémis d’avance, ayant déjà une petite idée de ce qu’il fait. Tu laisses échapper un léger rire, te disant que non, il n’a pas changé sur certains points. Il est bien plus grand que toi, il pourrait sans difficulté user de la force. Mais tu le laisse faire, docilement. Et au dernier moment, tu glisses une légère distance entre vous, plaçant tes mains contre son torse. Et tu ne le quittes plus du regard. Tu retrouves son côté joueur, séducteur même. Tu te souviens vaguement de ton petit jeu de séduction qui n’avait eu aucun effet sur lui. Tu sens le léger frôlement de son nez qui suit la ligne de ta mâchoire, son souffle dans ton cou tandis qu’il arrive à ton oreille. Tu commences par te mordre la lèvre inférieure, faisant de ton mieux pour te contenir tandis que ta respiration commence à s'accélérer malgré toi. Tu sais pourquoi il joue de la sorte et tu refuses de craquer. Elle est loin la petite Ella qui frémissait sous les doigts de son collègue et qui répondait trop facilement à ses questions. Et sa question tombe finalement : que signifie le dragon dans ton dos ? Tu te reprends à sourire, le force à redresser la tête et plante à nouveau ton regard dans le sien. « Si tu recommences à en suivre les contours, je te donnerais peut-être un indice. » Tu commences à jouer à un jeu dangereux. Mais deux ans, ça peut être long quand il s’agit de quelqu’un dont on connaît le moindre grain de peau par coeur.
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Eliael Xanielov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Chasseur de Prime Célébrité : Danila Kozlovsky Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 848 Gallions : 790 Date d'inscription : 14/11/2017
Ella & EliaelElla lui arrache un sourire, mais dans le fond des yeux d'Eliael on pouvait voir que le cœur n'y était pas. Certes que ce soit pour le ministère ou pour Voldemor un auror ou mangemort de plus ça ne changeait pas vraiment les choses n'est-ce pas ? Même s'il était doué dans son domaine. Mais pour lui ? Elle ne comprenait pas... Ne comprenait-elle pas qu'elle avait toujours été plus qu'une partie de jambe en l'air ? Elle avait beau faire la femme forte que rien n'atteignait, lui il savait ce qu'il en était réellement. Il savait ce qui se cachait à l'intérieur et il l'avait toujours considérée comme une amie. Une amie, sa partenaire également, même s'il n'y avait pas eu qu'elle. En revanche ils n'étaient pas beaucoup à pouvoir se vanter d'avoir eu une totale confiance de la part d'Eliael Xanielov ! Il s'excuse une nouvelle fois, cela commence à faire beaucoup surtout pour lui. Mais c'est nécessaire après ce qu'elle semble avoir traversé, il se devait de le lui dire. En revanche il ne s'excuserait pas tous les quatre matins il ne fallait pas rêver non plus. L'ambiance change tout à coup alors qu'il s'approche la force à reculer donnant à l'atmosphère un petit côté électrique qui n'étaient pas encore totalement là depuis qu'il était entré dans cette chambre. Et s'il n'avait pas voulu connaitre la signification de ce tatouage serait-il partie sur ce chemin hasardeux ? Ils avaient été si proche... Cela semblait si facile de simplement reprendre où ils s'étaient arrêtés... Deux ans... C'était long et encore plus lorsque vous les avez passées à Azkaban... Quoi de plus humain que de vouloir retrouver la douceur et la chaleur d'un corps contre le sien ? Alors il se laisse aller à ce petit jeu qu'ils connaissaient bien tous les deux. Il veut la faire avouer le secret qu'elle cache et si dans sa tête il tente de se convaincre que ce n'est que pour cela, son corps lui hurle autre chose... Il en a tout simplement envie, qu'elle réponde ou non. Lorsqu'elle reprend sa parole, un sourire étire les lippes d'Eliael contre son oreille. Se serait mal la connaitre que de penser qu'elle allait se confier aussi facilement. En revanche ils retrouvent leur complicité avec une facilité déconcertante. Comme si ces deux ans ne comptaient pas. Comme si... Il n'avait jamais été un mangemort et cette idée pourrait lui plaire le temps de quelques heures. Son regard part un instant chercher le sien, s'il hésite ce n'est que le temps d'une demie seconde et ses lèvres se posent sur la peau de son cou. Un baiser. Doux. Tendre.
Il est tellement simple de se retrouver malgré tout ce temps passé loin l’un de l’autre, comme si rien n’avait jamais eu lieu et comme si vous vous étiez tout simplement quitté la veille. L’ambiance se charge en électricité, tu sais très bien comment tout cela va se finir. Marchander ou lutter ne servira à rien ou presque, le résultat sera immanquablement le même. Et une part de ton être te hurle de ne pas hésiter et presque de te jeter sur lui. Tu as tout de même un minimum de retenue et tu te retrouves donc bloquée contre un mur. Tes idées ont beau être quelque peu embrouillées, tu es encore capable de réfléchir. Le mur dans ton dos, Eliael contre toi. Pas de table de chevet, le lit est tout proche. Tu sais que ce serait une occasion de reprendre le dessus sur cette situation, il y a toujours eu ce petit combat entre vous pour savoir qui aurait le dessus. C’est ce qui rendait déjà les choses aussi sauvages entre vous à l’époque, malgré une douceur apparente. Evidemment, vous ne vous sautiez pas à chaque fois dessus, vous étiez capable d’un minimum de douceur dans vos gestes. Tu aurais presque pu dire que son corps t’as manqué. Tu en as évidemment connu d’autres entre temps mais ce n’était pas pareil. Il y a une certaine habitude entre l’ex-mangemort et toi, vous êtes loin d’être des inconnus l’un pour l’autre.
Tu sais parfaitement pourquoi il lance ce petit jeu, il veut te faire dire la signification du dragon qui orne ton dos. Mais il te connaît et devrait savoir que tu ne le lui diras pas. Tes muscles se contractent légèrement alors que le jeu commencent en douceur. Tu ne peux t’empêcher de passer les mains dans son dos, te laissant peu à peu aller. Tu tournes légèrement la tête pour lui laisser encore plus facilement accès à ta gorge, sentant que les mains de ton ancien collègues sont finalement bien plus aventureuses que les tiennes alors qu’il reste correct. Finalement, tu ne résistes pas bien longtemps et laisses échapper un soupir en te mordant la lèvre inférieure. Il n’a rien oublié de toi et ta peau n’a rien oublié de ce contact qui te semble à nouveau si naturel. Et c’est alors qu’il redresse la tête que tu le retrouves encore plus : oiseau de proie vorace, avide du goût de tes lèvres. Tu ne restes pas en reste, profitant au maximum pour appuyer ce contact ; t’offrant presque à lui, laissant sa langue d’abord frôler la tienne puis entamer une danse furieuse, se retrouvant comme si elles ne s’étaient pas touchées depuis une éternité. Il te laisse finalement reprendre ton souffle. Tu tentes d’y retourner mais le Hongrois semble se jouer de toi. Tu cherches ce contact qu’il te refuse, menaçant alors de te torturer jusqu’à ce que tu répondes à sa question. Si toutes les séances de tortures étaient comme celle-ci, tu voulais bien les subir régulièrement. Pourtant un détail de fait frémir encore plus que les autres : cette impression de ne rien contrôler et tu ne le supportes pas. Tu as besoin de garder le pouvoir, même avec lui. Alors qu’il te plaque un peu plus contre le mur, tu commences à te débattre mais te stoppes net lorsque sa main part à la redécouverte de tes courbes. Sa question se fait un peu plus pressante, un peu plus intime également. Cela t’arrache un sourire. Tu le sais déterminé mais tu ne lâcheras rien à moins qu’il ne cède sur certains points. Tu arrêtes de respirer l’espace d’une demi seconde lorsque sa main part à la conquête de ta peau. Tu n’as rien oublié, ton corps t’ordonnes presque de t’abandonner. Mais ton cerveau d’invective de faire tout le contraire. Tu ne diras rien sur ce dessin ornant ton dos. A moins que… « Si tu en suis de nouveau les courbes, toute en douceur, je te dirais ce qu’il représente ». Tandis que ta voix n’était qu’un souffle, tes mains se glissent sous le haut de ton ancien amant, la pulpe de tes doigts effleure la ligne de sa colonne vertébrale. Dans le même temps, tu t’empares de ses lèvres, en profitant pour mordiller légèrement. Il peut vouloir jouer mais il n’est indiqué nul part que tu dois le laisser gagner, ni même qu’un de vous deux doit perdre au final.
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Eliael Xanielov
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Maison/Métier : Chasseur de Prime Célébrité : Danila Kozlovsky Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 848 Gallions : 790 Date d'inscription : 14/11/2017
Ella & EliaelEliael n'était pas prêt à céder quoique ce soit, il sentait qu'il y avait quelque chose derrière ce dragon, que ce n'était pas pour rien qu'elle avait omis d'en parler. Mais pourquoi ? Le Hongrois avait du mal à comprendre... Il joue alors, il frustre, autant elle que lui d'ailleurs. Son corps cherche le sien sans jamais lui donner ce qu'elle désire vraiment. Maître dans l'art de la persuasion, Ella avait toujours été un défi et aujourd'hui n'avait pas l'air de faire exception à la règle. Il avait beau user de ses charmes, de sa dextérité, il pouvait l'entendre soupirer et pourtant... Ses lèvres restaient scellées... La bouche d'Eliael se pinça alors en une ligne fine tandis qu'il fronce un instant des sourcils en réfléchissant. Il était certains qu'à une époque elle aurait été moins difficile à convaincre... Il se doutait qu'elle avait du chemin que toute cette histoire les avait changés tous les deux, mais là il s'en rendait compte à présent... Il fut dévier un instant de ses pensées qui l'envahissaient tandis qu'après lui avoir répondu, il sentait déjà à son tour les douces mains de son ancienne collègue parcourir son dos. Sa bouche vient alors capturer ses lèvres et étrangement Eliael ne lutte pas. Il pourrait se reculer, il pourrait lui montrer qui finalement mène la danse, mais pas maintenant. Pas alors qu'il avait cette sensation de lui devoir quelque chose. Le baiser qu'il lui rend est encore plus puissant que le premier. Plus profond, plus suave et passionné, il lui donne la sensation de gagner tandis qu'au fond, Eliael n'a tout de même pas perdu de vu son but. Mais cette fois il s'abandonne dans ce baiser, il lui donne plus que prévu, pour elle, pour lui, il n'est pas trop sûr de savoir et est-ce que cela compte vraiment ? Son corps se plaque contre le sien et il revient à la charge en murmurant à son oreille encore une fois.
"Et si ce que j'ai en tête n'était pas vraiment tout en douceur ?" Lâchait-il alors tandis qu'il laissait poindre dans sa voix l'excitation qui commençait doucement à le gagner... Sans crier gare en une petite seconde il avait déjà attrapé Ella par la taille la soulevant sans mal, ses mains passaient alors sous ses fesses l'invitant à enrouler ses jambes autour de lui. Sa bouche venait de nouveau à la rencontre de la sienne, mélangeant leurs langues, leurs salives, ses dents attrapaient sa lèvre inférieure tirant dessus presque avec sauvagerie... Un petit air espiègle passe alors à travers son regard et dans une autre seconde il se retourne toujours avec la jeune femme dans les bras et sans prévenir il la lance alors sur le lit. Pas de très loin juste assez pour qu'elle puisse rebondir sur le matelas. Un éclat de malice, un léger petit rire, il ne tarde pas à la rejoindre. Tel un félin il grimpe sur le lit remontant sur elle comme si elle était une friandise qu'il allait bientôt dévorer... Ses mains passent sous son haut, remontant ce dernier laissant ses doigts frôler sa peau au passage tandis que lui-même se retrouvait à présent à sa hauteur. Il se débarrassait du vêtement qui était vraiment de trop pour ce qu'elle avait en tête et encore plus pour ce que lui avait en tête... Ce dernier terminait sa course quelque part dans la chambre, il était déjà le dernier des sujets de préoccupation du sorcier.
"Quand apprendras-tu que je ne donne jamais rien gratuitement Ella ?" Lâchait-il alors avec ce regard qui voulait dire qu'elle était loin, très loin de contrôler la situation. Pesant sur elle sans l'écraser, il laissait sa bouche venir doucement de nouveau sur sa gorge, c'était un endroit qu'il aimait beaucoup chez une femme et fort heureusement il avait très vite capté qu'en générale ce n'était pas non plus un endroit qui les laissait totalement indifférente. Comme à son habitude sans prévenir, Ella finissait par se retrouver sur le ventre avec une légère tape sur les fesses. Un autre rire s'échappait du Hongrois. "Humm bon voyons ça de plus près..." D'humeur plus légère, il a envie de jouer... Ses mains viennent doucement dégrafer son sous-vêtement sans le lui défaire totalement. Il reste un moment à admirer l'œuvre qui ancre son dos sans rien dire et puis doucement, ce n'est pas ses mains, mais sa bouche qui vient frôler la fine peau de son dos... Il ne touche pas le dragon, il n'en suit pas les contours, il le frôle seulement... Il joue avec ses nerfs, les siens à lui aussi... "Qu'est-ce que tu voulais déjà ?" Demandait-il dans un murmure... Il vient embrasser sa nuque. "C'est dommage... Je ne m'en souviens plus..." Il embrasse alors ses côtes... "Ah je crois que cela vient de me revenir..." Lâchait-il enfin tandis que doucement ses doigts s'approchaient de la ligne du tatouage... Un fin sourire étire alors ses lèvres... "Tu sais que je pourrais te laisser ainsi ?" Menace-t-il alors... "Donnant donnant Ella... " Prononce-t-il alors avant de laisser doucement ses doigts glisser sur le dragon, mais au lieu d'en suivre les courbes il n'avance que de quelques centimètres... Si elle voulait la suite, elle allait devoir passer aux aveux...
Tout cela te semble naturel. Sans doute un peu trop alors que vous ne vous êtes pas vu depuis aussi longtemps. Tu n’en es pas au point de penser qu’il t’a manqué. Ou alors tu te voiles la face mais il est évident que ces moments passé ensemble ont laissé un creux dans ta vie. Pourtant tu vois bien à la mimique de ton ancien collègue que ton comportement le laisse perplexe. Fut en temps où tu aurais répondu instantanément à toutes ses questions. Mais les choses ont changé, tu as appris à te défendre, tu as continué de te forger une carapace. Tu as fais ce qu’il fallait pour que jamais plus on ne puisse obtenir des informations de ta part. C’est peut-être une déformation professionnelle et intérieurement, tu plains le premier homme qui voudra apprendre à te connaître. Il aura sans nul doute du fil à retordre avec toi. Il était révolu le temps où l’ex-mangemort arrivait à te faire parler d’une moindre caresse. Non, ces petites attentions n’allaient pas l’aider cette fois. C’est un jeu du chat et de la souris. Un combat pour savoir lequel de vous deux est le plus fort, lequel fera céder l’autre en premier. TU approches du point de rupture, peu à peu. Mais non, tu ne dois pas céder. A nouveau, ses lèvres se détachent des tiennes. Tu as envie d’y retourner mais Eliael ne t’en laisse finalement pas le temps. Quelque chose qui n’est pas vraiment en douceur ? Sur ses mots, tu retires les mains de son dos, sentant venir un coup fourré. Surprise de te faire soulever de terre aussi facilement, tu lâches un léger cri. Mais les habitudes reprennent pourtant le dessus. Instinctivement, tes jambes s’enroulent autour des hanches de ton compagnon. Automatiquement, tes bras viennent se loger autour de son cou, plus par habitude que par réel besoin de soutien. Tes muscles seuls te suffisent à te retenir à lui tant que ses mains retiennent tes fesses. A croire que ses assassines sont faite pour épouser leur forme.
Tu te sens défaillir. A chaque incursion de sa langue vers la tienne, à chaque morsure sauvage qui t’arraches un gémissement malgré toi. Tu ne peux t’empêcher, à un moment où ton ancien collègue te laisse un peu de répit, d’aller mordiller sa gorge. Tu n’as pas forcément le temps de réagire plus en avant et ne peux retenir un léger rire lorsque tu te retrouves à rebondir sur le lit « Il est pas si mal ce matelas finalement ! » Tu tentes une plaisanterie pour le détourner de ton but premier : la signification du dragon dans ton dos. Tu l’observes alors, en appui sur tes coudes, approcher de toi. Prédateur, pourtant avec un quelque chose de gracieux pour un homme. Tu comprends mieux pourquoi vous étiez finalement si bien assorti. Deux panthères, chassant. Se refusant à s’abandonner l’une à l’autre au premier abord pour finalement céder à un échange bestial. Tu ne peux empêcher ta peau de frémir alors que ses doigts la frôle à nouveau. Tu n’as aucune gêne à être ainsi dévoilée à ses yeux. Il en a vu tellement plus, il en a touché tellement plus aussi. La pudeur n’a rien à faire entre vous. Ton haut ? Quelque part dans la chambre, allez savoir où. Tu t’en moque comme de ton premier vol sur un balai. Une nouvelle menace camouflé passe la barrière des lèvres du Hongrois. Tu ne sais que trop bien que rien n’est jamais gratuit avec lui. Ça a toujours été donnant-donnant, sans que jamais aucune des deux parties ne soit lésée. Tu décides pourtant de ne pas répondre, plongeant ton regard dans le sien. Tu n’aimes pas te retrouver bloquer de la sorte. Pourtant, lorsqu’il part de nouveau à la conquête de ta gorge, tu trouves un nouveau moyen de lui montrer que tu n’es pas juste une petite chose fragile. Tout est instinctif. Ta main se glisse dans ses cheveux. Ils ont beau être courts, cela te suffit pour tirer légèrement dessus.
Tu n’as même pas le temps de profiter que tu retrouves sur le ventre, gratifiée au passage d’une petite tape sur les fesses. Après tout, tu ne peux pas lui en vouloir, ce n’est pas comme si tu avais laissé ta croupe perdre en tonicité. Mais tu sais parfaitement pourquoi tu termines dans cette position. Ton dos s’en retrouve totalement exposé, encore plus lorsque Monsieur X fait disparaître le dernier bout de tissu qui barre le dessin. Tu te place alors en appui sur tes avants bras, tournant la tête dans sa direction autant que possible. Sa manière de frôler ton dos de fait fermer les yeux. Tu ne peux empêcher une légère cambrure de se dessiner au creux de tes reins. Et c’est là qu’il te rappelle une certaine règle : donnant-donnant. Tu lâches alors un léger soupir. Tu ne pas pas avoir d’autre choix que de lui dire, au risque de finir complètement frustrée. Le poids de ton compagnon ne pesant plus sur toi, tu te retournes vers lui, juste assez pour pouvoir le regarder dans les yeux sans pour autant l’empêcher de garder un contact avec le dragon. C’est assez ironique de se dire que la zone d’encre qu’il frôle n’est autre que lui-même. Tu as l’impression d’être faible à céder. Pourtant, une part de toi te dit que le regarder dans les yeux pour lui dévoiler la signification du dragon est une grand marque de force. « Le dragon ? C’est toi. La baguette ? C’est moi. Et le Magyar est sur le point de briser la baguette. Mais n’y réussira jamais ». Tu es bien déterminée à lui prouver que rien ni personne pourra te briser. Tu le repousses alors, réservant le même sort à son haut que celui subit par le tien quelques instants plus tôt. Et tu te places alors à califourchon sur l’ex-mangemort avant d’approcher ton visage à quelques centimètres du sien. Ta voix se fait murmure. « Tu ne m’as pas brisé et nous voilà presque comme au bon vieux temps ».
panic!attack
Eliael Xanielov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Chasseur de Prime Célébrité : Danila Kozlovsky Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 848 Gallions : 790 Date d'inscription : 14/11/2017
Ella & EliaelEliael ne perd jamais son but des yeux. Jamais. Autant dans le travail que dans sa vie privée. C'était quelque chose qui avait toujours fait de lui un bon élément et aujourd'hui ne faisait pas exception à la règle. Peu importante le temps qu'il y mettrait, l'ardeur dont il userait... L'ex-mangemort savait que tôt ou tard, il obtiendrait ce qu'il désirait. Tous les deux étaient têtus. Mais pour ce genre de chose, Eliael l'était beaucoup plus. Chacun son domaine après tout n'est-ce pas ? Il joue, il frôle cette partie d'elle qui désire tant être touchée. Il est proche de lui donner ce qu'elle souhaite sans pour autant céder. Lui donnant l'impression qu'il pourrait le faire dans la seconde si elle rangeait enfin les armes et lui avouait un simple secret. Ce qui avait changé ? C'était qu'à présent, le sorcier n'avait aucune idée de jusqu'où il lui faudrait aller pour obtenir des réponses... Cela l'excitait dans un sens, éveillait en lui ses sens de prédateur, imaginant mille et un scénario dans lesquels la faire craquer... Evidemment il ne pouvait que comprendre ces changements qui avaient opérés en elle... Elle avait été interrogée, accusée d'avoir été sa complice tout simplement parce qu'elle avait été une femme... Juste parce qu'elle ne s'était pas refusée à lui... Pourtant jamais, sauf si on le lui aurait ordonné, Eliael n'aurait mis en danger la jeune femme en lui parlant de quoique ce soit. Parce que si mentir était la trahir, mentir était aussi la seule façon de la garder en vie.
Il menace, il taquine, ses doigts s'apprêtent à dessiner les contours du dragon encore une fois, il n'attend que quelque mot comme signe de départ et puis finalement elle se retourne, son regard croise le sien et Eliael sait qu'il a gagné. Il n'en montre rien, au contraire, son regard se fait encourageant, tentant de lui donner la force de lui parler. Lorsque les mots franchissent ses lèvres, le sorcier ne dit rien. Quelque part il le savait, mais il avait été incapable de mettre des mots dessus tant qu'elle ne le disait pas. Comme si une part de lui avait refusé de voir la réalité tant qu'elle n'avait pas été dite. Son regard se perd finalement sur le dragon le détaillant un peu plus, ses doigts commencent alors à en suivre les contours comme promis, sauf que ce fut elle qui ne lui en laissait pas le temps. Elle le repousse et tandis qu'il pense l'espace d'un instant que leur interlude est fini, c'est tout le contraire, la jolie jeune femme s'installe à califourchon sur lui et les mains du slave se posent instinctivement sur ses hanches. Les paroles de la suédoise s'immisce en lui, le touche plus qu'elles ne le devraient... L'ex-mangemort stop alors la jeune femme dans ses gestes, refusant qu'elle prenne le dessus cette fois. Son regard se plonge dans le sien. Sa main vient alors capturer le menton de son ex-collègue au creux de cette dernière.
"Jamais... Jamais je ne te briserais." Souffla-t-il alors. Son regard fût envahi alors par une profonde tendresse. Intérieurement, Eliael se promit une chose... De ne plus être le dragon sur le point de briser la baguette, mais d'être le dragon qui veille à ce qu'elle ne se brise jamais en retenant les morceaux s'il le fallait. Les lèvres de l’Hongrois fondent sur celle de l'auror. Il cherche à la dominer, mais pas dans la confrontation, pas dans dualité. Il veut seulement qu'elle se donne, qu'elle lâche prise pour qu'il puisse prendre soin d'elle. Que pour une fois elle n'est rien à contrôler, qu'elle se sente simplement en sécurité au creux de ses bras. Il veut qu'elle oublie l'inquiétude et qu'elle prenne la tendresse qu'il est prêt à lui donner pour cette fois. Sa façon à lui de lui demander pardon. Il inverse alors doucement les rôles, la penchant en arrière pour qu'elle se retrouve sur le dos et lui venant sur elle la couvrant de sa bouche sur tout son corps, enlevant le peu de vêtement qui pouvait lui rester. Il lui laisse évidemment accès à tout ce qu'elle souhaite, mais compte bien s'occuper d'elle comme il le fallait. Une part de lui pensait que c'était sûrement la dernière fois sans vraiment savoir pourquoi et il voulait qu'ils se disent au revoir comme il fallait. Il allait être doux, attentionné, ce qu'il n'avait jamais été... Mais pour tout ce qu'elle avait endurée, elle l'avait bien plus que mérité...
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