toi qui, comme un coup de couteau, dans mon cœur plaintif es entrée
À chaque jour qui passe dans cette école, j’ai cette impression de perdre une partie de moi-même. Je cherche dans chaque couloirs une échappatoire. Mais je ne trouve rien, nul part, je me terre dans ma bulle de solitude en attendant que le sol s’ouvre sous mes pieds pour m’engloutir. J’aimerai être partout ailleurs qu’ici, cette école ne me ressemble pas, elle n’est pas moi, beaucoup trop loin du côté raffiné de BeauxBâtons, ici tout les élèves semblent pareil. Je n’y perçois aucune originalité et je me perds dans mes pensées les plus noires. Ici je ne me reconnais pas, je ne suis que colère et frustration. Je ressasse de mauvais souvenirs, je pense à ma mère à qui j’en veux terriblement. J’ai reçu une lettre de sa part aujourd’hui, je ne l’ai même pas ouverte, non je l’ai directement jeté dans le feu de ma salle commune quand j’en ai eu l’occasion. J’ai laisser courir les regards surpris sur moi sans m’en préoccupe réellement. Prenant mon exemplaire des Fleurs du mal, quelques cahiers que je rangeais sans ménagement dans mon sac, une fureur nouvelle grandissant en moi. Je quittais la salle commune en courant presque, me prenant les pieds dans un tapis et me rattrapant de justesse à une chiasse, laissant les rires fuser. Sans me retourner, je quittais les lieux.
Je traversais les couloirs sans but réel au début, puis je réalisais rapidement que le seul lieu possible pour me retrouver était la bibliothèque. C’était le seul endroit où je me sentais plus ou moins bien ici. Dans cette école, rien ne me plaisait, en plus, je ne comprenais pas ce que disait les autres élèves, les professeurs ne semblaient pas s’inquiéter non plus du fait que je ne pouvais pas suivre leur cours. Je me sentais abandonnée. J’aurai réellement aimé pouvoir rentrer chez moi, mais c’était impossible, je le savais bien. Je ne pouvais que prendre mon mal en patience. Finalement, une fois mon diplôme en poche - si j’y arrivai- je ne ferai pas d’étude supérieur, car ici, je ne pourrai jamais me sentir à l’aise.
En entrant dans la grande bibliothèque de Poudlard, je regardais tout autour de moi, cherchant une allée de livres qui pourrait me correspondre. Mais j’avais du mal à m’y retrouver. M’approchant du bibliothécaire, je demandais dans un anglais approximatif, avec un peu de français (et un accent lamentable) : "Sorry… I am…look for ?…. recueilles…euh… Collections ? of property…euh non…poerty ? Je cherche des recueilles de poésie…vous parlez français peut-être ?" Il me regarda, complètement crédule, puis étouffa un petit rire en pointant une allé avant de se retourner le rire aux lèvres. Je murmurais un « crétin » de circonstance et me tournais dans la direction qu’il m’avait indiquée. Je m’arrêtais dans mon élan en remarquant une bande de premières années -anglais bien entendu- qui se moquait ouvertement de moi, sans que je ne puisse comprendre leurs mots. J’étouffais un soupire de frustration en m’avançant vers l’allé que je cherchais pendant qu’il répétais mes mots parfaitement écorché en imitant mon terrible accent.
Dans l’allée, je plaquais le front contre une ranger de livre, refoulant des larmes, voilà que même des premières années arrivaient à me faire sentir aussi mal. J’étais complètement perdu, et je n’arriverai à rien ici. Une larme coula sur ma joue, mais je l’effaçais bien vite, respirant un grand coup, cherchant ce qui pourrait m’intéresser. Mais bien entendu, tous ses livres étaient en anglais. J’en pris un aux hasards, l’ouvrant pour me retrouvant…perdu à nouveau au milieux de la langues de Shakespeare, Molière ne m’avais jamais autant manqué qu’en cet instant de profonde solitude. J’aimais être seule, ne vous m’éprenez pas là dessus, mais là…c’était tout de même un peu trop pour moi.
(c) naehra.
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Jeu 1 Déc - 23:12
◘Mathilde & Hazel◘ toi qui, comme un coup de couteau, dans mon cœur plaintif es entrée.
Le soleil trônait de toute sa grandeur sur l'horizon, faisant place à un incroyable spectacle de couleur au travers des vitres de la bibliothèque. Ce spectacle la fascinait toujours autant. Ce camaïeu orangé... C'était subjuguant.
En ce moment, la sorcière n'avait pas trop le moral, elle était perpétuellement sur les nerfs. Pour cause ? On venait de lui apprendre qu'il fallait qu'elle continue de prendre des antidépresseurs ainsi qu'un somnifère le soir, et ce, pour encore pas mal de temps. Il s'était brisé quelque chose en son intérieur, bien avant que la paix traverse son esprit. Comment pouvaient-ils croire, que de simples cachets, effaceront une douleur pareil. Hazel restait sceptique quant à l'efficacité des cachets.
Le regard rêveur et lointain, la demoiselle dessinait la vue. Totalement absorbé dans son art, rien ne pouvait la perturber. Ses doigts semblaient bouger par pur automatisme, comme si tout lui venait naturellement. Jusqu'à ce qu'elle entende une jeune femme, encore inconnue. Une petite brune, avec un accent amusant, tentait de s'exprimer correctement. Cependant, son anglais restait vraiment approximatif, ce qui faisait sourire la blonde. Ensuite, des premières années se moquaient délibérément de la petite brune. Soudain énervée contre ces petits morveaux, Hazel, se leva, et s'approchait d'eux, d'une démarche assurée. Rien que son regard laissait comprendre, que le silence leur vaudrait bien mieux que tout autre chose. Qu'ils n'en étaient que plus pitoyable de se moquer ainsi, sans aucune raison. " Get out of there, right away. " Assurait-elle d'un ton confiant. Les yeux ronds, ils la regardaient d'un air incrédule, comme s'ils n'avaient rien fait du tout, avant de partir dans leurs coins. Soupirant un dernier coup, elle partit rassembler ses affaires, avant de retourner voir l'inconnue à l'accent.
En parlant de cette demoiselle, elle était la tête la première sur une rangée de livres, paraissant plus triste que jamais. Elle semblait demander de l'aide, tout comme elle semblait vouloir être en paix. Son empathie le lui faisait ressentir en tout cas.
" Hello, stranger. So, you don't speak english, right ? " Disait-elle en arquant un sourcil. Le regard plus adouci. " Ne t'en fais pas. Je parle un peu français. Ajoutait-elle en lui souriant. Que cherches-tu ? " Il fallait l'avouer, la jaune et or avait aussi un accent lorsqu'elle parlait français. Tant qu'elles pouvaient se comprendre.
toi qui, comme un coup de couteau, dans mon cœur plaintif es entrée
La solitude avait toujours été mon quotidien, je l’avais toujours poussé à son maximum, cherchant à me retrouver seule dans ma bulle. Mais il y avait toujours un moment dans la journée où je m’accordais un temps avec les autres, parler de la journée, rire un peu de quelques sottises, le tous dans le raffinement imposé par l’académie BeauxBâtons. On pouvait rire avec une grande distinction, ne pas s’enfoncer dans une vulgarité surfaite. Tout restait parfaitement linéal et agréable, on ne tombait jamais dans le ridicule. On savait ce que nous avions à faire et comment le faire. J’aimais cette façon d’être. J’aimais cette élégance à la Française, du monde magique cependant, les moldus étaient beaucoup moins raffiné que les sorciers, mais ils restaient toujours un cran au dessus des autres populations. La France avait fait sa réputation sur son élégance et ses bonnes manières. Ici, en Angleterre, les codes n’étaient pas les mêmes, rien ne ressemblait au havres de paix que j’avais pus connaître. Je m’ennuyais de mes professeurs, de la grandeur de Madame Maxime et de ses discourt. De mes professeurs de bonnes manières, du raffinement que représentait et travaillait chaque élève. Ici, on se préoccupait peu de ce que pouvaient penser les autres. Un tee-shirt pouvait dépasser d’une jupe sans que cela ne choque personne, à l’académie Française, cela aurait sans doute donné suite à une heure de colle.
Personne n’était distingué, personne n’essayait d’être agréable avec personne, et même si être seule avait toujours été mon plus grand repère personnel, ma façon d’être, ma raison d’être même. Aujourd’hui, je ne pouvais m’évader avec personne et nul part. J’étais arrivé depuis hier à Poudlard, l’année avait à peine commencer et je réalisais déjà qu’elle se trouverait être la plus dur de toue ma vie. Rien ne m’intéressais, et je n’avais pas envie de connaître ses « sorciers primitifs » comme les avait une fois appelées mon professeur de bonnes manières et ses expressions plus raffiné les unes que les autres.
Je n’étais en effet pas très douée en Anglais et voilà que de tout jeunes sorciers, en savant beaucoup que moins que moi sur l’utilisation de la magie se permettaient de se moquer ouvertement de moi devant tout le monde. Aucune élégance, un autre manquement à la bienséance à la Française. Ici, rien n’était comme là-bas. Je n’avais aucuns repères et le seul endroit qui m’avait donné envie de m’y rendre se retrouver peuplé d’une bande de gamins crétins et empoté. Si je n’avais pas reçu tout ses cours de bonnes manières j’aurai certainement sorti ma baguette pour leur faire une petite démonstration de talent, bien que je ne sois pas une grande sorcière.
Prendre sur moi, c’était tout ce que j’avais à faire, respirer un grand coup et passer au dessus, mais c’était beaucoup trop pour mes nerfs. Tout s’accumulait sans me laisser le temps de souffler. En moins d’un mois, j’avais appris qui était mon père, ce qu’il faisait dans la vie, que j’allais aller vivre avec lui, suivre des cours dans l’école où il enseignait, le croiser chaque jours dans les couloirs, diner dans la même salle que lui, devoir suivre des cours dans une langue que je ne maitrisais absolument pas et me rendait dépressive par tout son manque de règles. Le Français était réputé pour son côté compliqué, mais je n’étais pas d’accord. J’étais fière de savoir l’utiliser avec autant de perfection, aussi bien à l’écrit qu’à l’orale. J’étais fière d’être Française, et tant pis s’ils se moquaient de mon accent anglais minable, de mon manque de connaissance dans celle-ci. Ce n’était pas pour eux que j’allais faire l’effort de la comprendre, j’allais le faire pour moi, pour pouvoir obtenir mon diplôme et poursuivre mes études en Zoomagie, et si cela se trouve, je le ferai en compagnie de mon père.
Un père que je n’avais pas encore rencontré officiellement, il c’était présenté comme tous les professeurs de l’école au banquet, mais aucune présentation officielle comme père et fille n’avait été fait jusqu’à maintenant…peut-être ne voulait-il pas me connaître ? Je poussais un soupir de frustration, j’étais en train de craqué, il fallait que je l’admette à moi même. Me retrouvant seule dans les rayons, je laissais mon front venir cogner contre une ranger de livre, serrant les dents pour retenir un cri de frustration. Ça ne me ressemblait pas, je n’avais jamais été ainsi, une véritable cocotte minute sur le point d’exploser. "Hello, stranger. So, you don't speak english, right ?" Je relevais les yeux vers la jeune fille qui venait de parler. De l’anglais pas trop compliquer pour que je comprenne ce qu’elle avait dit, ce qui me rassurais un moment, je n’étais peut-être pas si mauvaise ? Mais par bonheur, elle passa en français "Merci mon dieu, je commençais à ne plus supporter l’anglais." Je lui offris un franc sourire, laissant ma tension retomber doucement, une personne avec qui parler que je pourrais comprendre un minimum. "Je cherchais des recueilles de poèmes, mais je suppose qu’ils sont tous en anglais ?" Je relevais la tête pour me décoller des livres, réalisant l’image que je devrais offrir, avec un sourire peiné j’ajoutais "Je m’appelle Mathilde. "
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Sam 3 Déc - 20:25
◘Mathilde & Hazel◘ toi qui, comme un coup de couteau, dans mon cœur plaintif es entrée.
De par son expérience, Hazel savait qu'il était parfois, difficile de se sentir intégrer, dans un lieu ou tout n'était qu'étranger. Elle ne pouvait que comprendre pourquoi ses yeux semblaient si terne. Cela lui rapelait fortement le temps ou elle marchait dans le château, sans aucun but. Totalement vidé et sans aucune émotion. Être à Poudlard ne semblait pas la ravir plus que ça, pourtant c'était une école géniale. Tout du moins, elle l'était, peu à peu, tout revenait à l'ordre. La rousse tentait de parler en anglais pour voir, mais préférant mettre la demoiselle à l'aise, Hazel se remémorait sans trop de mal cette fois, tout ce qu'elle avait pu apprendre du français. Rien de transcendant, cependant, les bases y étaient.
La petite brune semblait ravie d'entendre enfin sa langue natale. "Merci mon dieu, je commençais à ne plus supporter l’anglais." La Poufsouffle rigolait devant la réaction de la Française. " Oh je t'en prie, Hazel, c'est suffisant. " Disait-elle avec une fausse mine snobinarde, tandis que sa camarade lui offrait un sourire frais et sincère.
Toujours appuyée contre cette pile de bouquins, la brune paraissait tout de même plus relâchée et détendue qu'auparavant. Observer les autres faisait partie de son futur métier. Cependant, parfois, ces regards pouvaient laisser à confusion, ce qui n'était en rien le but. "Je cherchais des recueilles de poèmes, mais je suppose qu’ils sont tous en anglais ?" Disait-elle en relevant enfin la tête, un sourire au bout des lèvres "Je m’appelle Mathilde. " Hazel se leva pour présenter chaleureusement sa main, à cette Mathilde. " Enchantée. Disait-elle le sourire malicieux, mais sincère. Je suis Hazel Hopkins, de Hufflepuff comme tu peux le voir... Suis-moi."
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Si être seul me plaisait particulièrement, il y avait aussi des moments où j’aurai aimé pouvoir communiquer dans cette école. Ici je n’avais trouvé personne pour parler de ma journée, partager mes ressenties. Aussi étrange cela puisse paraitre, cela me pesait réellement. J’avais besoin de quelqu’un avec qui parler, de quelqu’un qui puisse me comprendre. Et c’est pile à ce moment qu’elle est apparut. Comme pour me sauver. Je la comprenais, elle comprenais ce que je lui disais. Un sourire franc c’est dessiné sur mes lèvres, j’avais enfin une personne à qui parler, même si cela ne venait à durer que quelques secondes, je serait parfaitement heureuse du résultat. Parler, échanger deux mots, puis repartir, c’est tout ce qu’il me faudra pour respirer si on me les offres. "Hazel, c’est très joli comme prénom. Ravit de faire ta connaissance." Je serrai la main qu’elle me tendit et le contact de sa peau contre la mienne provoqua une sorte de décharge en moi. L’électricité statique avait fait des siennes. C’était comme si ce contact m’avait brulé et je retirai ma main brusquement en la frottant. "Excuse moi. Je me suis pris un coup de jus." Je lui fis un sourire en coin. Les larmes avaient fuis mes yeux, et la frustration se dissipait doucement alors que nous échangions banalement sur notre rencontre fugace entre deux étagères de livres.
"Oui, on dirait bien que nous sommes de la même maison alors. Même si je n’ai pas encore vraiment compris en quoi elles consistaient ni leur mode de répartition. On doit avoir quelques points en commun." Elle m’invita à la suivre et c’est docilement que je la suivais à travers les étales où elle me présenta les écris que je cherchais. Je regardais le haut de l’étagère, je regardais ma petite taille, regardais ma baguette ensuite et réalisa bien vite que si je jouais la carte de la magie, alors c’est toute l’étagère qui finirait par terre. J’étais maladroite comme pas possible. "Merci, c’est bien ce que je cherchais. Et ne t’en fais pas, tu parles suffisamment bien pour que je ne soie pas trop perdu, alors c’est cool."
J’avais tellement envie de parler à quelqu’un que j’en oubliais littéralement ma timidité pour me lancer : "Alors tu as toujours étudié à Poudlard ? Qu’est-ce que cette école à de bien ?" J’avais bien envie de savoir ce qui faisais de cette institution une référence dans le monde des sorciers. Je savais que le grand Albus Dumbledore en avait été directeur, mais quand même. Qu’avait-elle de plus que les autres ? BeauxBâtons était à mes yeux la meilleure des écoles que l’ont puisse imaginer. Mais le monde entier semblait d’accorder sur le fait que Poudlard avait quelque chose de plus. Peut-être était-ce par que de grands sorciers, les plus grands de ses derniers siècles, bons comme moins bons, en sortaient ? Dumbledore, Grindelwald, Voldemort, Harry Potter…pour ne citer qu’eux. Ses noms avaient rythmé la vie de nombreux sorciers en vie à ce jours. Deux d’entre eux avaient prit la vie, d’autre avait redonné espoir en la liberté. Perdre le premier avait été comme plonger le monde dans les ténèbres, et le derniers nous en avait tous sauvé. Des noms, des êtres, certain parmi ses élèves les connaissaient bien. Certain avaient étudié à Poudlard sous la direction de Dumbledore, et d’autre avait foulé ses sols en même temps que Harry Potter. Nous à BeauxBâtons nous avions eux notre célébrité aussi, il y a quelques années, sous les traits de Fleur Delacour, notre championne du tournois des trois sorcier. Je commençais à peine mes études à l’époque et n’avait pas fait parti du convoi. On en avait longuement parlé, fait l’éloge, mais nous, ceux qui étaient resté à l’académie n’avions rien vu, apprenant le déroulement des évènements par la presse, et c’est à ce moment là que la guerre avait commencé.
Réalisant que je m’étais perdu dans mes pensés, je relevais les yeux vers Hazel avec un sourire désolé "Excuse moi, je me suis perdu dans mes pensées, ça m’arrive assez souvent. Tu disais quelque chose ?"
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Sam 10 Déc - 22:07
◘Mathilde & Hazel◘ toi qui, comme un coup de couteau, dans mon cœur plaintif es entrée.
Mathilde, en tant que nouvelle au sein du château, l'intriguait tout particulièrement. De par sa beauté et sa flagrante fragilité, un rien semblait pouvoir l'ébranlait. L'humeur étant bonne, Hazel ne voulait pas l'effrayer en se montrant trop intrusive, néanmoins, la curiosité d'en savoir plus à son sujet, se faisait bel et bien présente. Il y avait ce petit quelque chose d'intriguant.
Comprenant alors que son regard devenait peut-être un peu trop insistant, la blonde détourna le regard afin de se présenter à son tour, néanmoins, le sourire aux bouts des lèvres. Son jumeau lui disait toujours que fixer les gens comme elle le faisait, ce n'était pas correct, mais surtout, que cela pouvait lui apportait des désagréments. Il lui disait de faire attention à sa contenance, selon les individus. Cependant, venant tout juste de rencontrer la jolie Mathilde, il était délicat de savoir comment se comporter. Elle laissait donc place, à sa spontanéité légendaire. Un sourire sincère suite au compliment, elles se serrèrent la main. Mais toute deux se reculèrent précipitamment, suite à une sorte de décharge, dû, à ce simple contact. La jaune et noir haussait un sourcil en regardant sa main, avant de finir par hausser les épaules. " Excuse moi. Je me suis pris un coup de jus." Un coup de quoi ? Cette expression-là, elle ne la connaissait pas, et cela lui paraissait très étrange. Elle comprenait que la pauvre Mathilde devait en avoir marre de ne pas tout comprendre. " Un coup de... Jus ? Qu'est-ce que c'est... Un choc ? " La blonde lui fit un petit sourire maladroit.
Tandis que les deux jeunes femmes s'en allaient dans une autre allée, Mathilde lui avoua, qu'elle ne comprenait pas spécialement le système de repartions de Poudlard. Il est vrai, que de se dire qu'un chapeau choisissait notre maison, pouvait se figurer être bizarre. Néanmoins, jamais le choixpeau ne se trompait, l'œil aussi affutée qu'une lame, il voyait tout. " C'est le... Le Choixpeau qui décide. Il voit en nous, ce qui est bon pour nous. Hufflepuff power ! Nous sommes les meilleurs." Disait-elle en lui faisant un clin d'œil suivit d'un grand sourire. " Hufflepuff est eux... Juste, loyal, patient... But, I don't like to reduce us ourselves to adjectives. That's not fair. " La blondinette grimaça en se rendant compte qu'elle avait parler en anglais, seulement, parfois, il lui était compliqué de dire ce qui lui passait réellement par la tête, et dans ces cas-là, sa langue natale reprenait le dessus. Finalement, la jaune et noir lui indique l'endroit ou se trouve les livres qu'elle cherchait. Puis, Mathilde regarda tout en haut, ensuite sa taille et pour finir sa baguette. Hazel rigola, comprenant très bien le malaise. " Cool, je suis contente de pouvoir parler un peu le français et tu as l'air... Nice. Euh... Gentil !" Disait-elle en s'esclaffant doucement. " Dis-moi le titre du livre, je te le prendrais si tu veux. " Ajouta-t-elle avec son éternel sourire malicieux.
La brune lui demanda si elle avait toujours été dans cette école, ce que cette école avait de spécial. C'est simple, Poudlard, c'est sa deuxième maison, ici il y a de nombreux souvenirs, autant bons que mauvais. Avec son jumeau, elle avait fait les quatre cent coups, c'était d'ailleurs avec lui qu'ils avaient découvert des passages secrets, fort intéressants puisqu'ils permettaient de sortir du château en cachette. Quand bien même, ne serait-ce que par son histoire et son architecture, Poudlard était spéciale. Pas forcément par rapports aux grands sorciers y ayant déjà étudié, c'était quelque chose qui ne s'expliquait pas, mais qui se ressentait. Alors comment mettre des mots, sur un sentiment inexplicable ? " Oui depuis le début. Hum... Je ne sais pas trop comment... L'expliquer ? It's weird... Hogwart is just my home. Maybe with time, you'll understand what I'm talking about. " Lui disait-elle en ayant le regard rêveur, plein d'étoiles.
toi qui, comme un coup de couteau, dans mon cœur plaintif es entrée
Cette décharge au simple contact de la main d’Hazel, voilà qui était pour le moins étrange. Je n’avais pourtant pas particulièrement ressentis d’électricité statique aujourd’hui. Et pourtant, il avait été bien présent au moment où nos mains s’étaient rencontrées, et évidement, Hazel n’avait pas compris cette expression typiquement française. Avec un petit sourire timide je lui expliquais "Oh, ça veut dire qu’il y a de l’électricité statique. En se touchant, nous l’avons transmise de l’une à l’autre, provoquant une petite décharge." Un coup de jus quoi, ça m’avais semblé si évident à moi, mais les anglais ne connaissais pas nos expressions, comme je ne connaissais pas les leurs. Finalement, c’était assez agréable d’être celle dont on ne comprenait pas les expressions dans ce sens là. Ça leur donnait une idée de se que je pouvais ressentir à longueur de journée depuis que j’étais à Poudlard.
On glissa toutes les deux vers l’allée qu’elle m’indiquait pour trouver les livres qui m’intéressait et j’en profitais pour lui avouer ne pas avoir compris le principe de répartition de Poudlard. Hazel commença alors à m’expliquer, mais ça restait tout de même relativement flou pour moi, même si les quelques traits de caractères de Poufsouffle pouvait me correspondre, je me demandais si la patience était toujours de mise me concernant. Ici à Poudlard, elle était mise à rude épreuve. "Franchement, j’avais cru comprendre qu’il y avait Gryffondor pour le haut du panier niveau personnalité, les courageux, les futurs Aurors en gros, Serpentard pour les futurs criminel, Serdaigle pour le gouvernement, et Poufsouffle pour toutes les personnes plus méritante…. Oui, je sais comme ça, on dirait que j’ai l’esprits très fermé, mais ce n’est pas du tout le cas, c’est juste un peu l’impression que j’ai eu en observant les autres. " Je ne suis pas certaine que parler de Criminels en pensant à ce qu’il c’était passé ici soit une bonne idée, d’ailleurs, j’avais l’impression d’avoir insulté les Poufsouffle, alors que ce n’était pas du tout mon intention. Je me rendais compte que j’avais été maladroite sur cette analyse "Excuse moi, je ne suis pas sûre d’avoir été très correcte dans mon explication, je ne sais pas trop comment expliquer ça." J’avais peut-être perdu tout espoir de faire d’elle une amie, et en arrivant devant les livres qui m’intéressais, je me décourageais un peu plus face à la hauteur de l’étagère. Je me rendis vite à l’évidence que je serai incapable de les récupérer moi-même, mais Hazel n’était finalement pas aussi vexé que j’aurai pus le croire. "Maladroite mais gentille, ça me défini bien je pense." Je lui fis un autre sourire amical, totalement reconnaissant pour sa proposition et je trouvais son petit sourire malicieux parfaitement charmant.
Poudlard était plein de mystères à mes yeux, et pas seulement concernant ses maisons, mais aussi sur son histoire toute entière, sur ce qui faisais sa réputation. Elle tenta également de me l’expliquer avec ses mots, se perdant dans l’anglais, le regard rêveur, ses yeux pleins d’étoile provoquèrent une douce chaleur en moi. J’avais terriblement envie que cette fille devienne mon amie maintenant. Et j’imaginais se qu’avait pu être sa vie dans cette école, avec les autres élèves, mais aussi avec tout ce qui c’était passé. Les grands noms de cette école, particulièrement les trois noms qui avaient été les plus prononcés ses dernières années. Me perdant dans mes propres songes, j’oubliais ses paroles tout en regardant ses délicates lèvres bouger, jusqu’à réaliser mon absence. "Je peux t’aider en français. Je suis incollable sur ma langue si tu veux." Deviens mon amie et je te dévoilerai tous les secrets de ma subtile langue, cette langue si magnifique et complexe, pleines de règles, d’obligations et d’interdit.
"Est-ce que tu connais le Whisky-pur feu ?" Son brusque changement d’attitude et de conversation me laissa un instant pantoise. La regardant sans savoir quoi répondre, "euh…de nom…c’est un alcool de chez vous je crois ?"
(c) naehra.
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Consumed by the shadows
Jeu 22 Déc - 23:52
◘Mathilde & Hazel◘ toi qui, comme un coup de couteau, dans mon cœur plaintif es entrée.
Quelque chose d'étrange s'était passé lorsque leurs mains se touchèrent. Comme si... Comme si quelque chose s'était déclenché en elle, pour ensuite se libérer au toucher. Hazel avait le regard surpris et intrigué, jamais auparavant, cela ne lui été arrivé en touchant quelqu'un. Ne comprenant pas le moindre sens de la phrase de Mathilde, elle lui demanda complètement perdu ce que cela signifiait. Ce fut avec un petit sourire timide, mais adorable que la brune tenta une explication. La Poufsouffle comprit enfin cette expression française, en effet chez-eux, ils n'avaient pas la même façon de dire les choses. Néanmoins, pour la jeune femme, les -coups de jus- restaient un mystère. Comment l'électricité pouvait-elle se transmettre ainsi, entre deux humains. " Dans ce cas... C'est comme si nous... Avions transmis quelque chose à l'autre. Merci pour l'explication, je.. hum retiendrais." Ajouta-t-elle en souriant doucement. Avant de partir de la bibliothèque, la sorcière s'était dite qu'il fallait qu'elle trouve un bouquin sur le corps humain et ces mystères. L'humain, son coeur, son corps, son cerveau, tout cela la fascinait depuis si longtemps.
Alors que les deux jeunes femmes s'en allaient toute deux vers une autre allée de livre, Hazel tenta de lui expliquer vaguement comment fonctionnait, la répartition. La blonde n'appréciait pas du tout le fait d'être réduit à de simples adjectifs. Elle n'était pas seulement juste ou loyale, et encore moins patiente. Un ange déchu moyennant une âme d'écorcher vif. Que pouvait-il y avoir de bon en elle depuis ce jour. Chaque jour, se détruisant un peu plus, elle tentait vainement de se relever. Cependant, perdre son frère jumeau l'avait démolie. Son petit coeur souffrait chaque jour, de vivre et de respirer tandis que lui, sombrait dans les abîmes. Lorsque Gabriel voyait sa soeur avec un air triste coller au visage, il lui disait avec un sourire angélique " Quand tu te sens triste ou vide, je serai toujours là pour te faire avancer. Toujours. " Il avait menti, il n'était plus là. Il aurait dû survivre. Elle baissa la tête et ferma les yeux un instant, ses mains commençant à trembler, elle serra ses poings fortement en essayant de reprendre une respiration normale. Il n'était peut-être plus de ce monde, mais il resterait à jamais dans sa mémoire et dans son coeur.
Son esprit divaguait totalement, tandis que la douce Mathilde lui parlait de ce qu'elle avait compris de la répartition. Chacun avait, sa propre analyse du choix de répartitions. Néanmoins, il n'y avait pas réellement de maison plus méritante qu'une autre. Tous étaient capables de grande chose, leurs maisons n'avaient rien à voir avec leurs capacités, du moins, c'était son avis. " Il n'y a pas de maison, meilleure qu'une autre. Seules quelques caractéristiques définissent, dans quelle maison on se sentira le mieux. Je ne te trouve pas fermer, mais il est difficile de comprendre un chapeau après tout." Disait-elle en rigolant doucement, afin de ne pas se faire trop remarquer par le bibliothécaire.
Maladroite mais gentille ? Voilà deux mots qui ne faisait qu'envenimer sa curiosité face à cette jeune femme. Il y avait quelque chose chez cette fille, qui l'intriguait particulièrement. Peut-être était-ce son instinct qui lui donnait ce ressenti. La jeune femme faisait partie des personnes qui utilisaient plus leur cerveau droit, que la gauche comme la plupart du monde. Son intuition étant très développé, et son esprit, en gros bordel, elle se laissait souvent aller, à ses pressentiments. Comme lorsqu'elle parlait de Poudlard, ses idées et ses souvenirs la prenaient d'assaut, lui faisant ainsi perdre son latin.