Trying to fix my mistakesTrouver le calme n'est pas facile à Pré-au-Lard en règle générale mais avec la coupe du monde de Quidditch c'est pire ! Mais la jeune femme ne pouvait pas retourner chez elle pour l'été, ça lui était viscéralement impossible, trop de souvenirs, de mauvais souvenirs liés à cette maison où elle avait grandi. Bien qu'elle ne supporte plus d'entendre parler de Quidditch, elle devait bien se résoudre, ce serait partout autour d'elle durant deux mois. Au moins, elle n'était pas seule. Retrouver des anciens de Durmstrang était formidable, encore plus quand ce sont des gens qui ont partagé votre maison et vos classes depuis vos dix ans. Ilia était heureuse de se retrouver entouré de ses amis. De ceux de son année, très peu étaient venu à Poudlard continuer leurs études, une poignée tout au plus. Alors pour deux mois, elle allait pouvoir profiter de ses amis, ceux qu'elle n'avait pas oublié en quittant Durmstrang, contrairement à certains...
Ilia avait élue domicile dans la tente de ses camarades, une de celles qui peuvent accueillir une dizaine de personnes, plus grande à l'intérieure. Chacun trouvait sa place et les soirées étaient plus douces. Il n'y avait plus grand-chose à faire à Poudlard, l'équipe terminait de ranger quelques éléments mais dans l'ensemble, le stage était terminé. Il y aurait une soirée avec Thomas et ses stagiaires, ainsi que quelques aurors et volontaires ayant aidé. Voir ces gens quitter les lieux serait difficile, ils ont été de précieux alliés, ils ont partagé tant de choses. Thomas s'est montré un réel soutien, d'une compassion à toute épreuve lorsqu'elle avait touché le fond, elle espérait le retrouver un jour, au ministère. Cette perspective lui donnait plus d'aplomb pour ce qu'elle s'apprêtait à faire.
En effet, les stagiaires avaient le choix de leur avenir à présent. Certains étaient venu afin d'entrer directement dans le département des catastrophes et accidents magiques et deux avaient été embauché sur le champ par l'homme les menant. Ilia, ça ne l'intéressait pas vraiment. Elle avait adoré cette expérience, tout était passionnant mais son but n'était pas de rejoindre ce département-là. La Bulgare avait toujours eu de l'ambition, on l'avait conditionné pour être la meilleure en tout, la première. Elle visait haut, rêvant secrètement de devenir plus qu'une simple employée du ministère. Entre son pays d'origine et l'Angleterre, les méthodes n'étaient pas si différentes, tout tenait debout grâce à ces gens tapis dans l'ombre qui assurent la sécurité des sorciers de toutes les manières possibles. La brune avait pu échanger avec quelques étudiants en GISIS qui avaient pris des cursus la fascinant comme la politique magique et la sécurité magique. Deux domaines qu'elle savait pouvoir maîtriser sans mal. Mais reprendre ses études n'était pas forcément ce à quoi elle songeait. Elle estimait ne pas en avoir besoin. Loin de penser que ses capacités intellectuelles lui permettraient de surpasser ces élèves sans étudier, Ilia désirait plus d'action, être au cœur du ministère.
C'est pourquoi la Yordanova était resté au campement cette après-midi-là. Beaucoup étaient au match de Quidditch et l'endroit était plus ou moins calme. Posée sur une petite table en dehors de la tente, la belle était devant un parchemin, plume à la main. Il fallait qu'elle prouve sa motivation et sa détermination à devenir Auror, afin de suivre une formation. Elle avait pris conscience de l'importance de ce métier et de sa place ici. Être auror lui apporterait plus de poids, et peut-être pourrait elle ramener sa mère dans le coin, pour l'éloigner des coups d'Andreï... Une drôle de sensation la prit soudain, comme si elle était observée. En relevant la tête, la sorcière aperçue quelqu'un de sa connaissance. C'était fascinant de voir à quel point elle ressentait les choses, les gens, notamment quand ils sont de sa famille. Peut-être un réflexe défensif, on aurait pu croire à l'appel du sang, ou bien parce que la jeune femme perçoit le ressentiment de son frère à son égard. Il lui a été d'une grande aide, quelques mois auparavant. Et avant cela, à Durmstrant, un rapprochement s'était fait, sans pour autant être assez fort pour lui donner l'occasion de garder le contact avec lui. Kamen s'approcha alors. Il semblait seul. Son aînée reposa la plume lentement, le dévisageant. « Kamen. Comment vas-tu ? Tu n'es pas au match ? » demanda la brune d'une voix impassible.
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Les vacances. Kamen s’avoue soulager de les passer loin du manoir des Yordanov, il ignore si il aurait pu regarder son père en face. Encore aujourd’hui, des mois après, il se demande comment Andreï a pu passer à l’acte. Comment a-t-il pu tuer Zahari de sang froid. Tout le monde savait qu’il détestait le bâtard, plusieurs fois il l’avait menacé de mort, mais personne n’aurait imaginé qu’il puisse exécuter ses menaces. Mais ils auraient pu s’en douter, après tout, il avait tué son propre frère. Kamen s’était toujours senti distant d’Andreï, celui-ci attendait trop de choses de lui. Il ne s’était jamais senti en profond accord avec lui, au contraire d’Oxana, qui lui vouait une admiration sans limites. Mais même si il n’était pas proche de son père, il avait toujours été à ses côtés. Le trio avec Andreï, le duo avec Katia, c’était ainsi que cela avait toujours fonctionné. Jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à ce que tout éclate. Même les jumeaux ne semblaient plus aussi proches. Kamen savait que Yassen lui cachait quelque chose, il l’avait lu lors des tests. Et Kamen s’isolait de plus en plus, il avait compris qu’il était infecté par une sorte de maladie. Ses pouvoirs faiblissaient, et il n’était pas le seul. Zirwya, la médicomage le lui avait dit. Il espérait secrètement qu’elle accepte de le prendre dans son équipe, mais elle persistait à vouloir le couver, comme une mère. Sa propre mère était mal en point, il ne l’avait pas vu depuis un an maintenant. Il imaginait comment elle devait souffrir sans eux, seule. Allait-elle devenir folle ? Combien de temps lui restait-il avant qu’Andreï ne la tue, elle aussi ? Kamen secoue la tête, il ne veut pas penser à de telles choses, pas alors qu’il est dans sa tente, en train de préparer une nouvelle potion. Ses essais ont tous été voués à l’échec pour l’instant, mais sa connaissance des poisons était un véritable atout. Il suffirait de patience, et même si cette vertu ne faisait pas partie des qualités du jeune serpentard habituellement, pour une fois, il mettait tout en œuvre pour y arriver.
La chaleur commence à le faire transpirer, mais il ne veut pas s’arrêter, pas tout de suite. Il se met la pression tout seul, comme souvent, mais il sait que c’est important. Il a presque terminé son œuvre quand il se rend compte qu’il manque un élément essentiel. Il soupire, comment a-t-il pu l’oublier ? Sans doute à cause de la chaleur. Il doit sortir pour aller le chercher. Il laisse son plan de travail tel quel, lance un sort de protection pour éviter les petits curieux, et sort de la tente, heureux de prendre l’air frais finalement. Il marche à travers le camping, bien calme en cette après-midi. Il passe devant la tente de Lou, il hésite, mais continue son chemin. Il ne veut pas la brusquer, il ne faut pas. Mais ensuite, il tombe sur une autre tente. Il ignorait jusque là à qui elle appartenait, mais quelqu’un se trouve juste en face de l’ouverture, assis sur une chaise. Ilia. Sa grande sœur. Elle écrit. Elle est belle quand elle est concentrée, ses sourcils se froncent parfois, et Kamen trouve qu’elle ressemble beaucoup à leur mère ainsi. Il ne sait pas combien de temps il l’observe, mais elle finit par lever la tête et le remarquer. « Kamen. Comment vas-tu ? Tu n'es pas au match ? » Kamen secoue la tête. Le Quidditch c’était le truc de Zahari, pas le sien, jamais. « Et toi ? Que fais-tu ? » rétorque-t-il, à la fois curieux de savoir ce qu’elle écrit, et déstabilisé qu’elle l’ait remarqué. Ils ne se sont pas beaucoup adressé la parole cette année. Kamen a eu du mal à la revoir, à savoir qu’elle était présente à Poudlard, qu’elle était revenue. Elle l’avait abandonné à Durmstrang, le souvenir était encore trop amer. Il s’était rapproché d’elle fut un temps, mais ça avait été bref. « Ca va, j’ai eu mes examens. Et toi ? » demanda-t-il, plus par politesse que par intérêt. Ce qu’elle faisait ne le regardait pas, après tout, elle avait décidé depuis longtemps de ne pas faire partie de sa vie. Mais malgré lui, il avait encore l’espoir de retrouver la grande sœur dont il avait besoin.
Trying to fix my mistakesIlia n'avait aucun problème à rester seule au campement, bien au contraire. Le calme qui régnait la journée était incroyable, elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Bronzer n'était pas vraiment son activité favorite et la Bulgare n'avait pas vraiment une peau réceptive au soleil. De toute manière, elle n'était pas quelqu'un d'oisif, la futilité, très peu pour elle. Il fallait assurer son avenir et la jeune femme était en train de le faire aujourd'hui, profitant de l'absence de ses amis pour écrire une lettre. Venir à Poudlard avait été une expérience bénéfique, difficile mais aussi très réjouissante. Rencontrer tous ces sorciers de divers horizons lui avait appris beaucoup sur elle-même et sa façon de voir les choses.
Mais ce qu'elle voyait à présent n'avait rien d'abstrait, au contraire. La Yordanova ne s'attendait pas à croiser quelqu'un de sa famille à une telle heure, mais elle était heureuse que ce ne soit pas sa sœur qui soit devant elle en ce moment. Kamen était de loin celui du trio qu'elle affectionnait le plus, le moins agressif envers elle. Elle ne peut donc décemment pas l'ignorer et le laisser passer son chemin. Au lieu de ça, la brunette préfère poser sa plume et l'interpeller, le sortant de ses pensées. L'un comme l'autre semblaient surpris de ce contact mais ne le refusèrent pas. L'expression de son cadet faisait écho à ce qu'elle ressentait vis-à-vis du Quidditch : ce n'était pas leur truc à eux. C'était comme si chaque membre de la famille avait son domaine de prédilection et le sport était celui de Zahari, qui traînait toujours son aînée voir des matchs, suppliait d'avoir la dédicace d'un joueur ou un balai à Noël. Noël... Plus jamais cette fête ne serait la même à présent, le souvenir du drame ancré pour toujours dans les cœurs. Mais Kamen n'était sans doute pas passé par là pour parler de cet épisode de leur vie, ils s'étaient déjà assez entretenu lorsqu'il avait fallu trier les affaires de Zahari et éviter de voir la totalité de sa chambre partir en fumée sous la colère d'Oxana.
« Je m'occupe en attendant que mes amis reviennent. » avait-elle répondu à son frère, espérant que lors des prochains jours, elle pourrait faire autre chose que de les attendre. Il y avait plusieurs activités dans les parages et Ilia avait envie de découvrir autre chose, de profiter de son été pour se changer les idées et revenir plus forte à la rentrée. Et cette petite distraction que lui apportait le Serpentard était la bienvenue. D'un signe, elle l'invita à s'asseoir sur la chaise face à elle. Ilia avait presque terminé sa lettre de motivation et avec sa mémoire d'éléphant, elle n'oublierait as les dernières lignes qui trottaient dans son esprit. Un sourire se dessina sur le visage de la sorcière alors que son interlocuteur venait de lui dire qu'il avait eu ses examens. « Oh félicitations ! Je suis contente pour toi. Quelle note ? » Oui, les notes étaient importantes pour la demoiselle. Pourvue d'une intelligence supérieure à la moyenne, la brune n'avait eu que de bonnes notes, toujours le maximum, lors de ses études. Suivre un cursus universitaire à Poudlard aurait pu l'intéresser, c'est vrai que les sujets proposés la fascinaient et les étudiants qu'elle avait pu rencontrer étaient éloquents et lui avait donné une bonne image de ce qu'ils faisaient et désiraient. Ilia terminait son stage mais bien qu'étant fascinée par la politique ou la sécurité magique, elle ne reprendrait pas ses études et ce n'était donc pas un formulaire d'inscription qu'elle était en train de remplir.
Décidant d'être honnête avec son petit frère et de lui confier ce qu'elle avait en tête, la belle prit une inspiration en jetant un œil sur sa feuille, puis sur Kamen. « Et bien, mon stage est terminé, Poudlard est comme neuve. » dit-elle tout d'abord, sonnant presque comme un au revoir alors qu'elle comptait bien rester ici. « Mais je ne suis pas prête de partir. Je suis en train de faire une lettre pour le ministère. Je voudrais protéger chacun d'entre vous en devenant Auror. » ajouta la Bulgare en poussant le parchemin un peu plus vers le Yordanov. Ses yeux étaient curieux, elle l'avait senti et l'autorisait par ce geste à entrer dans la confidence de ses désirs. Auror, un métier d'action, au cœur du ministère pour protéger le monde des sorciers de divers menaces. Le ministère cherchait à recruter des effectifs, et le but d'Ilia était de rester à l'école. L'épidémie qui sévissait l'intriguait et elle aurait la possibilité d'en savoir plus tout en aidant les élèves dans leur quotidien.
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Elle savait à quoi il pensait, quand elle lui demanda si il allait au match de Quidditch. Kamen connait ce regard, le regret, le voile sombre qui se pose sur les yeux de sa sœur. Elle a été la plus touchée par la mort de Zahari. Ils étaient un beau duo, un peu comme lui et Yassen. Ils étaient inséparables. Kamen baisse les yeux, il ne veut pas voir la faiblesse de sa sœur, normalement chez les Yordanov, il n’y a pas de faible, mais il chasse aussitôt cette pensée de son esprit. « Je m'occupe en attendant que mes amis reviennent. » Kamen se demande quelle est cette occupation, alors il s’assoir quand elle l’invite à le faire, en espérant le découvrir. L’écriture de sa sœur est très soignée, elle a toujours été la plus appliquée d’entre eux. Mais il n’arrive pas à déchiffrer les mots, il n’est pas dans le bon sens. C’est Ilia qui le sort de sa réfléxion quand elle le félicite et lui demande les notes qu’il a eu. Ilia a toujours été la première partout, la miss-je-sais-tout, et pour elle, c’est une fierté d’avoir des bonnes notes. Quelques années plus tôt, Kamen suivait son parcours, mais cette année, ses notes ont chutés. L’histoire avec Zahari, ses pouvoirs troublés, la perte de Willa… Mais Kamen n’a pas envie d’en parler. Il ignore la question de sa sœur en hochant les épaules. Heureusement celle-ci semble sur le point de lui annoncer quelque chose. « Et bien, mon stage est terminé, Poudlard est comme neuve. » Kamen fronce les sourcils. Sa mission serait-elle terminée ? Il a entendu que plusieurs ouvriers ne reviendraient pas l’année suivante, que le château était en parti réparé, mais il restait de nombreux coins abimés, interdits. Ilia ne pouvait pas partir. Elle ne pouvait pas le laisser à nouveau..
Kamen se crispe, mais les paroles d’Ilia le surprennent ensuite. « Mais je ne suis pas prête de partir. Je suis en train de faire une lettre pour le ministère. Je voudrais protéger chacun d'entre vous en devenant Auror. » Kamen n’en revenait pas. Sa sœur serait une Auror ? Comme pour confirmer ses paroles, elle glisse vers lui le parchemin sur lequel elle venait de déposer sa plume. Kamen le lut en diagonale, et effectivement, Ilia disait vrai. « Waw… Tu en as parlé à… la famille ? » demanda-t-il, incertain que cette décision ne convienne au patriarche. Mais après tout, Ilia était libre de faire ce qu’elle voulait, elle n’était qu’une fille. « Ce serait vraiment une belle opportunité pour toi. » ajouta Kamen, plein d’envie pour sa sœur. Si elle restait à Poudlard, elle vieillerait sur lui, et sur Yassen, elle ne les abandonnerait pas. Même si les choses avaient été totalement chaotiques cette année, peut-être qu’elles pourraient s’arranger. Kamen commençait à sentir l’espoir grandir en lui, c’était mauvais signe. Il se releva d’un coup. « J’ai quelque chose à faire, je ne peux pas rester… » Sa potion l’attendait.
Trying to fix my mistakesSe retrouver face à son frère était une chose si rare qu'elle ne savait pas comment agir. Durant leur enfance, c'était froid, chacun dans son coin. À Durmstrang, elle avait réussi à se rapprocher de Kamen contre toute attente, découvrant un jeune homme intéressant et demandeur d'attentions de sa part. Et puis l'arrivée à Poudlard de l'aînée Yordanov avait changé la donne. Elle était venue pour Zahari, pour le protéger de ses cadets et les ponts avaient de nouveau été coupé entre les deux. Ilia n'avait pas su saisir cette opportunité et s'était mis à dos le jumeau numéro 1 un peu plus, confortant l'autre jumeau dans sa haine pour sa sœur. La famille est plus que décadente, trop de douleurs inavouées, trop de silences.
Mais voilà l'occasion de renouer le dialogue, de reconnecter avec lui, de comprendre ce qu'il traversait et surtout de lui faire savoir qu'elle était là. Kamen avait réussi ses examens, c'était quelque chose qui plaisait à l'aînée, la plus intelligente de la fratrie et certainement de la famille. Mais le sujet n'était pas celui dont le jumeau voulait parler, ça se lisait sur son visage et sa façon de détourner le regard. Alors, pour plus de légèreté et afin de voir sa réaction, la brunette lui fit part de la fin de son stage et de son envie de rester à Poudlard, pour lui, pour eux, pour ne pas les perdre comme elle avait perdu Zahari. La Bulgare souhaitait devenir auror et cela impressionnait son frère. « Tu en as parlé à... la famille ? » demanda Kamen sous le regard intrigué de son aînée. « Je n'ai pas besoin de l'approbation de père pour mener ma carrière à bien. » se contenta de dire la brune en reprenant le parchemin vers elle. Lui ne voulait pas à mal mais il est certain que leur père se ficherait totalement de ce qu'elle pouvait bien faire de sa vie. Ilia avait passé trop d'années à chercher l'amour et la fierté de son père qu'elle en avait perdu ses envies personnelles. Hors de question de lui faire part de ses projets, il les connaîtraient le jour où elle aurait assez de pouvoir pour le faire tomber de son piédestal.
Mais elle remercia néanmoins son frère du regard lorsqu'il lui dit que c'était une bonne opportunité. Un sourire se dessina même sur son visage alors que le contact semblait s'installer entre eux. Mais comme si c'était trop pour lui, Kamen se leva brusquement, provoquant un mouvement de recul chez sa sœur. « Oh ! Euh.. Oui, je comprends. » dit-elle sans vraiment savoir quoi dire d'autre. Elle aurait aimé qu'il reste un peu, qu'ils parlent mais le tatoué n'était pas encore prêt pour avoir une conversation plus profonde. « On se recroisera peut-être avant la fin de l'été. Tu sais où me trouver. » La balle était dans son camp, Ilia attendait qu'il la saisisse. Elle serait patiente, parce qu'elle sait qu'ils se sont trop éloigné pour revenir. Ce n'est pas comme lorsqu'ils étaient à Durmstrang, c'est plus difficile à présent. Il a vu sa faiblesse ces derniers mois et sa rage vengeresse à l'égard d'Oxana qui n'en avait rien à faire du « bâtard » comme elle l'appelait. Ilia resta assise, observant son frère. Elle ne cherchera pas à le retenir, incapable d'avoir les mots.
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