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I need you to forgive me (Persamen)

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i need you to forgive me
Kamen & Perséphone
“Ce qui fait la force des caractères bien trempés, c'est qu'ils savent haïr, et la faiblesse des âmes vulgaires, qu'elles ne savent pas pardonner.”

Ta main tremblait. Ta respiration était tremblante aussi. Tu finis par apposer ton prénom en bas de la lettre. Elle est courte. Elle est simple et directe. Pas de grandes phrases pour expliquer ton état d’âme. Mais une promesse. Celle d’aller voir Kamen. Ton regard suit les lignes écrites de ta jolie écriture. Tu as peur d’envoyer cette lettre. Quand tu as reçu celle de Kamen, cela a été un profond choc pour toi. Tu étais en train de laisser un ami dans le besoin. Et pas n’importe quel ami. Kamen. Kamen Yordanov. À l’instar de son frère jumeau, Kamen et toi êtes liés par bien plus qu’une simple amitié. Vous êtes lié par le serment inviolable. Avec Qentrys Goyle. Un Goyle, Un Yordanov, Une Rosier. Et tout vos pires noirceurs peuvent devenir réalité à vous trois. Tu ne sais plus comment tout cela à commencer. Qentrys certainement. Après tout, c’est lui le cerveau de votre petit trio. Kamen, il a le beau rôle de maître des potions. C’est lui la main du trio. Le bras fort. Toi, qui es-tu dans tout cela ? L’ombre derrière les hommes. Les yeux qui voient tout, les oreilles qui entendent tout. Mais tu restes une ombre cachée derrière les deux hommes. Tu apprends tout ce qu’il faut savoir sur les potions noires de Kamen. Votre lien est plus proche de celui d’un professeur à un élève qu’autre chose. Grâce à Kamen, tes compétences et tes talents en potions n’ont cessé de croître de jour en jour. Tu es capable de réaliser des prodiges en potion, même si ce n’est pas à la hauteur de Kamen ou, pire encore, du Dr Poison. Oui, Kamen a été une véritable aubaine pour toi. Sa connaissance des potions, plus particulièrement. Tu relis une dernière fois ta lettre. Tu ne vois pas quoi rajouter d’autres. Ce serait une perte d’encre et de temps que de tout expliquer dans une seule lettre. Tu l’attaches à la patte de ta chouette, caressant doucement ses plumes. Tu hésites. Tu ne sais pas pourquoi tu hésites. Par honte, peut-être. Qentrys est allé rendre visite à Kamen. C’est à ton tour. Tu le lui dois bien. Il a besoin de toi. Mais, par-dessus tout, tu as besoin du Yordanov. Alors, tu envoies la lettre. Avec ta promesse. Que tu comptes bien tenir.
Pourtant, les jours passent. Et plus t’y penses, plus tu as peur. Car votre plan est voué à l’échec. Tu n’en dors plus. Tu n’en manges plus. Ton esprit est obnubilé par la réussite d’une potion qui est hors de ta portée. Tu maudis ta faiblesse, tu maudis l’épidémie. Tu maudis le monde entier d’être qu’un tas de merde, en fait. Tu deviens colérique. Tu deviens lunatique. Tu t’énerves à chaque faux pas. Tu passes ton temps dans cette petite salle, avec Qentrys, à vous engueuler. À hurler votre rage et votre frustration l’un sur l’autre. Tu t’attaches les cheveux. Tu n’y arriveras pas. C’est au-dessus de tes compétences. Kamen aurait réussi lui. Si tu étais infectée, Kamen t’aurait déjà rendu visite depuis longtemps.

Il aurait eu la force de se porter à ton secours.

C’est avec cette phrase en tête que tu te diriges vers les cachots. Vers la salle de quarantaine. Au fond de ta poche, ta baguette. Que tu tiens fermement. Comme si plus tu t’approchais de la zone de quarantaine, plus tu avais peur que tes pouvoirs s’envolent. Bien sûr que tu as peur. Autant de la réaction de Kamen que de perdre tes pouvoirs. Pendant un long moment, tu lui en as voulu. À Kamen. De vous avoir caché sa maladie. Pendant un moment de folie, tu avais peur qu’il vous ait contaminé, aussi. Mais c’est le manque de sommeil. Ce sont ces heures dans la réserve, à même le sol, pour lire des livres interdit tard le soir. Ce sont ces heures au-dessus d’un chaudron où devait se trouver un liquide miracle pour vous. Ce sont ces heures que l’épidémie te vole. Course furieuse contre le temps, tu sens les grains du sablier glisser sur toi, comme pour te rappeler à chaque instant que tu n’as plus le droit à un seul faux pas. Tu joues la vie de ton ami. La vie de Kamen. Ses pouvoirs sont entre tes petites mains. Fardeau bien trop lourd, tu sens que tout t’échappe. Pourtant, tu relèves la tête. Tu n’as jamais été du style à abandonner. Un sourire narquois se dessine sur ton visage à cette ironique idée. N’est-ce pas ce que tu fais depuis deux ans maintenant ? Abandonner chaque chose en quoi tu croyais ? Bien sûr que si. Tu as tout abandonné. Pour ce semblant de confort qu’est ta vie actuelle. Pour essayer de te créer un havre de paix, dans ce monde de fou. Mais tu n’as jamais aussi bien porté ton prénom et tu t’es en réalité créé un enfer. Un enfer dont tu es la reine.

Et c’est là où tu as l’impression d’aller. En enfer.

Tu es accueilli par un auror qui ne semble n’avoir jamais souri de sa vie. Le genre de chose qui met tout de suite à l’aise. Il te regarde de haut en bas, un sourcil haussé. « C’pour quoi ? » Tu soupires. Tu commences déjà à t’énerver. La pression et le stress commencent à te faire disjoncter. Toi aussi, tu voulais devenir auror. Auror spécialisé dans les potions. Pas l’une des brutes sans cervelle, comme l’homme en face de toi. Pourtant, tu restes droite, comme un i. Le menton relevé, l’air froide. Tu remets ton masque de déesse infernale. « Je viens rendre visite à Kamen Yordanov. » Ton neutre. Il n’y a rien à ajouter. « Et, vous êtes… ». « Perséphone Rosier. Serpentard. Deuxième année en GISIS sécurité magique. ». Encore une fois, ta voix est neutre. L’homme te toise encore un moment avant de d’écrire quelque chose sur le carnet posé sur la table et te fait signe de le suivre. Comme une ombre, tu te glisses à sa suite. Il te mène vers une petite salle. La salle est étrangement vide. Tant mieux. En ce moment, moins il y a de personnes, mieux tu te portes. Tu regardes autour de toi. La pièce pue la solitude et le malaise. L’ambiance est glauque. Une rangée de chaise, une rangée bureau, une vitre, une autre rangée bureau, dernière rangée de chaise. Cela te rappelle les images de prison moldus. Tu avais vu ça dans un livre moldus, que tu lisais avant avec Athénaïs. Non, Athéna maintenant. Cette autre ombre de ta vie. Tu ne veux pas y penser. Tu t’approches de la chaise, la faisant racler par terre afin de t’asseoir dessus. Elle n’est pas confortable. Tu t’en fiche. Tu attends juste Kamen. Tu as peur de sa réaction. Voilà deux mois qu’il est ici. Tu as mis deux putains de mois à venir voir ton ami. Cette pensée te brise le cœur. Tu ne sais pas ce que dois venir Kamen ici, mais tu sais que cela doit être dur pour lui. Lui, est ici dans les ténèbres. Toi, tu es en haut. Dans la lumière. À l’air libre. Voit-il seulement la lumière du jour, ici-bas dans les cachots ? Respire-t-il l’air frais d’octobre ? Voit-il les citrouilles qui se gonfle pour Halloween ? Vit-il encore, tout simplement ? Sa vie doit être un véritable enfer. Tu en as conscience.

Pourtant, tu n’as rien fait pour l’en sortir.

Une porte s’ouvre et Kamen arrive enfin. Tu affiches un petit sourire. Un sourire timide, un sourire triste. Tu vois sur ses traits tirés que ce qu’il vit ici est bien pire que ce que tu imaginais. Sa détresse te saute soudainement aux yeux. Et soudain, tu as envie de partir. De quitter les cachots. De sortir, là où tu es libre. Mais tu restes. Pour Kamen, tu restes forte. Pour Kamen, tu décides de rester dans l’antichambre de l’enfer. « Je te l’avais promis. » Ta voix n’est qu’un chuchotement. Tu baisses ton regard. Tu n’arrives pas à regarder Kamen dans les yeux. Le voir ainsi te rappelle à quel point tu es lâche et à quel point tu es faible. « Pardonne-moi de ne pas être venue plus tôt. ». Cette fois, ta voix ne tremble pas, mais ce n’est qu’un murmure encore une fois. Tu regardes tes mains, posé à plat sur le bureau. Tu ne sais même plus pourquoi tu t’excuses. Ni de quoi d’ailleurs. De ne pas être venue plus tôt ? D’être trop faible pour le sauver ? D’avoir peur ? De tout cela à la fois ? Non, pour une fois dans ta misérable vie, relève réellement les yeux. Sans masque, sans subterfuge. Juste toi. Juste lui. Il n’y a que Perséphone et Kamen ici. Deux âmes en désolation. En perdition. Tu ne penses même pas à lui demander s’il va bien. Tu vois bien que non. Tu ne perds pas ton temps en vaine mondanité.  Tu vois droit au but. Quitte à la brusqué. Quitte à en oublier qu’il est le malade et que tu joues au médecin. Quitte à oublier que c’est de toi dont il a le plus besoin. « J’ai besoin de toi, Kamen. J’ai besoin de tes conseils. J’ai besoin de ton savoir. » C’est presque si tu ne l’implorais pas. Mais tu lui devais la vérité. Tu ne pouvais plus mentir plus longtemps. Kamen méritait de savoir. « Je n’y arriverais pas. Ce que vous me demandez de faire. J’y suis incapable… ». Ils te demandaient de faire une potion. Toi qui te vantes d’être l’une des meilleurs potionistes de Poudlard, avec Kamen. Triste ironie, tu es capable de faire une potion de mort-vivant parfaite, mais tu es incapable de faire la potion que Qentrys te demande de faire. Tu peux tuer, tu peux empoisonner, mais tu ne peux redonner des pouvoirs. À la limite, tu peux tenter de supprimer les pouvoirs. Mais tu ne sais pas faire l’inverse. Tu n’y arrives pas. Et tu ne sais pas pourquoi. Plus que de conseils, tu avais besoin de quelqu’un qui puisse croire en toi. Tu avais besoin de retrouver le courage nécessaire. Tu avais besoin qu’on te fasse croire à un miracle. Même si c’est un mensonge. Même si ce n’est qu’une pure utopie que de croire en ce miracle. En ce prodige. Peut-être même que tu parles à un mur. Que Kamen n’aura pour toi que haine de l’avoir abandonné ainsi. Et il aura raison. Tu ne mérites rien d’autre que sa haine, après tout. Peut-être qu’après tout, tu as juste besoin que quelqu’un te secoue, que flanque une gifle, t’insulte un coup pour que tu te bouges le cul à faire quelque chose pour ton ami.

Peut-être as-tu juste besoin de croire à nouveau en toi pour cela.
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Kamen Yordanov
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Kamen Yordanov
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I need you to forgive me
Perséphone & Kamen
Oh simple thing where have you gone? I'm getting old and I need something to rely on. So tell me when you're gonna let me in, I'm getting tired and I need somewhere to begin. And if you have a minute why don't we go talk about it somewhere only we know? This could be the end of everything, so why don't we go somewhere only we know?

   

Prostré au fond de son lit, Kamen attend. Il est seul, en position fœtale. Il est incomplet, encore pour quelques heures. Bientôt, Dr Poison viendra le rejoindre, et le monde reprendra tout son sens. Il recommencera à attendre de vivre, plutôt qu’à attendre de mourir. Il tombe en périphérie du monde, quand elle n’est pas là, quand elles ne sont pas là. Dr Poison, Lou... Il cesse d’exister, la pénombre tombe sous ses paupières, de jour ou de nuit. Pantin désarticulé, sans l’énergie d’avancer. Elles sont son centre de gravité, son équilibre et le feu au creux de ses reins. Les fils du pantin sont au repos quand le maître marionnettiste ne les fait pas danser. Elles ont quelque chose d’important à faire ce soir. Qu’il reste sage sans bouger, sinon Dr Poison va se fâcher. Une seule personne a le droit de se déverser dans son esprit, dans son cœur, dans son corps et c’est elle. Si cela venait à changer le pauvre petit Yordanov perdrait toute sa valeur. Il ouvre les yeux et suffoque.

Il devient fou. Ne plus voir le soleil le rend timbré. Il ne sait pas quel jour il est, ni quelle heure. Depuis combien de temps est-il ici ? Pour combien de temps encore ? Le manque de lumière, l’emprisonnement, le manque de poison, ça le rend dingue. Il essaie de contrôler sa respiration. Avant, lors des cauchemars, Zirwya venait le bercer, l’aider, mais elle n’en a plus la force. Ils se renferment tous, deviennent dingues. On les traite comme des animaux, même pire. Kamen s’en veut, si il avait pu prévoir ce qu’il se passerait, il serait parti, il aurait pris la fuite depuis longtemps. Il s’en veut parce que son jumeau subit tout ça à cause de lui. La colère contre Ilia est tombée, maintenant il craint qu’elle aussi ne soit contaminée. Cette foutue épidémie les ronge de l’intérieur et les bousille tous un par un.

Il y a un an environ, Kamen a senti que quelque chose se tramait, quelque chose l’empêchait de pratiquer la magie correctement. Il n’a pas voulu s’inquiéter tout de suite, mais il aurait du. Peut-être aurait-il pu se soigner ? Le Yordanov, l’héritier de l’une des familles les plus puissantes des Balkans, ne ressemble plus à rien. Si Andreï le voyait ? Papa Yordanov ne serait pas content, il aurait honte de son fils. Et maman ? Elle est peut-être déjà morte, épuisée par les coups de son mari et le désespoir de la mort de son fils. Zahari, c’est avec lui que tout a commencé.

Ça recommence, encore et encore. Les images tournent dans sa tête et le rendent fou. C’est souvent à propos des Yordanov, mais parfois c’est à propos de Lou, de Willa. Les serpents sortent de ses oreilles et s’approchent d’elles pour les mordre. Kamen ne veut pas les blesser, et malgré lui, les serpents se jettent sur elle. Il crie, il transpire, mais personne ne vient les sauver. Et à nouveau, il ouvre les yeux et se rend compte que tout n’était qu’un rêve, un cauchemar. Mais la différence entre la réalité et l’illusion n’est plus visible. Kamen vit dans un autre monde.

« Yordanov, lève-toi, tu as de la visite. » L’Auror ouvre la vitre imbrisable et conduit Kamen jusqu’à la salle de visite. Il n’attendait personne, ou plutôt si, mais il avait perdu espoir de la revoir un jour. Elle lui avait promis, et il s’accrochait à cela pour ne pas sombrer totalement dans la folie. Lou venait le voir dès qu’elle pouvait, il savait qu’elle était là pour lui, mais elle ne pouvait pas totalement le comprendre, et parfois, il refusait de la voir, parce qu’il ne voulait pas qu’elle la voit comme ça, au fond du trou. L’auror le conduit au fond du couloir et lui rappelle qu’il a un temps réglementé. Comme des prisonniers. C’est ce qu’ils sont. Qentrys lui a promis qu’il le ferait sortir d’ici. Certains sont sortis, Zoya, Keir, Kamen ne les a pas revu en salle de déjeuner. Mais il sait aussi que jamais il ne pourra s’en sortir. Il est infecté. Est-il toujours un sorcier ?

Quand il entre à l’intérieur de la pièce, la lumière lui brûle les yeux. Il est habitué à l’obscurité. Il y a une table, une vite et de l’autre côté, une autre table. Elle est assise, elle le regarde, tente de lui sourire, mais Kamen ne sourit pas. Deux mois. Elle a mis deux mois à venir, à sortir de l’ombre et affronter son regard. Kamen savait qu’il ne devait pas s’attacher aux anglais.

Quand il est arrivé à Poudlard, il s’est promis de ne faire confiance qu’aux bulgares. Longtemps, il est resté avec ses amis, Lou, Zoya, son jumeau. Mais il a rencontré Willa, elle a été la première à lui servir de guide dans le château, à l’aider à se retrouver parmi les anglais. Puis Qentrys est venu à lui. Il ne se souvient pas comment, mais le Serdaigle lui a tout de suite fait bonne impression. Puis il a rencontré la jeune Rosier, et à eux trois, ils ont formé un trio invisible. Personne ne pourrait penser qu’ils se connaissent, ils agissent dans l’ombre, et pourtant ils sont liés par quelque chose de plus puissant encore que l’amitié. Quand il a prononcé le Serment Inviolable, Kamen ne savait pas encore dans quoi il s’engageait. Il a pris part à tout cela, car pour une fois, on venait le voir pour ce qu’il était entièrement. Lui, ses poisons, son talent. Il pouvait pratiquer son art comme il le souhaitait, sans que Lou ou Ilia ne viennent le réprimander. Il a fait confiance à Qentrys comme à un frère. Ils étaient des guerriers. Il a partagé plusieurs de ses secrets à Perséphone, lui plus jeune qu’elle, est devenu son professeur. Il ne l’a jamais fait avant, mais au fur et à mesure, il avait confiance.

Mais elle l’a laissé tomber. Voilà comment il se sent quand il la voir, plusieurs mois après. Qentrys est venu, un frère ne laisse pas tomber ses frères d’armes. Perséphone elle, a attendu. Pensait-elle que ça allait passer ? Qu’il ne serait plus malade, du jour au lendemain ? Pourtant, la Rosier n’était pas une famille naïve. Non, elle l’avait simplement abandonné. « Je te l’avais promis. » Au bout de combien de temps ? La lettre a été écrite il y a plusieurs semaines. « Pardonne-moi de ne pas être venue plus tôt. » Kamen ne veut plus pardonner, il est épuisé. Ses yeux s’écrasent sous ses cernes, sa peau est aussi blanche que le voile d’un fantôme. Kamen hésite, si elle est venue c’est qu’elle a quelque chose à lui demander. Il reste debout cependant, même si il est faible. « J’ai besoin de toi, Kamen. J’ai besoin de tes conseils. J’ai besoin de ton savoir. » Elle semble désespérée. Elle est presque suppliante. Mais Kamen ne veut pas lui pardonner, tomber dans le panneau. Il se fait beaucoup trop avoir comme ça. « Je n’y arriverais pas. Ce que vous me demandez de faire. J’y suis incapable… » Il sait ce que Qentrys a demandé à la sorcière. Un remède. Kamen sait comme c’est difficile, presque impossible. Avec Zirwya ils y ont travaillé longuement cet été, avant que tout n’explose. Et ils ont continué en quarantaine, se mettant parfois en danger, en volant des fioles lors des tests de réactivité aux potions. Mais depuis quelques jours, ils n’ont plus la force. « Je ne t’ai rien demandé. » Kamen est froid, sa voix tremble. Il est en colère, il se sent abandonné, et le petit chagrin de la jeune Rosier ne le touche pas. « Tu n’es pas venu, parce que tu avais peur. N’est-ce pas ? Tu avais peur de tomber malade toi aussi. » Il s’approche de la vitre et la frôle de sa main. Il veut lui faire peur, lui faire comprendre comme il souffre. Avec elle il ne joue pas la comédie. « Mon savoir… c’est tout ce qui t’intéresse. » Il baisse la tête, épuisé par tout ça. Si elle est venue pour de l’aide, il ne peut pas lui en apporter, pas derrière cette vitre. « Je ne peux rien pour toi… Il n’y a pas de remède. »




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