Now, you’re just somebody that I used to know - James

Elle est seule ce soir, dans ce grand château. La fin d’année est là, il va lui falloir regagner son appartement à Pré-au-Lard. Il va lui falloir retrouver Sören, sa colocataire, son amie aussi. Elles ne se voient pas souvent toutes les deux et pourtant, c’est peut-être ça qui fait la beauté de leur lien. Elles n’ont pas besoin de se voir tous les jours, de se parler à chaque instant pour être amies, pour être colocataire et se comprendre. C’est ce genre de lien qu’elle aime Tamara, ce genre de relation qui ne demandent rien en retour. Mais ce soir, ce dont elle a besoin la directrice, c’est de se retrouver avec elle-même. Directrice, elle a encore du mal avec ce terme et pourtant, elle termine sa première année en tant que celle de la maison Gryffondor. Elle en a vu des choses. Beaucoup trop dont certaine qu’elle aurait préféré ignorer. Mais les faits sont là, elle est leur directrice à ces rouges et or et même si ça lui coûte, elle se doit de montrer l’exemple.

Elle termine de ranger ses affaires dans son sac avant de jeter un dernier coup d’oeil à son bureau. Elle y reviendra, le lendemain sans doutes mais pour le moment, c’est d’air frais dont elle a besoin. Elle veut sa tour, sa tour d’Astronomie. Alors pour ça, elle récupère sur son bureau son paquet de cigarette e enfile sa cape. C’est une foutue habitude qu’elle a pris quand elle était étudiante, qu’elle côtoyait chaque jour des nés-moldus. C’est de là que ça vient, cette envie, ce besoin de fumer quand elle va mal ou qu’elle a besoin de se changer les idées. Et ce soir, c’est ce qu’elle veut en quittant son bureau. Se changer les idées, oublier que pendant deux longs mois, elle ne verra pas ses élèves et s’il y a une partie d’elle qui en est heureuse, une autre est inquiète. Est-ce qu’elle les reverra à la rentrée ? C’est ça qu’elle se demande depuis quelques jours. Depuis qu’elle connaît leurs résultats à chacun. Protectrice, elle l’est devenue un peu trop au fil du temps et elle déteste ça. Ces deux mois loin de l’école, loin d’eux, elle espère que ça lui fera du bien, ça ne peut que fonctionner.

Là, elle se trouve en bas de l’escalier la menant à la tour d’astronomie et après avoir resserré sa cape autour de ses épaules, elle monte ces marches qui la mèneront à sa liberté, aussi éphémère soit-elle. Elle vient là pour être seule, c’est raté. Elle voit une silhouette qui se dessine un peu plus loin et si d’abord elle est prise d’une envie de faire demi-tour, celle première de prendre l’air, d’oublier est bien plus forte. Alors elle glisse sa cigarette entre ses lèvres, elle l’allume d’un coup de baguette avant de la ranger et de s’avancer. Elle le reconnaît alors. James. Son ex. Elle et lui en haut de la tour d’astronomie, c’est ironique, ça la fait sourire et l’envie de partir s’est envolée. Entre eux, il y a trop de non-dit, il y a trop de chose restée secrète, cachée. Alors ce soir, elle fait face et elle s’avance dans l’obscurité de la nuit. Elle le regarde un bref instant avant de s’asseoir sur le rebord de la tour, elle passe ses jambes dans le vide comme elle a toujours eu l’habitude de le faire. Sa cigarette est à ses lèvres, elle tire une bouffée dessus avant de laisser s’échapper la fumée en un silence religieux. James et Tamara. Tamara et James. Ca remonte à loin maintenant. Ca remonte à leur scolarité dans cette école, à cette époque où rien ne pouvait les séparer, où ils étaient amoureux fous. Les temps ont changé, la rancoeur est restée. Mais ce soir, il n’y a que la nuit pour les entendre, il n’y a que les étoiles pour savoir qu’ils sont tous les deux ici alors elle en profite. Elle lève son regard vers le ciel, elle observe les constellations comme elle sait si bien le faire. « Tu te souviens de ce qu’on s’était dit ? » Elle est la première à briser ce silence de plomb. Elle n’attend pas vraiment de réponse, elle continue. « Que jamais rien ne pourrait nous séparer, que le temps, la distance ne serait jamais assez grand, assez fort contre notre amour. » Elle porte une nouvelle fois sa cigarette à ses lèvres et émet un léger rire devant ces souvenirs qu’elle a longtemps voulu faire taire. « Tellement de naïveté en nous à cette époque. » Et pourtant, elle a vraiment voulu y croire. Elle a vraiment voulu croire en leur histoire. Elle l’a fait, pendant deux longues années, jusqu’à ce que cette distance vienne tout gâcher.

Autant que possible, elle essaye de se montrer sur d’elle, de ne pas craquer devant cette situation qui a beaucoup trop d’air de déjà-vu. Quand elle a vu qu’il était là ce soir, elle aurait simplement pu faire demi-tour, ne pas se montrer pour retourner dans ses appartements et passer la soirée tranquille dont elle avait besoin. Mais ses pas n’ont pas suivis ce que son coeur lui ordonnait. Elle a ressentis ce besoin de le retrouver, de passer une soirée, seule avec lui comme ils ont pu le faire si souvent quand ils n’étaient que des adolescents. Quand elle y repense, c’est une période qui lui manque parfois. L'insouciance dont elle faisait preuve à cette époque n’est qu’un lointain souvenir. Il n’y a pas un mot qui franchit ses lèvres, elle s’avance simplement jusqu'au mur, jusqu’au bord de la tour d’astronomie pour l’enjamber. Il y a des habitudes comme celle-ci qui ne se perdent pas, ou difficilement en tout cas. Quand on la voit faire, on pourrait simplement croire qu’elle s’apprête à sauter dans le vide mais James, il la connaît. Il sait comment elle fonctionne. Le silence est pesant entre les deux directeurs de maison, peu sont les personnes dans cette école à être au courant de leur histoire passée. C’est sans doutes mieux, ils n’ont pas besoin d’expliquer cette animosité qui les anime, ce manque de communication qui dirige leur relation pourtant seulement professionnelle aujourd’hui. Le silence règne dans la tour. Un peu trop, c’est lourd et pesant, elle choisit de le briser avec des mots qui la ramene un peu trop dans le passé. Sa tête est légèrement basculée en arrière alors qu’elle porte le poison à ses lèvres. le silence revient, elle le sent à côté d’elle même si elle ne le voit pas. Garder les yeux clos, c’est sa façon de rester concentrer sur la conversation et de ne pas craquer. Les souvenirs sont là, bien trop présents ce soir et elle commence à regretter d’être venue dans ce qu’elle considère comme étant son havre de paix. "On était jeune... Sans doute beaucoup trop..." Les mots font mal, les paroles sont douloureuses même si ce sont des choses qu’elle sait. Oui, elle sait qu’ils étaient jeunes mais ça ne la pas empêcher de croire en leur histoire même si ça devait être un espoir vain. Elle rouvre doucement les yeux pour regarder alors qu’il se rapproche un peu plus d’elle. Elle se met de côté, son dos trouvant sa place contr l’un des piliers de la tour. Ses jambes ne pendant plus dans le vide, elle perd sa sensation de liberté mais ainsi, elle peut pleinement l’observer et essayer de deviner ce qui va suivre. "Mais... Mes promesses ont toujours été sincère tu sais, jamais je ne t’ai promis une chose à laquelle je n'aurais pas cru..." C’est comme si on la frappait, qu’on lui mettait une claque sans qu’elle ne l’ai vu venir. Elle baisse son regard sur ses mains avec lesquelles elle est simplement en train de jouer pour se distraire. Même si l’entendre lui dire la rassure, ça lui fait tout autant mal. "Mais oui, nous avons été naïfs..." Au moins, ils sont d’accord là dessus. Ca devenait rare ces dernières années de trouver un sujet d’accord entre eux. Ca la rassure, ça lui montre que tout n’est pas perdu. « Je sais James que tu les pensais toutes ces choses que tu m’a dites. J’y croyais moi aussi. » Elle y croyait peut-être un peu trop l’adolescente même. Sa vie, elle lui aurait confiée les yeux fermés, sans se poser de questions. Et avec du recule, aujourd’hui encore elle serait capable de ça. Parce que même avec cette séparation qui les a brisé, il n’a jamais cessé de lui montrer qu’elle était important pour lui. « J’ai… je ne t’ai jamais remercié. Pour cette nuit, pendant la bataille. » Une nuit. C’est tout ce qu’il lui a fallu pour que tout s’effondre, pour que le monde autour d’elle ne s’écroule et qu’il ne soit celui qui lui vienne en aide et la sauve. Une seconde d’inattention de sa part et elle a joué l’ingrate pendant plus de deux ans, à se voiler la face en se disant qu’elle ne lui devait rien. James et Tamara, c’est compliqué, c’est différent et pourtant quoiqu’on en dise et en pense, ça a toujours été sincère. Elle regrette de pas l’avoir fait plus tôt simplement. « Je t’aimais vraiment tu sais. » Elle brise le silence avec cet aveux sortit de nul part. Elle ramène ses jambe contre elle, regarde ses mains pour ne pas avoir à le regarder lui. C’est juste la seule façon qu’elle a trouvé pour le rassurer, pour lui faire savoir que malgré tout ce qu’il y a eu entre eux, elle n’a jamais oublié ce qu’ils ont vécu.

Il y a des mots qu’elle pense. Beaucoup de mots et pourtant, elle les garde pour elle, en elle. Ca la rong la brune, ça l'obsède de garder tout ceci pour elle sans jamais laisser voir au monde ce qu’elle pense vraiment. Mais ce soir est propice aux révélations. Ce soir, elle ne se pose simplement plus de questions comme elle a tant l’habitude de le faire. Entre James et elle, nombreux sont les souvenirs. Heureux, tristes. Les derniers sont simplement les pires. Elle n’arrive pas à se sortir de l’esprit qu’entre eux c’est finit. Ca fait trop d’année pourtant. Bien trop sans doutes mais ça ne suffit toujours pas. Elle soupire, elle le regarde. Il y a des mots qu’elle pense oui et aujourd’hui elle les prononce. Elle le dit simplement comme si sa vie en dépendait. La guerre, elle s’en souvient très bien. Trop bien même pour que ça lui soit indifférent. Elle a les images qui lui viennent devant les yeux quand elle les ferme pour s’endormir. Elle revoit toutes ces horreurs qui se sont produite, auxquelles elle a participé sans jamais ciller. Elle n’en avait pas le droit. Et puis il était là James. Son James. Il était devant elle alors qu’elle allait mourir. Elle y a cru en cette fin, elle a cru au terme de sa vie mais il était là. Il lui a sauvé la vie et elle a joué l’ingrate. Ce soir là, sur le champ de bataille, elle lui a simplement adressé un sourire aussi maigre soit-il. C’était sa simple façon de le remercier, elle n’était pas capable de prononcer les mots comme il aurait été plus simple de le faire. "Tu n'avais pas à le faire." Si elle le devait. Elle lui devait tout à James. Sans lui, elle ne serait pas ici, dans cette tour, à essayer de lui parler comme si de rien était. "Tu aurais fait pareil pour moi." Ca c’est certain. Elle l’a trop aimé James pour le laisser mourir sous son regard sans essayer de faire quoique ce soit. Elle l’a trop aimé, elle l’aime peut-être même encore, c’est difficile de savoir. "Ais-je tort ?" Il l’a connait bien trop pour qu’elle puisse nier cette affirmation. Non, il a entièrement raison et il le sait. Il a juste besoin de l’entendre lui dire, elle le sait bien la brune. « J’aurais jamais pu te laisser mourir devant mes yeux. » Jamais elle ne se le serait pardonnée. Elle est bien trop humaine, bien trop elle pour ça. Et si elle avait dû user de magie peu recommandable pour ça, elle sait tres bien qu’elle l’aurait fait. Parce que c’est lui, c’est James, il en vaut la peine.

Quand elle reprend la parole, elle ne gère pas ses mots, elle les contrôle plus. Tamara, elle réalise simplement qu’elle en a besoin. Elle a besoin de se laisser à laisser, d’oublier le temps qui passe pour seulement lui faire part de ce qu’elle ressentait, de ce qu’elle ressent. James, elle l’aimait, c’était son premier amour, le genre qu’on oublie pas, le genre qui marque une vie, qu’on a dans la peau. C’était ça le problème, James, elle l’avait dans la peau comme personne. "Tamara..." C’est elle qui ferme les yeux cette fois-ci quand elle entend sa voix, son prénom. C’est comme un mélodie, un chant qu’elle n’a plus entendu depuis longtemps. Elle essaye de graver cet instant dans sa mémoire comme si jamais ça ne pourrait se reproduire. "Je t'aimais aussi..." Elle a un sourire qui se forme sur ses lèvres. Son amour pour elle, elle n’en a jamais douté. Il lui a toujours montré bien plus qu’elle ne savait le faire. Elle regrette maintenant, bien trop. "Ça n'a jamais été le problème tu sais bien..." Elle sait, oui. Elle connait l’histoire. Son histoire, la leur. Alors quand il lui dit qu’il l’aimait, c’est évident qu’elle le croit, elle ne peut pas faire autrement. Sa tête trouve appuie contre la colonne de pierres derrière elle et sans pour autant ouvrir les yeux, elle tourne son visage vers lui. Les yeux clos, ça ne l’empêche pas de le sentir bouger, de sentir l’air en mouvement tout autour d’elle. "Je ne supportais pas l'idée que tu souffres à cause de cette distance ... On a été faible, j'ai été lâche..." Elle ouvre les yeux, elle le découvre assis en face d’elle. Son regard n’a pas de mal à trouver celui de l’homme à ses côtés. Ce regard qu’elle aimait tant, qu’elle aime toujours savoir posé sur elle. Il la rassure, c’est tout ce qui compte. « Tu n’as pas été lâche James. Tu… tu n’as fait que me protéger. » Après tant d’années, c’est dur de l’admettre. C’est dur de se dire, de prendre conscience que leur séparation, c’est pour son bien qu’elle a eu lieu. Ils s’aiment bien trop. Un amour destructeur. Où en serait-il aujourd’hui s’ils étaient restés ensemble ? Elle refuse d’y penser, de se bousiller la vie pour des suppositions qui ne lui apporteront rien de bon. "J'aimerais que ce soit plus simple... Que l'on arrive à se voir en ne pensant qu'aux bons moments en oubliant le reste... Si tu savais comme je suis désolé..." Ses mots restent coincés dans sa gorge. Elle ne sait pas quoi dire, elle n’a rien à dire surtout en réponse à cette sincérité qui lui fait mal. Elle étouffe un sanglot Tamara et finalement, baisse son regard sur ses mains jointe sur ses genoux. Du mieux possible, elle tente de prendre sur elle, elle essaye de se concentrer pour trouver les mots justes. Elle cherche à le regarder de nouveau mais elle n’y arrive pas, le regard de James est perdu dans le ciel étoilé. Ce ciel sous lequel ils se sont si souvent retrouvés, elle s’en souvient encore comme si c’était hier. Alors simplement elle se redresse, se relève pour le rejoindre. Sa main glisse avec tendresse contre la joue de James. Un geste fait pour qu’il la regarde, qu’il voit dans son regard la sincérité de ses mots. « On était deux dans cette relation James. Tu n’as pas à t’excuser. » Une pause, elle s’assoit à côté de lui et prend sa main dans la sienne pour enlacer leurs doigts. « Tu ne dois pas t’en vouloir parce que ta vie à Poudlard était terminée. Il était temps pour toi de continuer ta vie. Certain arrivent à la gérer cette distance nous… notre amour était bien trop difficile à gérer pour que nous arrivions à vivre l’un sans l’autre. Il m’a fallu du temps pour le comprendre, beaucoup trop peut-être et j'espère que tu sauras me pardonner ces années de silence et d’ignorance. » Elle l'espère, elle le veut. Mais après cette remise en question déchirante, elle est simplement capabl de baisser son regard sur leurs mains liées, plus vraiment certaine que ça soit un geste qu’elle ait le droit de faire.

"Merci..." Un simple mot qui réchauffe le coeur de la professeur d’Astronomie. Elle n’attendait pas de remerciement suite à ses mots. Elle a simplement parlé avec son coeur, elle lui a fait part de ce qu’elle pensait et pense encore, sans filtre. "Je n'ai rien à te pardonné, si tu es parvenue toi à y arriver, c'est tout ce qui m'importe." Cette réponse ne la satisfait pas. Elle fronce les sourcils quand elle l’entend. Elle aurait voulu savoir que lui aussi a trouvé sa paix, que lui aussi va bien désormais que tout est réglé mais il faut croire que ça n’arrivera pas. Elle cherche dans son regard à lire les mots qu’il ne veut prononcer. Tout ce qu’elle trouve, c’est ce besoin de se retrouver une dernière fois. Elle sent ses doigts contre sa joue et elle ferme les yeux quelques secondes à ce contact qui lui fait du bien. Il la rassure, elle n’a pas rêvé. Elle a pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit que déjà, elle sent ses lèvres se poser contre les siennes. Elle ne s’y attendait pas, le hoquet de surprise qui s’échappe d’entre ses lèvres en est la preuve. Et pourtant, elle ne fait rien pour le repousser et l’éloigner d’elle. Non, elle aime ce genre de retrouvailles, cette façon qu’il a de laisser le passé derrière eux pour se créer un nouvel avenir. Dans ce baiser, il n’y a plus la passion qu’il y avait autrefois. Il n’y a plus cette étincelle de désir quand leurs lèvres dansent à l’unisson. Non, c’est simplement un adieu. Elle le sait, le sent. Ce baiser, c’est cet au revoir qu’elle n’a pas eu toutes ces années auparavant. Ce baiser, c’est simplement leur chance de pouvoir repartir à zéro. La petite brune laisse sa main glisser le long du bras de son ex amant. Cette main qui fait d’abord un arrêt simple sur son épaule avant de remonter à sa joue qu’elle caresse quelques instants. Ici, sous ce ciel étoilé, elle a l’impression de redevenir cette adolescente qui découvre l’amour. Celle-là même qui est tombée éperdument amoureuse de cet homme qui est contre elle en cet instant. Quand ils se sont séparés, elle a longtemps imaginé comment se passeraient leurs retrouvailles. La scène est souvent passée dans son esprit. Jamais la même, il y avait toujours quelque chose qui différait. Mais à chaque fois, la finalité était la même. Tout se terminait bien entre eux. Elle se décale un peu contre lui et profite encore quelques instants de ses lèvres contre les siennes. Elles les lâchent et revient les chercher. Elle a toujours été comme ça Tamara, elle a toujours voulu en avoir plus que ce qu’elle pouvait. Mais là, c’était la dernière fois. Un dernière caresse et elle s’éloigne légèrement. La main de la jeune femme reste dans la nuque de James alors qu’elle colle son front au sien. Ses lèvres se pincent entre elle alors qu’elle se met à lui sourire. « C’était un au revoir ? » Un murmure au bord de ses lèvres. Au revoir pour ne pas dire adieu. Elle n’est pas prête pour ça.